D’un côté le collectivisme bureaucratique, de l’autre la liberté individuelle.
Clairement les religions sont collectivistes, leurs bureaucraties ou “églises” sont redoutables, capables d’oppresser les individualités en toute “bonne conscience”, avec l’adhésion paradoxale des croyants eux-mêmes.
Rome, fille ploutocrate de la Grèce, fut l’apogée du développement des individus, basée sur la formule de Socrate : “Connais-toi toi-même”.
Le christianisme, collectivisme de la croyance où les dieux individuels disparaissent au profit d’un Dieu global dont chacun est une partie, a généré une église bureaucratique qui a oppressé l’individu pendant deux mille ans, qui continue sous des formes déviantes.
Le christianisme a eu raison de Rome.
Lorsque L’URSS s’est effondrée, son poison collectiviste — lié à la puissance de l’Occident — s’est répandu à travers tous les continents, alors que pourtant Soljenitsyne avait signalé la nuisance bureaucratique du communisme.
Le Christianisme était la collectivisation des dieux, de l’esprit, le communisme celle des biens, de la matière.
Le problème commun à ces deux collectivismes est qu’en détruisant l’individu au profit de leurs bureaucraties ils détruisent tout simplement la vie qui, par essence, ne peut qu’être individuelle ou ne pas être.
L’idée collectiviste de la croyance, le christianisme, en broyant les individualités a apporté la misère intellectuelle, la pénurie de la pensée.
L’idée collectiviste des biens, l’égalitarisme communiste, broie aussi les individus et porte irrémédiablement vers la pénurie matérielle, son apogée paraissant être l’écologie.
Il n’est que deux choix pour l’homme :
- L’individualisme porteur de progrès et d’abondance, mais aussi de dominations individuelles qui peuvent être dramatiques pour les dominés
- Le communisme porteur d’égalité, mais aussi d’une bureaucratie générant oppression individuelle et pénurie destructrice.
COVID ne nous en montre pas le chemin, qui dans sa résonance mondiale exacerbe le conflit entre attitude collectiviste et individuelle, toutes nations ou organisations confondues.
Le collectivisme ne peut exister qu’à travers la force, l’individualisme à travers l’étique, la morale. Peuvent-elles s’imposer, elles, autrement que par la force ?
C’est tout le problème. Disons qu’il est circulaire, voire sphérique. Il cherche sa quadrature.
Bien à vous.