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Laurent Conte

Laurent Conte

Je m'intéresse à tout ce qui a trait à l'immobilier et l'économie. J'ai une prédilection pour les prix immobiliers, la tendance dans le neuf et l'ancien, les indicateurs de marché, les avantages fiscaux, que ce soit pour la France, mais en Europe et dans le reste du monde. J'espère vous faire partager ma passion à travers des news originales qu'on ne lit pas ailleurs dans les circuits traditionnels des grosses machines à informer.

Mon blog est : http://www.immobilier-finance-gestion.com/

Vendeurs - passer du rêve à la réalité - les vrais prix des biens

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Nombre de commentaires : 1 réaction
Chez ORPI nous avons imaginé un baromètre novateur. Notre ambition : disposer d’un outil de compréhension fine du marché et plus encore du comportement des clients. Pour ce faire, nous nous sommes appuyés sur nos 1 200 agences, sur les 82 000 biens en vente dans notre base de données et les 1,9 million de visiteurs mensuels sur le site Orpi.com. Un échantillon suffisamment représentatif pour confronter les requêtes des candidats acquéreurs et les prétentions des vendeurs.


Du prix rêvé au prix de vente

Quel enseignement retenir de notre dernier baromètre ? Il révèle notamment un écart significatif entre le prix souhaité par le vendeur et le prix réel de vente. Ainsi, au premier semestre 2012, si en moyenne, un vendeur espérait obtenir 265 000 euros de sa maison, le prix réel de vente, lui, s’établissait à 247 000 euros. Soit un delta de 18 000 euros ! De même pour les appartements, avec un prix initial moyen de 201 000 euros contre un prix de vente de 188 000 euros. Des chiffres révélateurs du fossé qui se creuse actuellement entre le prix souhaité par le vendeur et le prix réel de vente.


Mon analyse

Alors que le marché est au point mort et que les délais de vente s’allongent et dépasseront bientôt les 100 jours, les vendeurs campent sur des prix utopiques en vigueur il y a 18 mois et plus. Mais si les vendeurs n’ont jamais autant rêvé, les acquéreurs eux, sur la même période, ont été rattrapés par la réalité. Du fait de la disparition du PTZ dans l’ancien fin 2011 et des nouvelles exigences des banques (apport personnel minimum, limitation des durées d’emprunt à moins de vingt ans), leur pouvoir d’achat immobilier s’est contracté.

Les vendeurs doivent s’adapter

Face à un tel constat, mon message aux vendeurs est clair : il faut être pragmatique et s’adapter à la nouvelle donne pour vendre.C’est-à-dire proposer des prix conformes au marché, au besoin en acceptant de revoir ses prétentions à la baisse. C’est justement notre rôle en tant qu’agent immobilier : favoriser la rencontre de l’offre et de la demande. Car, rappelons-le ici, suivre le prix conseillé par un agent immobilier ORPI est incontestablement le meilleur moyen pour un vendeur de voir son projet aboutir.


Interview vidéo : Des vendeurs déconnectés du marché



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1 Commentaire

  • Lien vers le commentaire Charles Morgan mercredi, 07 novembre 2012 10:41 Posté par charles morgan

    Personnellement, je trouve cela tout à fait normal que l’on constate que le prix réel de vente des biens immobilier soit inférieur au prix demandé initialement par les vendeurs.

    Aucun vendeur ne s’attend en effet à ce qu’un acheteur paie le prix annoncé. Ils mettent toujours un prix demandé qui est supérieur à ce qu’ils veulent vraiment obtenir. Cela leur permet de garder une marge de manœuvre pour négocier. Ils savent très bien que l’acheteur essayera d’obtenir un rabais.

    Et tous les vendeurs, de leur côté, savent parfaitement qu’ils peuvent faire une offre un peu plus basse que le prix indiqué dans l’annonce. Pourquoi se priveraient-ils dès lors de négocier quelque peu s’ils savent pouvoir ainsi économiser quelques pourcents du prix à payer ?

    C’est comme cela depuis l’Antiquité, et je pense qu’il en sera toujours ainsi.

    Sauf bien sûr dans un marché de vendeurs en plein boom immobilier où tout le monde se précipite pour acheter des briques, et est prêt à payer tout de suite le prix demandé parce qu’ils sont convaincus que les prix vont continuer à grimper.

    Mais nous savons tous bien que nous ne sommes pas dans cette situation aujourd’hui.