Bruno Napoli
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Tout jeune quinquagénaire, originaire du sud de la France, ayant grandi en Afrique de l’Ouest entre 1977 et 1987 (Mali, Gabon, Sénégal et Côte d’Ivoire), titulaire d’un BEP et CAP en Electromécanique (2 ans après la 3ème), ayant passé 25 ans à Paris, pas mal voyagé en Amérique du nord, et récemment expatrié à Hong Kong depuis la Fin 2018. Je bosse actuellement dans l’industrie de la lumière.
Je suis passionné de nouvelles technologies, surtout dans le monde de la HiFi, la vidéo, le Home Cinéma et depuis 10 ans maintenant la Domotique. Ces dernières années je me suis beaucoup intéressé aux implications des smart technologies avec les assurances, la cybersécurité et la géopolitique. J’écris depuis 5 ans dans plusieurs revues et blogs professionnel Français, Américain et Asiatiques sur le sujet.J’ai presque toujours été entrepreneur dans ma vie, j’ai monté plein de petites et moyennes boites et projets en France qui se sont toutes cassées la gueule. J’ai donc mon diplôme universitaire de “Tombe, relève-toi, améliore-toi et recommence”.
Je suis connu pour ne pas avoir ma langue dans ma poche, mais ouvert d’esprit et toujours prêt à reconsidérer mes pensées. A travers mes articles je vais tenter de vous faire partager mes analyses et vous faire comprendre les opportunités qu’il pourrait y avoir dans cette industrie.
Je vous souhaite une bonne lecture.
Les objets connectés sont ils les nouvelles armes de dissuasion massive !
Audience de l'article : 1952 lecturesJe suis persuadé qu’en l’état actuel des choses, une maison connectée est dangereusement vulnérable. En effet, les règles qu’un particulier met en œuvre pour sécuriser informatiquement sa maison sont si faibles voire inexistantes, que le moindre petit hackeur à la croix de bois pourrait s’y infiltrer à distance et y mettre le feu. Changeons d’échelle maintenant, imaginez ce que ça pourrait donner avec une armée de hackeurs, des militaires avec le budget adéquat aux services d’un état. Un état qui se saisirait d’une opportunité technologique bienvenue et qui se préparerait à une guerre d’un tout autre genre.
Imaginez cette partie d’échec au niveau mondial, avec des pions, de la domotique en l’occurrence, que l’on dispose sur un échiquier géant. Des batailles qui ne se gagnent non plus avec des missiles balistiques mais avec des nouvelles technologies, le tout sans envoyer un seul de ses soldats au combat.
Imaginez que quelques fabricants de renommée mondiale, tous originaires d’un même grand état souverain auraient conquis, envahi le monde avec de très bons produits Smart Home, des smartphones ou assistants vocaux… Vous la voyez arriver l’embrouille ? En cas de conflit, l’état qui a placé le plus de smart gadgets chez son ennemi pourrait le menacer d’en prendre le contrôle total.
Imaginez ce que pourrait dire un chef d’état à son homologue ennemi. «Ton pays est infesté par des dizaines de millions d’assistants vocaux ainsi que les centaines de millions de téléphones portables qui proviennent des marques de mon pays. Je contrôle ces marques et je pourrais lancer une attaque domotique à distance sur toutes les maisons, bureaux, usines, et sites industriels. J’allume absolument tout les appareils électriques, je crée un appel de courant massif, ton réseau de distribution saute parce qu’il n’est pas prévu pour ça, et je te crée le plus gros blackout de tous les temps. J’ai calculé que tu mettras 6 mois à t’en remettre. Merci d’avoir choisi la technologie de mon pays by the way…»
Il a le choix des armes ce président, le pays de son ennemi est infiltré par sa technologie. Pourquoi il s’embêterait à envoyer des bombes sur des centrales nucléaires et prendre le risque d’une pollution incontrôlable dont les nuages radioactifs pourraient se retourner contre lui au gré des vents ? La domotique est bien plus efficace.
Et les fabricants me direz-vous ? Vont-ils accepter que l’on utilise leur techno pour faire la guerre ? Mais vous croyez quoi, bandes de naïfs ? Du nord au sud, de l’est à l’ouest, et même s’ils s’en défendent mordicus, n’importe quel patron d’entreprise qui a développé un réseau social qui cartonne, qui fabrique des smartphones ou des assistants vocaux, ou n’importe quel FAI voit forcément arriver un jour ou l’autre des hommes en noir avec un insigne du gouvernement pour l’emporter dans un bureau avec un éclairage glauque et lui faire une proposition qu’il ne pourra pas refuser. Ils collaboreront pour des raisons de sécurité nationale. Point barre. Regardez donc les infos, ces patrons et chefs d’états se rencontrent au grand jour très régulièrement. Vous croyez que c’est pour jouer aux dominos ?
On peut tout faire avec la domotique dans le cadre d’une guerre. Créer une véritable panique et rendre les habitations ou des sites incontrôlables et inutilisables, ou plus rigolo, diffuser des vidéos et messages audio de propagandes sur tous les écrans et enceintes d’une maison, dérégler les thermostats, faire clignoter les éclairages en pleine nuit, changer constamment tous les mots de passe Wi-Fi... On peut rendre fous les habitants d’un pays.
Maintenant, sans même aller chercher dans un conflit, on est en droit de se poser une question : Est-ce que notre propre état, qui contrôle tout en utilisant les backdoors que les fabricants sont obligés de mettre à disposition, pourrait influer sur nos humeurs ou nous contrôler en utilisant la domotique et des messages subliminaux audio, vidéo ou lumineux, histoire de nous calmer, nous énerver, nous rendre plus ou moins dociles…
Bref, du plus anecdotique au plus dangereux, la sécurité dans la domotique devient plus que jamais un enjeu crucial.
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