
Balthazar
Tous les commentaires de ce membre (233 publications)
@VB
Merci pour le lien
@ Hagen
Parler de malhonneteté est hors de propos car Vincent Benard a pour habitude de justifier et sourcer chacun de ses articles (ce qui en fait une grande partie de leur valeur).
Dès lors que vous savez de quoi parle l'auteur et pourquoi il défend une opinion, vous pouvez ensuite être d'accord .. ou pas.
La malhonneté c'est de faire des raccourcis intellectuels, éluder des données, pour arriver à emener le lecteur à une conclusion dont il n'a pas réellement compris le mécanisme de pensée. Ce que ne fait pas Vincent Benard dont je ne partage pas forcément toutes les idées mais que je trouve au contraire très honnête intellectuellement.
@ patrick
"Causes... ? 1) Système Monétaire à Réserves Fractionnelles (les banques ont intérêt à endetter tout le monde) => création de Bulles spéculatives."
> c'est tout de même la Fed et la BCE qui sont le plus à blamer : en abusant du taux bas, la capacité d'endettement s'accroit en valeur absolue et s'allonge en durée. Ensuite "les banques" font leur boulot. Normal.
"3) Hausse de la population mondiale qui augmente la pression sur les prix."
> pas forcément : sur les bien manufacturés (voitures, PC, ...) la demande réduit les couts de dvp, recherche,
distrib, ...
"4) Concurrence des pays à bas coûts (Chine, etc...)."
> Donc les prix baissent !
"6) Lois socialisantes qui augmentent les coût immobiliers..."
>Attention à ne pas trop lire Vincent Benard :)) Hong Kong n'est pas socialisante. L'offre n'étant pas extensible, les prix sont très élevés. Tout ne s'explique pas par le socialisme, meme s'il est à l'origine de nombreux blocages effectivement.
Pour prolonger l'article dans lequel M. DUMAS reproche à l'administration de saisir sans avoir eu recours au juge, ce qui est effectivement anormal et anticonstitutionnel car cela ne respecte pas la procédure du contradictoire (Article IX DDHC 1789 -
Tout homme étant présumé innocent jusqu’à ce qu’il ait été déclaré coupable, s’il est jugé indispensable de l’arrêter, ...), on peut regarder aussi du côté des radars.
Vous devez payer avant de pouvoir vous défendre ! Comme au bon vieux temps de la Monarchie Absolue. Et en pratique (en théorie le procureur regarde ..) la sanction est automatique ce qui là encore est tout à fait anticonstitutionnel.
Et on peut même saisir votre véhicule, comme dans toute bonne dictature ( Article XVII DDHC 1789 - La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé) car elle est considérée comme une "arme".
Et tout ça est bien réel, dûment voté par nos députés.
" 1. Les investisseurs croient plus (+) à l’or physique qu’aux actions minières (du papier) ?
2. La création des ETF a-t-elle aidé à la hausse du prix de l’or physique ?
3. Les actions minières or sont-elles désormais bon marchés (les coûts d’extraction n’ont pas augmenté de manière significative, la marge bénéficiaire augmente avec la hausse du sous-jacent) ?"
> 2 bis . La hausse prévisible du prix de l’or physique a suscité la création des ETF ?
Vincent Benard : Zone Euro: Pour en finir avec le fantasme de la monétisation des dettes souveraines
Je m'apercois que Jean Christophe Bataille dit les choses mieux que moi, dans son dernier billet.
Vincent Benard : Zone Euro: Pour en finir avec le fantasme de la monétisation des dettes souveraines
Précision suite à mauvaise manipulation :
A mon sens l'economie fonctionne bien lorsque les agents ne sont pas (trop) incités à l'inaction.
Or l'inflation incite les investisseurs à acheter des immobilisations et à ne plus bouger jusqu'à ce que tout s'écroule , ainsi que vous l'expliquez parfaitement.
La déflation, type 1929, à des effets comparables car les investisseurs sont incités à conserver leur précieuse monnaie qui les enrichit chaque jour ... en ne faisant rien. En effet ils profitent du deleveraging qui entraine la baisse des prix mécaniquement. C'est tres comparable à l'effet "corner" qui apparait lorsqu'un agent immobilise une partie du flottant, qui provoque ensuite une course effreinée des vendeurs à découvert vers les rares titres disponibles pour se racheter.
Or l'économie n'a besoin ni de l'un ni de l'autre.
Elle a simplement besoin d'un retour à plus de rationalité : l'Etat doit dépenser ce qu'il perçoit , pas plus. C'est par cela qu'il faut commencer !
Vincent Benard : Zone Euro: Pour en finir avec le fantasme de la monétisation des dettes souveraines
Tout d'abord mes félicitations. Comme à votre habitude le texte est exhaustif, limpide et argumenté. C'est tellement rare, que je me sens obligé d'en faire la remarque au risque de me répéter.
Sur le fond :
Ne pensez vous pas qu'il existe une voie médiane ?
Je m'explique. Si on va au bout de votre raisonnement, il ne faut pas monétiser, meme pas un peu. Si l'on va dans cette voie, il y a deux possibilités : les états endettés remboursent un jour. Ou ils ne remboursent pas.
Avec 200% d'endettement, le Japon ne peut plus rembourser, meme en reve. La Grece ... no comment. L'Italie, j'ai des gros doutes. La France ou l'Allemagne, avec une conjoncture qui resterait acceptable peut etre mais c'est incertain. D'autant que pour ces derniers pays le taux de prélèvement est déjà de type "collectiviste" donc la loi Laffer empecherait de meilleures rentrées d'argent malgré un alourdissement de la fiscalité.
Donc, pour faire simple, on sait que, sauf cisconstances exceptionnelles, tous les Etats sus-cités ne rembourseront pas en l'état actuel des choses.
Dans ce cas, toujours selon votre raisonnement, les Etats font faillite. Et en conséquence les banques et puis en bout de chaine les epargnants. Mais quels épargnants ?
Nous savons tous que ceux qui paieront seront les moins informés, ceux à qui on avait dit "les obligations d'Etat sont sans risque" et vu la rémunération c'était le moins qu'ils pouvaient en attendre !!
Ensuite on aura les actionnaire des banques qui sont souvent des salariés de ces memes banques, ou des petites gens. Mais à la rigeur eux , ils étaient prévenus, ça fait partie du jeu.
Restent les déposants, et là c'est le gros probleme : soit l'Etat les garantit (mais avec quel argent, puisqu'il ne peut en etre créé ??) soit il ne les garantit pas. Et là il y aura un bank-run géant !!
On assiterait en fait à un énorme déleveleraging accompagnant une diminution de la masse monétaire à mon avis très rapide. Aussi rapide que pourrait l'être l'inflation sur laquelle vous alertez tout à fait justement.
A mon sens, la seule façon de faire les choses sans crise majeure, serait une voie médiane qui consisterait à substituer le deleveleraging par de la base money (ou monnaie banque centrale - donc de la planche à billet) MAIS au fur et à mesure que des efforts budgétaires (donc de reduction des dépenses pour etre clair) seraient faits. Le tout accompagné d'une diminution graduelle des ratios d'endettement autorisés et d'une augmentation des taux d'interets.
L'ensemble permettrait de "rattrapper" l'enorme erreur commise dans les années antérieures : la baisse des taux d'interets qui a accru la masse monétaire jusqu'à en faire une bulle difficile à crever sans mettre tout le monde dans la panade.
Je constate que l'idée que je vous soumets (que j'avais eu intuitivement) est celle défendue à demi-mots par l'Allemagne : monétisation douce contre rigueur forte ...
Clairement, c'est un jeu d'équilibriste. Mais c'est le seul qui permet d'éviter le drame humain que seraient :
- la déflation -la vraie, avec bank-runs et tuti quanti- (cf 1929-1931 aux USA)
- ou l'inflation (cf Weimar) vers laquelle se conduisent droit les Etats Unis, à terme, une fois que ceux qui auront trop accumulé du dollar s'en débarrasseront tous en meme temps .
Qu'en pensez-vous (si vous avez le temps de me répondre) ?
Bonjour,
"On constate que l’on a une corrélation quasi-parfaite entre la pente des taux et celle des marchés financiers !"
Non pas d'accord.
D'abord attention sur le billet les graphs sont en leger décalage de dates.
ensuite il est logique qu'il y ait une correlation momentanée puisque l'un dépend de l'autre :
- il y a une decision de baisse des taux parce que le stock baisse dans un premier temps, donc normal que ça se suive ..
Maintenant comparons :
en 2001 les taux ont fini de monter et ne bougent plus jusqu'à mi2001.
Entre temps le stock a perdu 1500 pts ..
debut 2003
Les taux continuent leur baisse (encore -1pt) puis restent flat jusqu'à 2006.
De son coté le stock prend tout de meme 2000 pts + un extra de 500 sur la lancée !
Fin 2008 : les taux sont aux plus haut depuis un an. Le stock s'est effondré de son coté , avec un rebond fort debut 2009 au moment où les taux baissent à fond.
2009 : baisse enorme du taux. Encephalogramme plat sur le stock.
Désolé mais je vois pas la correlation quasi parfaite mais bien un impact des taux sur le stock (ce qui est assez logique en fin de compte) :)
la encore puor la Grece c'est simple :
Quand on prete on regarde si l'emprunteur à des capacités de remboursement.
La Grece n'en a pas et ne remboursera pas. Point.
Les préteurs (donc nous notamment) vont l'avoir dans l'os mais la Grece ne pourra plus emprunter comme avant.
La Grece qui vivait a crédit, vivera sans credit et verra donc son niveau de vie baisser
Les preteurs ne preteront plus facilement et de façon tres restrictive. Insulter les banquiers, cracher sur la finance, le capitalisme ou je ne sais quoi d'autre ne changera pas cela.