Henri Dumas
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Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
Une justice aux ordres ? Même pas sûr.
Audience de l'article : 1544 lecturesBien plus, elle vitupère et dénonce les procès arrangés chez les autres, quand bien même aucun français ne serait impliqué.
La France se prend pour un pays de droit, qui aurait une justice sinon parfaite du moins sincère et respectable parce qu'elle-même respectueuse des justiciables.
Tout faux
Un simple petit test vous donnera une idée de ce que la justice pense des justiciables. Vous téléphonez au standard de votre TGI, et vous demandez, par exemple, ce qui est parfaitement votre droit, une date d'audience pour délivrer une citation directe. Puis, téléphonez-moi pour me dire le résultat.
Pour pimenter la chose, si vous êtes joueur, dites que c'est pour citer à comparaître le Préfet, ou le Trésorier Payeur Général. Puis, refaites la même expérience en disant qu'il s'agit de votre patron ou d'un promoteur. Déjà vous aurez une petite idée de l'ambiance.
Le pire est à venir.
Il parait que Poutine, et je veux bien le croire, utiliserait la justice pour faire disparaître à coup d'années d'emprisonnement ceux qui le gênent.
Effectivement, c'est très mal, mais, quelque part, on sent un motif, une raison à ces abus judiciaires. C'est presque une consolation.
En France, rien de tout cela, la justice vous ruine sans aucun motif, uniquement parce qu'elle l'a décidé, elle considère que c'est normal, que ça vous fera les pieds.
La justice chez nous est à la tête du client, même pas aux ordres du politique.
C'est tout à fait librement qu'elle s'empare de la première pensée commune venue et vous défonce la gueule grave.
La justice en France n'a nullement besoin d'ordres pour être parfaitement arbitraire, disons qu'elle est "auto-arbitraire".
Par exemple
Un inspecteur des impôts dopé aux résultats, motivé par ses perspectives personnelles de carrière qui sont inversement proportionnelles à votre tranquillité, se pointe chez vous.
Je passe sur son contrôle, vous connaissez. Le résultat vous ruine, alors que les motifs sont complètement fantaisistes, faux à ne pas abuser un élève de troisième en stage lycéen chez un expert-comptable.
Cependant, confiant, intoxiqué par le discours dithyrambique de nos élus sur la justice, vous ne vous inquiétez pas pensant qu'elle va passer, que cet inspecteur inconséquent, prêt à ruiner 40 ans de votre travail, va être remis à sa place. Vous rêvez, vous allez bientôt cauchemarder.
Vous voilà face à ce qui se fait de mieux en termes de "justice-canada-dry", qui a l'air d'être de la justice, qui parle comme la justice, qui siège comme la justice, qui prétend être la justice, mais qui n'en est pas.
A l'intérieur de cette organisation tueuse d'entrepreneurs, aveugle au malheur qu'elle distille à longueur de faux jugements, à la mort économique qu'elle distribue à tour de bras, il y a le must : le rapporteur public.
Celui-là, c'est le pompon sur la pouponnette.
Chaque fois que je suis obligé de le subir je me dis que je viens d'assister au pire, et bien non, le pire est toujours à venir, la fois suivante c'est "plus pire" comme disent les enfants.
Cet homme ou cette femme -- appelons les ainsi, même si les êtres humains sans aucune compassion, sans respect pour ceux qu'ils abattent froidement, mériteraient d'être appelés autrement – sont un monde à part.
Ils siègent aux Tribunaux et Cour Administratifs, alors que l'Europe a clairement exprimé son désaccord à leur sujet. Elle considère, à juste titre, qu'ils sont juges et parties.
Cette désapprobation ne les gêne absolument pas. A chaque audience ils pérorent, récitant monotonement des conclusions dont vous n'avez pas eu connaissance, qui parlent de vous, de votre affaire.
En les écoutant, si vous avez l'ouïe fine, vous tombez du cinquantième étage. Vous ne reconnaissez pas votre dossier, tant ils vont avoir transformé la réalité de votre vie, de votre entreprise, de vos comptes, pour les faire coïncider avec les délires pilleurs de l'inspecteur des impôts qui vous a redressé.
Qui leur donne l'ordre de ces bassesses, de la sacralisation juridique de pillages minables ? Personne, c'est ça le drame.
Ils sont simplement animés par l'esprit de corps, la haine du capital, la doctrine collectiviste, la folie égalitaire, pour aboutir à votre destruction, symbole pour eux de leur utilité.
Le dernier que j'ai rencontré m'a scotché, du coup je le poursuis pour faux devant le Tribunal Correctionnel, je m'attends au pire en termes de représailles.
L'avantage c'est qu'au point où j'en suis, je m'en fous. Ils m'ont tant pris, si mal traité, de façon si injuste, que je m'en fous vraiment.
En cliquant sur ce lien vous pourrez lire ma plainte en cours de formalisme : LIEN
Cordialement. H. Dumas