Charles Sannat
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Charles Sannat est diplômé de l’École Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d’Études Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information (secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Économique d'AuCoffre.com en 2011. Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.
THE blague du jour!! Deutsche Bank affiche une perte record, va falloir sauver encore les banques…
Audience de l'article : 1917 lecturesPar exemple je me souviens quand les banques ont commencé à rembourser les aides publiques, on me prenait pour un imbécile en m’expliquant que « vous voyez, les banques vont mieux elles remboursent même les aides publiques »… et vous vous disiez que non, qu’elles n’allaient pas mieux, que c’était des écritures comptables et on vous riait au nez.
En février 2011 la presse titrait dans des communiqués de victoire digne d’un régime stalinnien, ça y est le monde est sauvé, les banques aussi et tout va bien.
Finalement en 2015 on apprend que « Les États de la zone euro ont récupéré moins de la moitié de l’aide financière apportée aux banques depuis la crise financière mondiale, a annoncé hier la Banque centrale européenne (BCE) en soulignant le risque lié aux garanties encore en vigueur aujourd’hui.
Pendant et après la crise qui a éclaté il y a sept ans, les pays membres ont fourni aux banques des soutiens de diverses natures, allant des garanties aux achats d’actifs en passant par l’apport de fonds propres, afin d’éviter un assèchement du crédit.
Le taux de recouvrement de ces aides, inférieur à 40 % observé à ce jour, est faible au regard des comparaisons internationales, explique la BCE, ajoutant que les garanties encore en vigueur représentent 2,7 % du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro. « Le taux de recouvrement à ce jour est particulièrement faible en Irlande, à Chypre et au Portugal, alors qu’il est relativement élevé aux Pays-Bas », précise l’institution. La BCE ajoute que près d’un cinquième de l’augmentation de la dette publique de la zone euro, passée de 65 % du PIB en 2008 à 92 % en 2014, était lié aux aides au secteur bancaire ».
Hahahahahahahaha, hihihihihihihi, houhouohouohouhuohuohuohuohou je ne sais plus où me mettre mais je rigole à gorge déployée.
De toutes les façons tout le monde s’en fiche de la réalité. C’est la croissance… puisque le vert luisant élyséen vous le dit…
Sinon, en germanie, c’est encore « plus pire » que chez nous et la Deutsche Bank, à Francfort, a annoncé une perte de 6,2 milliards d’euros pour le seul troisième trimestre… Meuh tout va bien.
Il n’y a pas de problème.
Les banques sont solides.
Votre argent est en sécurité.
Et c’est la reprise de la croissance inversée…
Si vous ne croyez pas un traître mot de toutes ces fables, que vous voulez des réponses et que vous souhaitez réfléchir à des solutions pour prendre en main votre avenir rejoignez-moi ici car dans ma lettre STRATEGIES je vous propose mes solutions pour vous en sortir malgré la crise, et je peux vous assurer que la crise n’est pas derrière!!
Charles SANNAT
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