Le Costa Rica, un paradis vert qui tire plus des 3/4 de son énergie de l'eau.
Nous explorons toutes les formes de productivité, personnelle, étatique, énergétique, économique ou financière au sein des entreprises. Aujourd'hui, nous passons en revue un record, celui du champion mondial des énergies propres : le Costa Rica.
Ce pays d'Amérique centrale a battu son propre record, établi au printemps, avec 75 jours consécutifs sans utiliser de combustibles fossiles pour produire son électricité. Il affiche désormais 94 jours au compteur !
Le Costa Rica possède une richesse de sources hydroélectriques et d’énergie géothermique et a promis, en 2007, de devenir un pays 100 % neutre en carbone d'ici 2021.
De la petite centrale électrique de Plantanar et sa capacité de 2 X 8 Mégawatts...
Selon l'Institut costaricien d'électricité (ICE), entre le 8 mai et le 9 août, le Costa Rica a produit son électricité – uniquement – à partir d'une variété d’énergies renouvelables, provenant à : 78 % d'hydroélectricité, 12 % de géothermique, 10 % d’éolien et une fraction de 1 % de solaire.
Jusqu' en 2015, les énergies renouvelables ont représenté environ 93 %, selon l'ICE, de la production totale d'électricité du Costa Rica.
Une course verte qui a pris fin le 10 août, lorsque des combustibles fossiles ont été nécessaires pour répondre à un 1 % de la demande énergétique.
La production d'électricité est différente de la production totale d'énergie, qui comprend les émissions liées au transport de la population, d’un pays de près de cinq millions d'habitants.
A la centrale de Pirrís, qui posséde le plus grand barage d'Amérique centrale, et produit 134 Mégawatts.
Les émissions émises par les voitures, les autobus et les trains représentaient près de 70 % des émissions de gaz à effet de serre du Costa Rica en 2014. Le transport est par conséquent un domaine clé pour le gouvernement, s’il veut atteindre son objectif de zéro carbone d'ici 2021.
.
En passant par l'éolien.
La dépendance de Costa Rica vis-à-vis de l'hydroélectricité - qui représente environ les 4/5e de la palette énergétique du pays - est une préoccupation majeure, surtout avec des périodes sécheresse généralisée, telle qu’il l’a vécue en 2014, faisant de l’hydroélectrique une source d’énergie incertaine.
Sans oublier le solaire, ici : la ferme-solaire de Miravalles.
Lors de la sécheresse de 2014, les gestionnaires du réseau électrique à travers le Costa Rica ont été contraints d’utiliser des générateurs diesel pour l'alimentation de secours. Pour y remédier, le gouvernement ambitionne désormais de développer la géothermie et l'énergie éolienne.
Jusqu'aux projets géothermiques, ici, sur le volcan Rincon de la Vieja.
Pour atteindre son objectif de devenir un pays neutre en carbone, le Costa Rica s’attelle à réduire les émissions de combustibles fossiles et à augmenter ses puits de carbone (réservoir, naturel ou artificiel, qui absorbe le carbone de l'atmosphère et contribue donc à diminuer la quantité de CO2) en combattant la déforestation et par la mise en œuvre de projets de reboisement. Le gouvernement travaille aussi à aligner ses politiques environnementales avec une stratégie plus large de développement durable, et convertir les industries du pays vers un approvisionnement énergétique 100 % vert.
