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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Un peu de politique fiction : l'effondrement du monde occidental

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Avant d’imaginer la suite nous devons prendre en compte deux constats

D’abord le danger de la démocratie, qui tient aux revirements stupéfiants de l’opinion publique — nous-mêmes — que l’on appelle par démagogie : “le peuple”.

Nous en avons un exemple sous les yeux. Rappelez-vous, il y a trois semaines une personne avec un masque dans les allées d’un hypermarché faisait à minima sourire voire éveillait la méfiance, aujourd’hui la même personne au même endroit, sans masque, soulève la réprobation voire carrément l’hostilité.

Ensuite le danger du zèle collaboratif qui tient au désir opportuniste de certains d’en rajouter pour se distinguer et attirer à eux une approbation qui leur donne l’illusion d’exister.

Ainsi du journaliste ou homme de média qui se prétend exemplaire alors qu’il ne fait qu’amplifier des réactions douteuses face à une peur collective, transformant en boulevard les routes sinueuses de la délation.

Le cas de la crise du Coronavirus

Tout le monde a compris que l’affaire du coronavirus n’est pas responsable des crises de notre démocratie et de notre économie. Qu’au contraire ce sont ces dernières qui génèrent une catastrophe sur fond de virus, que nous aurions dû être capables de maîtriser.

Pendant que les risques des virus et les moyens de les contrer étaient connus ; nos démocraties, avilies par les surenchères de l’égalitarisme, s’employaient à distribuer nos ressources à ceux qui criaient le plus fort au lieu de les laisser entre les mains de ceux qui les ont créées, qui pourtant ont prouvé ainsi leurs capacités prévisionnelles et leur résistance à affronter les difficultés ; nos démocraties ne se sont pas préparées à une pandémie pourtant certaine.

Ainsi, pris au dépourvu, le monde occidental se retrouve confiné globalement et de la pire manière.

Ou comment l’égalitarisme nous propulse dans l’individualisme de bas étage, le pire, généré par la peur et non par les nécessités de conquête ou la compétition, alors bénéfiques à tous.

C’est ainsi que les plus humbles travaillent, s’exposent, ou sont confinés dans des conditions difficiles, pendant que les plus près du pouvoir, les puissants souvent fautifs, se confinent, sont planqués et se croient à l’abri du virus.

La réalité globale.

L’économie occidentale est au bout du rouleau.

La principale raison en est l’égalitarisme qui a fait du capital son ennemi et de sa répartition par l’impôt son credo.

Comme nous avons eu déjà l’occasion de l’exprimer c’est absurde, le capital est le levier du progrès, en tout. Consistant à acquérir puis à transmettre, capitaliser au sens premier est la base de l’humanité, en économie évidemment, mais aussi en sciences, en culture, en philosophie, en médecine, etc…

La destruction du capital détruit l’activité humaine qu’il sous-tend, quelle qu’elle soit.

L’égalitarisme de son côté, ennemi irréductible du capital, anéantit toutes les activités qu’il touche, aussi l’économie évidemment, mais encore la culture, les sciences, le sport, etc…

Le conflit intellectuel et politique entre les deux, capitalisme et égalitarisme, aurait pu être sain, s’il avait eu lieu. Mais la démocratie — l’opinion publique — le fuit systématiquement. Il n’est jamais sur la table. Sans doute parce qu’il n’est pas possible sans déboucher sur l’affrontement physique, tant les positions sont tranchées, inconciliables.

C’est ici qu’intervient le diable.

La redistribution aveugle a échoué dans les pays collectivistes, elle a fini sur une faillite qui était inévitable. Dans les pays capitalistes, individualistes, l’extrême richesse atteinte a pu faire croire que capitalisme et égalitarisme étaient compatibles.

Les hommes de l’Etat, dépendants du peuple, donc de l’opinion publique, ont finassé pour obtenir ou garder leur pouvoir honorifique.

Disons qu’ils ont triché et accepté de faire croire que l’on pouvait à la fois être égalitariste et capitaliste.

Pour cela ils ont utilisé à outrance : le crédit, c’est lui le diable.

Les avantages immédiats étaient nombreux. Protection immédiate — mais relative — du capital, distribution apparente facilitée.

Mais le crédit est un levier amplificateur du bien ou du mal. Utilisé sans possibilité de retour, sans remboursement, il est un amplificateur du mal.

Or la redistribution est sans retour économique, ne favorisant au mieux que la consommation qui, en capital, est à enregistrer dans les pertes.

Aujourd’hui la vraie crise est la crise du crédit du monde occidental, incapable d’être remboursé, qui va anéantir les monnaies occidentales et redistribuer les cartes mondiales du pouvoir économique.

Essai de politique fiction

Objectivement, l’effondrement de l’économie occidentale par la masse de crédits en défaut est acté.

“Le peuple” en est-il conscient, peut-il l’admettre ? Non.

Les hommes de l’Etat n’ont que deux alternatives, faire ce que veut le peuple ou avoir l’envergure de le convaincre de faire autrement. Ne l’oublions pas : l’Etat n’existe pas.

Lors de la traversée de notre dernier grand trouble, deux hommes de l’Etat ont prétendu représenter l’Etat. Le premier Pétain est arrivé légalement avec l’assentiment de la majorité du peuple, le deuxième De Gaulle s’est autoproclamé illégalement, il a été condamné à mort le 2 Août 1940 par le représentant légal. On connait la suite, donc la relativité de cette idée d’Etat.

Foin du peuple, de la démocratie, de tous ces faux-semblants, il reste : la faillite de l’économie. Ça, c’est du concret.

Reprenons la même époque que précédemment.

Les allemands sont ruinés, pour des motifs qui ne sont pas exactement comparables, lors de la république de Weimar.

Quelle réponse fournit alors la démocratie : le peuple, l’opinion publique ?

Le peuple n’assume pas cette réalité, en partie générée pourtant par les suites de la guerre que son Etat avait provoquée. Le peuple envisage comme réponse le simple pillage.

Pour cela il désigne ceux qu’il veut piller et les accable de mille maux : les juifs.

Puis il met à sa tête des voyous peu regardant, des pillards. Ces voyous, avec l’onction du peuple, de l’opinion publique, vont dans un premier temps piller les juifs puis, pour tenter de justifier leurs pillages, les éliminer.

Notre avenir a deux voies possibles

La première consisterait à reconnaître la réalité de la situation, ses origines, à rectifier le tir, à favoriser l’initiative privée, à oublier l’égalitarisme, à favoriser la compétition, le mérite, à protéger le capital, etc… Aucune chance que cette solution soit choisie par “le peuple”.

La deuxième consiste à faire du pillage, déjà légalisé, le pivot de l’organisation sociale.

Les victimes ne seront pas sélectionnées à l’aide d’excuses raciales.

Les victimes sont déjà sélectionnées. Il s’agit des possédants, déjà répertoriés à Bercy, fichés, encartés, en tous biens mobiliers et immobiliers, en revenus ou capitaux.

Il ne reste plus qu’à élire les voyous qui, prenant alors possession des fichiers de Bercy, n’auront plus qu’à utiliser la force mise à leur disposition pour passer à l’acte, au nom de l’Etat bien sûr, avec l’accord du “peuple”.

La boucle est presque bouclée, c’est pour demain, voire cet après-midi.

Les survivants auront la satisfaction, après la destruction totale du pays et s’il se relève, de juger et de condamner les responsables. Dommage je suis trop vieux, je n’y serai plus, alors que je les connais.

Bien à vous. H. Dumas
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