Il s’agit de transférer vers les épargnants les pertes potentielles des banques pour encore une fois les sauver en volant les gens.
En augmentant les taux comme c’est le cas aux USA, on augmente la rentabilité des banques, et cela se fait en prenant plus d’argent à tous les autres et à toute l’économie de façon générale, alors qu’il n’y a pas de croissance.
Les politiques menées le sont dans l’intérêt des banquiers et pour les banquiers, pas pour les gens ou dans l’intérêt des Etats, et encore moins des peuples.
Charles SANNAT
La pression exercée par la Banque centrale européenne (BCE) sur le marché de l’Europe aura de très graves conséquences pour ses participants, met en garde Guerman Gref, président de Sberbank.
Dans une interview au Financial Times, l’actuel président de Sberbank et ancien ministre russe de l’Economie Guerman Gref a soumis à une critique la « politique de régulation compliquée » de la Banque centrale européenne (BCE), prévenant qu’une période extrêmement difficile attendait le secteur bancaire de l’Europe.« A vrai dire, je n’arrive pas à comprendre ce qu’ils font. Si vous faites pression sur le marché, cela aura de mauvaises conséquences pour vous. Le système bancaire traverse à présent la période sans doute la plus dramatique de son histoire. L’avenir des banques européennes ne leur promet rien de bon », a déclaré M.Gref.
Telle a été la réaction du PDG aux démarches de la BCE à l’égard de la filiale autrichienne de Sberbank — Sberbank Europe AG — à laquelle le régulateur européen a appliqué, fin 2015, des mesures de supervision particulières qui sont, selon M.Gref, parfaitement disproportionnées, vu la dimension modeste de ladite organisation bancaire.
Sberbank Europe travaille sur les marchés de plusieurs pays européens, y compris en Autriche, en Bosnie-Herzégovine, en Croatie, en Hongrie et en Allemagne.
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