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7 grandes idées qui vont définir le business en 2016

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Les progrès de la techno et les nouvelle problématiques sur les questions d'emploi impliquent que le travail ne sera plus jamais le même.

L’espace travail - et les règles qui définissent le travail en lui-même - sont en train de bouger rapidement. Si beaucoup de ces bouleversements sont liés au déploiement des nouvelles technologies, des problématiques que l’on croyait sous-jacentes sont maintenant en train de se révéler au grand jour. Basées sur quelques-unes des plus grandes tendances de l’année passée aux Etats-Unis, voici 7 idées essentielles qui affecteront le business en 2016.

1. Le travail à la demande et l’uberisation de l’économie va entrainer une nouvelle classification des emplois

Jusqu'à présent, les chauffeurs Uber sont considérés comme des indépendants - des entrepreneurs qui ne remplissent donc pas les conditions nécessaires pour bénéficier de certaines prestations sociales ou d’un salaire minimum garanti. Aux US, un recours collectif, les fameuses class-action, devrait aboutir à un procès en juin et permettra de déterminer si les lignes vont bouger. Il est bien difficile de croire que le statu quo demeurera.

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Bien entendu, Uber soutient qu'elle est simplement une société technologique qui met en relation des clients-passagers avec des chauffeurs indépendants. La réalité, c’est qu’Uber contrôle les tarifs de facturation, exige le maintien de standards de performance, et peut virer de son circuit les chauffeurs qui ne remplissent pas les normes de rendement imposées par la société. Si les chauffeurs indépendants d’Uber et autres obtenaient un statut d’employé, l'économie à la demande pourrait être contrainte d’emboîter le pas.

2. La réalité virtuelle va changer la façon dont nous travaillons

Une grande partie du battage médiatique autours de la réalité virtuelle et de la réalité augmentée a été lié à sa valeur de divertissement. Pourtant, ces casques de réalité virtuelle, qui doivent débarquer cette année, ont un énorme potentiel pour changer le travail tel que nous le connaissons aujourd’hui. Le travail manuel deviendrait plus facile avec la réalité augmentée, avec, par exemple, une paire de lunettes intelligentes qui pourrait fournir aux charpentiers les plans de constructions, ou des schémas détaillés pour des électriciens. Cela implique également une diminution des durées de formation nécessaires.

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Ainsi, ce casque tournant sous Android donne aux équipes d’ingénieurs et d’ouvriers une vue complète de leur chantier. Médecins et chirurgiens pourraient avoir des renseignements médicaux en temps réel sur leurs patients et ainsi facilement surveiller les signes vitaux. Des sociétés telles que Google et Microsoft ont sauté dans le bain de la réalité virtuelle, alors qu’Apple vient d'embaucher un ponte, Doug Bowman, un professeur et chercheur spécialisé dans la réalité virtuelle et augmentée.

3. Les appels pour une plus grande diversité dans les entreprises high tech vont se faire plus pressants 

Les chiffres sont sans appel : 13 % de la population des Etats-Unis est noir, mais dans les effectifs de la Silicon Valley, cette proportion tombe à moins de 1 %. Le problème est aussi vieux que le secteur en lui-même. Mais ce problème a réellement fait surface au cours des deux dernières années, quand la Silicon Valley a commencé révéler ses statistiques démographiques : des géants comme Apple, Google, Facebook et Twitter tournent tous autour de 70 % d'hommes et de 80 à 90 % de blancs ou d’asiatiques. 

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Le manque de diversité est particulièrement préoccupant compte tenu du fait que 5 des 9 premiers et 10 des 25 meilleurs jobs aux Etats-Unis sont dans le secteur high-tech, selon le site spécialisé Glassdoor. Bon nombre des principaux acteurs prétendent faire quelque chose à ce sujet – ainsi, par exemple, les sociétés high-tech commencent enfin à recruter à l'école des sciences informatiques de l'université d’Howard – même si les résultats ne sont pas encore visibles. Aux US, la volonté d'embaucher plus de femmes, de noirs ou d’hispaniques demeurera en 2016 l'un des défis publics les plus fort dans de le secteur high-tech.

4. La transparence sur les données réelles de rémunération va devenir la norme

L'idée de laisser tous les employés connaitre les salaires des uns et des autres peut être terrifiante pour un patron ou un chef de service. C’est un « mal » qui semble pourtant nécessaire. Une étude de satisfaction sur l’emploi en 2015, menée sur 70 000 travailleurs US, a montré que la façon dont les personnes perçoivent leur salaire est plus importante que le salaire réel en lui-même. En outre, plus les employés ont des infos sur pourquoi ils sont payés à tel ou tel niveau de rémunération, moins ils sont susceptibles de quitter l’entreprise. Un facteur qui peut notamment entrer en jeu dans des startups à court de cash, où les employés sous-payés pourraient être plus disposés à rester pour la bonne cause - tant qu'ils peuvent voir ce qui se cache derrière leur rémunération. Dans les grandes entreprises, une alternative moins maladroite qu’une totale transparence pourrait se traduire par la communication des salaires médians pour chaque type de poste.

5. L’intelligence artificielle va devenir beaucoup moins effrayante

Un récent rapport du World Economic Forum estime que l'intelligence artificielle (IA), et les robots vont faire disparaître 5 millions d'emplois d'ici 2020. Et beaucoup de personnalités, comme Bill Gates et Stephen Hawking, mettent en garde face à l’arrivée à court terme de robots tueurs de jobs. 

Cependant, pour l’année 2016, certains experts estiment que l’intelligence artificielle va être un élément bénéfique pour l’économie plus qu’un facteur de nuisance. En plus d'agir comme un assistant personnel, la technologie permet de traduire instantanément les conversations Skype, de transcrire automatiquement de l’audio sur YouTube, ou d’identifier et bloquer les images obscènes sur Twitter.

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Qui plus est, après Google et Facebook, Microsoft a annoncé lundi 25 janvier que son outil d’intelligence artificielle, CNTK, serait désormais en open source, ce qui signifie que son code source est désormais librement et gratuitement accessible à tous. Le but est de stimuler l'innovation. Mais ces entreprises ont aussi intérêt à ce que leurs outils soient massivement utilisés, afin que leurs propres normes se propagent en étant prises en compte par le plus grand nombre de développeurs. Sur le plan économique, avoir la possibilité d'utiliser des logiciels et des algorithmes déjà existants, au lieu de partir de zéro, rendra la techno beaucoup plus accessible aux entrepreneurs - ce qui pourrait engendrer une explosion des startups d’AI dans un avenir proche.

6. Les avantages « excentriques » pour les employés deviendront la norme

Des entreprises US qui offrent des salles pour faire la sieste et deux semaines de congé de paternité : c’était l’année dernière. Aujourd’hui, ces sociétés vont encore plus loin dans les avantages qu’elles promettent à leurs employés. Certaines entreprises paient actuellement la facture pour les employés qui embarquent enfants et nounous lors des déplacements professionnels. Cette tendance est appelé à ce répandre de plus en plus. Ainsi, Netflix a commencé à offrir un congé maternité ou paternité pendant un an après la naissance ou l’adoption d’un enfant. Les amoureux des animaux ne seront pas en reste, et n’auront plus beaucoup de mal pour trouver des sociétés qui encouragent les employés à venir travailler avec leurs animaux de compagnie. Quand aux jeunes diplômés américains, qui se présentent sur le marché du travail avec une dette moyenne de 35 000 $, ils seront soulagés d'apprendre que des entreprises telles que PricewaterhouseCoopers offrent maintenant de rembourser leur prêt étudiant. Cette tendance devrait se poursuivre en 2016. Avec un taux de chômage US au plus bas depuis 15 ans, cela signifie que les employeurs vont se battre pour recruter des étudiants endettés et fraichement diplômés.

7. L’année de l’Internet des Objets

L’Internet des Objets (IdO) est un secteur explosif. Ceux qui veulent approfondir le sujet, retrouveront dans notre article d’hier les prédictions, les chiffres et les tendances.

Les objets connectés ne sont plus de simples dispositifs de communication Wi-Fi. En 2016, les consommateurs attendent que tous les appareils –de la maison au bureau en passant par la voiture - soient en mesure de se connecter à Internet, et de s’interconnecter entre eux.  

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Les cafetières vont commencer à préparer votre café une fois que l’alarme de votre smartphone s’est déclenchée, votre casque sans fil se souviendra de vos goûts musicaux, tandis que vos amis et collègues qui vous attendent recevront une notification automatique pour les prévenir que vous êtes coincé dans un embouteillage. Le cabinet d'études Gartner prédit qu’il y aura 6,4 milliards de d’objets connectés en 2016, soit une augmentation de 30 % par rapport à l'année dernière. Ce nombre devrait passer à 21 milliards d’ici 5 ans. Il faut s’attendre à voir de grands mouvements sur ce marché. Entre les géants de l’high-tech déjà établis et certains acteurs tout neuf, la bataille du l’IdO fera rage – tous vont en découdre pour accueillir l’IdO et ses gigantesques volumes de données sur leurs clouds.

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