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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Nous y voilà. Pour de bon.

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Il est 23H, je viens de voir la dépêche sur Yahoo.

Le FMI appelle à s’attaquer à la montée des inégalités. La traduction, en français de tous les jours, est : “Vous pouvez lâcher les chiens et massacrer fiscalement votre population”. C’est le début du génocide autorisé des “riches”.

Le FMI prend conscience que la démagogie de notre économie, prise en étau entre la folie dépensière de notre faux système démocratique et la rapacité des affairistes qui lui sont associés, n’est pas maîtrisable.

Les économies sur le train de vie des Etats : irréalisables. Sur le financement de l’obèse fonction publique : irréalisables.

La limitation du crédit, l’arrêt de la création de la fausse monnaie : impossible.

La relance par l’économie privée, l’industrie et le commerce libres : totalement impossible. Il n’y a plus les compétences, les envies, les énergies, les arbitres nécessaires, les juges, pour organiser cette économie.

Alors, fuyons. Fermons les yeux. Nous finirons bien par arriver quelque part, nous verrons alors dans quel état nous serons, pense le FMI. L’hôpital FMI se prononce pour l’euthanasie et l’accompagnement doux de la mort de nos économies occidentales.

J’ai envie de pleurer face à ce gâchis. Pas pour moi bien sûr, mais pour tous ces jeunes gens qui vont se retrouver face à une faillite globale qui engloutira leur génération.

Je pense souvent à ceux qui sont nés au début du dernier siècle en URSS et morts à la fin du dit siècle, quel calvaire. Evidemment, certains me diront qu’il est sur cette terre des populations encore plus mal loties. Certes, mais alors ce sont souvent les données géographiques qui les mettent en difficulté, pas leur connerie, pas leur médiocrité, pas leur veulerie. Au contraire, ces populations, bien qu’affrontant des conditions redoutables, sont fières et dignes. Alors que nous sommes veules et couchés.

Nous sommes donc partis pour devenir, rapidement, les esclaves de ceux qui travaillent, thésaurisent, s’enrichissent. Gras comme des ortolans, nous allons faire les délices de nos futurs maîtres.

Qui seront-ils ? Une horde sauvage de religieux portée par la richesse pétrolière, une armée asiatique portée par les gains de son travail de fourmis, des africains, des indiens ? Peu importe, ils auront au moins le plaisir de se venger de tant d’années où nous les avons volé pour le plus grand profit des moins regardants des nôtres.

Un monde se clôt, sous nos yeux. Je l’avoue, je n’en reviens pas.

Et pourtant, l’indifférence : je la vis tous les jours. L’injustice aussi. L’incompétence : je la croise constamment. S’y ajoutent la prétention et la suffisance.

Toutes ces choses, qui précèdent systématiquement les faillites, sont notre environnement journalier. Alors, pourquoi suis-je surpris ? Je ne sais pas, je n’ai pas de réponse. Je suis tout simplement et très ordinairement malheureux, inconsolable.

Je vais me coucher, sans espoir de dormir. A plus tard.

Bien cordialement. H. Dumas
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