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Balthazar

Balthazar

Tous les commentaires de ce membre (233 publications)
Quel plaisir de vous lire ...
Des articles toujours documentés, argumentés et complets .. avec une saine reflexion.
 
L'euro n'est pas le probleme.
Au contraire.

Regarder les contortions  que doit faire la BNS face à l'euro, qu'a du faire l'argentine face au dollar, etc ..
Pourquoi ?
Parce qu'une monnaie stable facilite les echanges.
Cela ne signifie pas qu'il faut un blocage des cours, mais dans un grand ensemble monnétaire pour ne pas (trop) subir les soubresots des autres monnaies.

L'euro ne se fait pas élir, ne dirige pas le gouvernement, ne vote pas le budget, et ne fait pas de promesses intenables.
Quelque soit la monnaie, si vous promettez la lune et pensez rembourser avec des carembars, ça ne marchera pas.


Contrairement à certains dirigeants européens (car il en existe tout de même qui savent diriger) , l'euro a tenu ses promesses :
- suppression des frais de change intra euro,
- stabilité intraeuropéenne
- cout du crédit bas, ce qui permet d'investir (et malheureusement de se surrendetter si on fait n'importe quoi)
- attaques de la monnaie virtuellement impossible 

Ne nous trompons pas de cibles : les responsables sont les gouvernants qui ne respectent pas le principe elementaire d'equilibre budgétaire, et les electeurs qui exigent de leurs gouvernants qu'ils leurs racontent des salades sans quoi ils en choisissent d'autres.

Quant à ceux qui prennent des risques inconsidérés, leur sort porte un nom : faillite.  

@ Alex

Entierement d'accord. Parler l'anglais, etre liquide, semble etre le minimum vital du France survivor.

D'un autre côté, ce qui serait imprevisible, ce serait que les français prennent la chose de la bonne façon. Avec serieux et implication. Les français sont souvent là où on ne les attend pas. Qui sait ?
Excellent article comme toujours.
Puissiez vous inspirer certains auteurs qu'on peut lire sur ce site  et qui donnent à l'euro tous les maux (qui ne sont pourtant dus qu'à des politiques bien franco-françaises)  et pronnent le retour au Franc !!

Le retour au franc, ce sera comme donner une massue à nos gouvernants pour finir de tout casser ce qui reste encore debout dans ce pays.

Le jour où on passe au franc, ce sera vraiment le signal que la France aura  définitivement quitté l'arène des puissants pour rejoindre celle des pays immergeants, comme l'Argentine.
Le plus ridicule dans tout cela, c'est que ce sont les petits qui semblent demander de l'inflation.

L'erosion du capital des plus riches ne se fera pourtant pas : ils auront quitté le navire avant et ont des moyens de protection.

En revanche l'erosion des salaires par un pouvoir d'achat en déclin, ça, vous pouvez compter dessus. 
L'Histoire grouille d'exemples, à répétition.

Les causes sont toujours les memes : des dépenses à n'en plus finir par les gouvernants

Les remedes "geniaux" sont toujours les memes : l'inflation par la dévaluation

Les pigeons  qui en paient le prix sont toujours les memes egalement : la populasse qui a epargné et qui travaille

Et pourtant, ils en redemandent joyeusement :)
Personne ne tire jamais les lessons de rien, c'est magnifique !
Je pense que ce serait toutefois beaucoup plus compliqué que M. Kaplan ne le dit. Car le jour de l'annonce du passage au franc, les taux d'interets vont à court terme grimper au plafond, ça va être des sorties massives de devises, jusqu'à ce que les choses se stabilisent. Un peu ce qu'on connu les Grecs .. qui n'ont jamais annoncé vouloir quitté l'Euro. Tout le monde va aller au guichet retirer ses liquidités pour les changer à l'étranger, exactement comme en Argentine. Pour avoir un semblant de controle il faudra empecher les gens manu militari . 
Ca fera bizarre au pays auto-proclamé des droits de l'homme. 

J'espere qu'on ne connaitra simplement qu'une grosse crise, comme l'Espagne, parce que le passage au franc, ce serait vraiment le début de la  fin.
J'ose meme pas imaginer les Melanchons et Marines le Pen, ces grand economistes s'il en est,  en train de nous expliquer tous les bienfaits de la mesure ...