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Laurent Conte

Laurent Conte

Je m'intéresse à tout ce qui a trait à l'immobilier et l'économie. J'ai une prédilection pour les prix immobiliers, la tendance dans le neuf et l'ancien, les indicateurs de marché, les avantages fiscaux, que ce soit pour la France, mais en Europe et dans le reste du monde. J'espère vous faire partager ma passion à travers des news originales qu'on ne lit pas ailleurs dans les circuits traditionnels des grosses machines à informer.

Mon blog est : http://www.immobilier-finance-gestion.com/

Les prix immobilier surévalués de 30% en France selon le FMI

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Nombre de commentaires : 1 réaction
Le FMI (Fond Monétaire International) estime que le prix des logements en France est surévalué de plus de 30%.

Basée sur l’analyse des 50 dernières crises bancaires systémiques, cette étude menée par Min Zhu (Deputy Managing Director du Fmi) démontre que plus de 2 fois sur 3, la chute du prix des logements est précédée par une crise financière.

 

Par ailleurs, Min Zhu précise qu’historiquement, les prix immobilier, le montant des loyers et les revenus des foyers évoluent de façon similaire. C’est aussi le principe de la courbe de Friggit.



Logique, les ménages devraient emprunter en fonction de leurs revenus et non en fonction de la plus value potentielle et à venir de leur acquisition.

 

De surcroît et si les prix immobiliers augmentent plus vite que les loyers, les ménages ne sont plus en capacité d’acheter (ce qui est le cas pour une majorité des primos accédants en France), sauf à dégrader fortement la dette immobilière des ménages - ce qui est aussi le cas en France voirsur ce blog dette immobilière des ménages.


Ainsi, les ménages dont la capacité d’emprunt est étouffée se retourne naturellement vers la location.


Néanmoins, soulignons les conditions de crédit actuelles historiquement basses qui atténuent l’incapacité des primo accédants à se lancer dans leur première acquisition.

Nous retrouvons ainsi plusieurs pays industrialisés dont le ratio prix immobilier / revenu des ménages est surévalué de 30% à 50% :


Notre beau pays n’est pas un cas isolé 

Ratio prix immobilier/ revenu des ménages

 

Nous retrouvons ainsi plusieurs pays industrialisés dont le ratio prix immobilier / revenu des ménages est surévalué de 30% à 50% :

 

Belgique +50%

Canada, Australie, Nouvelle Zélande, France, Grande Bretagne, Norvège, Pays Bas se partagent le podium avec 30% à 40%

 

 

A l’opposé, le Japon et la Corée touchés par une très longue déflation (qui a débuté dans les années 90) voient leurs prix sous estimés d’environ 40% par rapport au revenus des ménages.

http://www.abc.net.au/news/linkableblob/5517372/data/house-price-to-income-ratio-graph-data.jpg

Source Graphique : abc.net.au

Ratio prix immobilier/ loyers

D’ailleurs, nous retrouvons quasiment le même classement au regard du ratio prix immobiliers / montant des loyers.

 

Ainsi, les prix immobiliers sont surévalués de 40% à 90% par rapport au montant des loyers pour :  le Canada, la Nouvelle Zélande, la Norvège, la Belgique, l’Australie, ... et la France.

Inversement, ce même ratio est négatif pour : le Japon, l’Estonie, la Grèce, le Portugal, L’Allemagne et la Slovaquie.




http://www.idealista.com/news/archivos/styles/news_detail/public/fmi-precio-vivienda-renta-alquiler.gif?itok=ce7M7A4n

 

Ce que suggère le FMI pour limiter les bulles immobilières ?

Le FMI souligne la complexité des réglementations bancaire pour les prêts immobilier en fonction du pays choisi. Nos banques ont aussi joué à la roulette en accordant des crédits immobiliers délirants, les subprimes sont bien à l’origine de la dernière crise financière Mondiale.


Ainsi, Min Zhu suggère de mettre en œuvre une politique macro prudentielle et monétaire de régulation financière plus stricte.


En clair, rendre nos systèmes financiers plus solides et plus rigoureux sur les conditions d’octroi de crédit immobilier.


Cela obligerait les banques à détenir davantage de capital contre ces prêts, décourageant la forte exposition au secteur.


Une autre suggestion de Min Zhu consiste a mettre en place des outils de régulation basés sur les ratios dette/revenus, revenus/prix immobilier, prix immobilier/loyers permettant de réduire les folles envolées de ces dernières années.


Cette politique a été suivi par : Hong Kong qui a imposé des plafonds sur ces ratios depuis les années 1990 et la Corée depuis 2000. De plus et pendant ou après la dernière crise financière mondiale, ce sont plus de 20 états qui ont suivi leur exemple.


Au delà des gouvernement en place, Min Zhu souligne le rôle majeur de la Banque Centrale concernée dans la mise en place de ce système de régulation.


Hors, nous savons bien que les « mécanos » de la BCE ne sont pas tous des lumières en la matière.

Source : FMI
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1 Commentaire

  • Lien vers le commentaire N jeudi, 19 juin 2014 07:36 Posté par Nico455

    Les pourcetages n'ont aucune sens..... ils ne prennent pas en compte l'allongement du temps d'endettement.


    L'important c'est que si nos traite sont a peu près équivalente à un loyer, alors ca vaut le coup d'acheter quelque soit la durée du prêt.


    Dans les années 80, peu de personnes étaient endetté sur 25 ou 30 ans.


    Dans les années 80 les taux étaient à plus de 10%


     


    Le prix de l'immobilier seul n'a aucun sens, et les courbes de Friggit n'a aucun sens.


     


    Pas d'analyse de l'évolution du povouvoir d'achat des ménages sur les biens de premiere necessité, donc pas d'analyse de l'évolution de la part d'argent disponible hors immobilier.


    Si cette part à augmentée de 30%, alors les ménage peuvent mettre ces 30% dans l'immobilier tout en continuant a avoir de quoi se nourrir.


    Un analyse du nombre d'année de salaire d'un ménage VS prix de l'immo..... Quelle importance ?


    Une évolution des traites moyennes VS revenus des ménages aurait plus de sens, voir une évolution des traites moyennes VS prix moyen des loyers auraient plus de sens....