Gilles Janssen
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Amoureux de la vie et passionné par la finance, ma conception de la vie est qu’elle ne se vit pleinement qu’à condition d’être libre, càd libre de nos schémas mentaux et donc également des attentes diverses, internes et externes, qui pèsent sur nous. Est-ce réellement atteignable ? Aucune certitude… mais s’en rapprocher me passionne.
Chacun doit construire sa vérité, que ce soit en ce qui concerne la gestion de son patrimoine ou dans la vie en général, et j’espère que mes réflexions vous permettront d’enrichir les vôtres.
« L’expérience compte plus que le résultat… …qui de toute façon nous dépasse et ne nous appartient pas »
Expérience : 15 ans dans la finance en Europe et à Hong-Kong. Indépendance financière acquise en 13 ans.
Le jeu de la vie
Audience de l'article : 2404 lecturesMais de quel amour parle-t-on exactement ? Les psychologues ont l’habitude de parler de 4 degrés dans l’Amour :
- 1er degré : « Aimez-moi », c’est le niveau infantile : « J’aime qu’on m’aime ».
- 2eme degré : « Je suis capable d’aimer » qui correspond à la découverte de notre capacité à vibrer pour les autres et à projeter notre affection vers l’extérieur.
- 3eme degré : « Je m’aime » Après avoir projeté son affection sur les autres, on découvre qu’on peut la projeter sur soi-même. Nous avions déjà parlé ici de moyens pour y accéder.
- 4eme degré : L’« Amour universel ». Après avoir reçu de l’affection, en avoir donné aux autres puis à soi-même, on commence naturellement à la rayonner autour de nous. Cela se produit naturellement, comme quelqu’un qui « vibre sa passion » va faire entrer en résonnance les gens autour de lui qui sont sensibles à cette fréquence. En ce sens, la passion est une manifestation de l’Amour universel : Un état où rien ne manque, où on se sent naturellement bien et où on se distance de la notion du temps.
La vie peut être vue comme un jeu entre l’âme et l’égo, où ces deux entités cherchent tour à tour à s’exprimer dans le monde physique au travers de notre corps :
- L’âme est comme un soleil qui vibre et irradie en permanence des hautes fréquences : l’Amour, la joie, la créativité... Ses rayons ont la capacité de dissiper les nuages.
- L’égo dispose d’une machine (le mental) qui sert à créer des basses fréquences (peurs, sentiment de manque,… ) formant des nuages qui occultent le soleil.
Lorsque le mental est trop fort, nous sommes dans l’ombre des nuages et vibrons la basse fréquence. L'activation du mental a pour effet de nous faire sortir du présent en nous projetant sans cesse dans un futur imaginaire ou dans la nostalgie d’un passé qui n’existe plus ce qui crée angoisse, regrets, dépression, sentiment d’insécurité et d’imperfection,…
Une fois les nuages dissipés, on se retrouve exposé à la haute vibration du soleil, l’Amour universel et nous matérialisons alors cette énergie dans la matière.
Notre libre arbitre – pour autant qu’on en ait un - consisterait à privilégier l’expression de l’un (peur) ou de l’autre (Amour). Certaines pratiques comme la méditation, la dévotion, yoga, la récitation ou le chant de certaines fréquences (mantras) permettent de faciliter l’accès à cette vibration. Mais l’important n’est pas de savoir comment on nomme cet état (passionné, connecté, méditatif, de grâce, de paix, silence,…) mais de garder à l’esprit que cultiver un tel état d’Amour n’est pas une finalité en soi mais un « prérequis » ou un « outil » permettant de créer une autre réalité dans la matière.
Vient ensuite la question de l’inconscient…
NB : On peut également comprendre combien capter l’attention et stimuler le mental est un enjeu marketing (et politique - pour autant qu’il y ait encore une différence) important. C’est en effet la meilleure façon de nous faire sentir « imparfait ». Cette imperfection serait évidemment comblée par le produit ou service proposé...
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