Le financement des retraites en semble plus assuré
« En dépit de signes encourageants témoignant d’une reprise économique, la dernière crise mondiale aura des répercussions à long terme pour des millions de personnes qui ont dû puiser dans leur épargne de retraite et parfois accumuler des dettes« , constate la banque HSBC dans le 8e volet de son étude mondiale sur « l’avenir des retraites ».Ainsi, sur 16 000 personnes interrogées dans 15 pays, 2 actifs sur 5 (40 %) affirment avoir arrêté d’épargner ou avoir réduit leur épargne retraite pendant la crise.
L’enquête met en avant un « réalisme exacerbé » chez les Français : 47 % des actifs français (contre 28 % à l’échelle mondiale) estiment qu’ils sont moins capables d’économiser de l’argent aujourd’hui qu’il y a un an, et près de 2 actifs français sur 5 (38 %) ont moins confiance en leur avenir financier que l’an dernier. C’est le pourcentage le plus élevé de tous les pays interrogés.
Cela étant, la retraite demeure un sujet de préoccupation des Français et 1 sur 2 (52 %) affirme encore préparer spécifiquement sa retraite, l’assurance-vie restant le produit privilégié. Ceux qui n’épargnent pas spécifiquement pour leur retraite le justifient par le remboursement d’un prêt immobilier (25 %) ou le remboursement d’autres dettes (19 %).
Alors que les Français ont parfaitement conscience de la faillite imminente de la pyramide de Ponzi des régimes obligatoires de retraite, pourquoi continuer à handicaper tout à la fois l’activité économique par des cotisations qui participent grandement au coût délirant du travail en France et les actifs eux mêmes qui seraient bien plus à même de gérer leur retraite si ils percevaient leur salaire plein? Parce qu’il faut s’assurer du vote de l’actuelle génération de retraités qui a mis en place ce système délirant et qui restera dans l’histoire comme la « génération parasite ». Ce sont les générations qui travaillent actuellement ou qui travailleront dans les décennies qui viennent qui paieront directement, par la faillite des caisses, et indirectement, par le remboursement de la dette d’Etat, les retraites dorées de la génération soixante huitarde.