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Balthazar

Balthazar

Tous les commentaires de ce membre (233 publications)
D'accord avec vous raphy. D'abord je trouve curieux de parler d'user des termes de "bonne inflation" et "mauvaise inflation". La premiere raison est qu'il y a toujours un perdant et un gagnant. Le terme bon et mauvais est donc relatif. Quelque soit le type d'inflation, le perdant est celui detient le bien (une immobilisation, une denrée ..) ou une creance monétisée (salaires, comptes ..) qui inflatent moins vite que l'inflation generalisée et le gagnant celui qui doit acheter le bien ou payer la créance grace à des ressources qui ont inflatée au moins autant que l'inflation generalisee. La seconde raison est qu'à terme, tout s'équilibre et la bonne inflation rattrappe la mauvaise ou l'inverse car l'une entraine l'autre toujours. Hausse des salaires = pouvoir d'achats en hausse = hausse des prix > puis hausse des profits Hausse des prix = hausse des profits = hausse des salaires > puis hausse du pouvoir d'achat Une question plus interessante est de se demander si l'inflation est bonne ou mauvaise et surtout dans quelles conditions : c'est a dire, est-t'elle predictible ou pas ?
Il est tres bien sur les ondes Suisses. Merci de ne pas nous le rendre, on a pas besoin. Sans façons.
J'aime bien vos articles car vous y exposez des faits peu connus du grand public accompagnés d'une reflexion interessante et concise. Merci bien
"je Trade ce que je vois et non pas ce que je crois" Bien dit !
Encore un texte argumenté et d'une grande clarté. Merci. Il est clair qu'on va dans un mur, tout du moins en Europe : - De nombreux foyers sont surrendettés en achats immobiliers comme en Espagne, ou lourdement endettés comme en France - Des Etats très fortement déficitaires sans perspectives de redressement évidente (France, Allemagne, UK, la liste est longue ...) Comme vous le soulignez fort bien, les bulles enrichissent .. les riches (ceux qui possèdent à l'apogée de la bulle, en patrimoine net évidemment) ! La problèmatique est donc la suivante : Comment va se faire le rééquilibrage entre ceux qui ont capitalisé lorsque les autres s'endettaient simultanément. Pour cadrer un peu voyons qui sont les "riches" qui ont capitalisé en profitant de la bulle : - d'une part les professionnels impliqués par la bulles (indépendants, actionnaires mais aussi salariés du secteur de l'immobilier) qui ont bien vécu et ont attrait à eux une partie exagérée des ressources. - mais également les possedants qui ont vendu et qui en bout de chaine se retrouvent avec des liquidités là où d'autres ont ... des dettes. En pratique la question posée revient donc à savoir comment déposseder ces "riches", quitte à faire payer d'autres "riches" avec eux et redistribuer un peu les cartes au passage ? Donc en pratique, en France il s'agit de savoir quelle solution vont adopter les politiciens Européens (cela se réglera forcément au niveau Européen, compte tenu de l'incidence de la monnaie, des taux d'emprunt, etc ..). Je vois deux possibilités : 1- une faillite généralisée (banques, Etats, foyers surrendettés ) avec une monnaie qui respecte les critères fixés OU 2- une emission de monnaie surrabondante, déguisée ou non, contraire aux critères de la monnaie Européenne, qui devra aller dans les mains des emprunteurs sous forme d'achats de bons du Trésor pour les Etats, de salaires pour les particuliers, d'aides et subvantions diverses ou autre, et qui permettrait aux endettés de payer "facilement" grace à l'inflation qui flouera ceux qui possedent ou qui ont prété . Reponses : La première solution possible, celle des faillites en cascades (Etats, banques, particuliers) comme vous le préconisez, me semble avoir un cout social trop brutal pour les Européens : tout le monde à la rue, faillite des banques, retraités qui perdent tout leur capital, ensuite tout le monde se reloge à pas cher. En fait basiquement, ça consiste à faucher les plus pauvres d'abord, puis les "riches" les plus exposés, puis les moins exposés, jusqu'à ce que tout se remette en ordre tout seul. La seconde solution, créer des liquidités artificielles, revient à déprécier les richesses ou les créances (mais c'est la même chose car la monnaie est une créance) possédées par les "riches", notamment celles acquises par ceux qui ont profité de la bulle. C'est une solution simple et moins brutale pour faire payer les riches (notamment les retraités qui ont capitalisé et peut-être vendu leur immobilier) , qui de toute façon sont les seuls à pouvoir payer le cout de la bulle. Si on fait comme au Japon qui connait la déflation (donc pas surrabondance de liquidité, ni inflation) mais qui n'a pas vraiment subi de faillites en chaine, on ne fait que déplacer le probleme en substituant des dettes privées par des dettes publiques (ce que font les USA et l'Europe actuellement). Cela ne résoud rien car au final c'est bien dans le portefeuille de ceux qui peuvent payer qu'on ira prélever l'impôts .. ..A moins d'attendre que l'inflation ne le fasse naturellement. mais alors c'est une réponse plus diffuse dans le temps et moins officielle mais tout à fait identique à la surrabondance de liquidités au final. C'est la 2eme solution, qui me parait plus "réaliste" en Europe, car les Européens acceptent moins biens les remises en cause sociales (richesses rapides, ruines).
Bonjour, vous affirmez comme une verite absolue que monnaie forte signifie baisse des exportations ineluctablement. Comment expliquez vous que le japon et l'allemagne, tous deux affubles d'une monnaie dite forte, soient fortement exportateurs? Une monnaie forte n'est elle pas la consequence d'une situation vertueuse plutot qu'un mal? Pourquoi la Suisse connait elle un accroissement de ses exportations au fur et a mesure que sa monnaie s'apprecie ?
Merci pour cette serie d'articles. J'ai particulièrement apprécié l'hexaustivité et la précision des explications, ce qui est très rare. Merci également pour votre effort remarquable de clarté et de synthèse.
En complément, ne serait il pas pertinent de rapprocher la courbe de friggit depuis 1850 avec ça : http://en.wikipedia.org /wiki/File:Population2Centuries.jpg
Vous évoquez dans votre article la Courbe de Friggit, sans vous positionner franchement, je le note, sur la lecture qu'il faut en faire (vous évoquez juste une discussion possible :). Vous mettez un lien qui reporte la situation depuis 1960. Personnellement je préfère ce lien : http://www.cgedd.fr/Friggit_prix_logements.doc Car il part de 1850. On voit que la situation actuelle est "extrême" sur 50 ans mais finalement plus "banale" dans l'histoire. Influencé par des analyses justes mais incomplètes, j'ai personnellement cru à une forte chute des prix de l'immobilier qui ne s'est pas produite en France. Désormais, si pour moi une chute reste possible, je suis très loin d'exclure un maintien durable des prix/salaires (je ne parle pas du nominal dont on se fiche, mais bien de la relativité des prix sur revenus) comme en 1850. Tout du moins à Paris, compte tenu du manque foncier réel lié à l'augmentation de la population et au changement de mode de vie des gens, de la complication des transportations, et de la peur des gens dans les placements financiers souvent ruineux pour le particulier peu averti. J'imagine que quelques étrangers (américains par exemple si la chute du dollar devenait anticipable) pourraient eux aussi vouloir se réfugier sur des biens dont la valeur intrinsèque et en euros à peu de chance de dispaître. Appreciant la qualité de vos articles, une analyse spécifique de votre part sur ce sujet me passionnerait !