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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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MEDIAPART, cet égout journalistique à ciel ouvert

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Mediapart dont il faut au préalable rappeler que ce journal est né d’une fraude fiscale à la TVA qui lui a permis de trouver la trésorerie nécessaire à sa pérennité en s’affranchissant du taux payé par ses confrères pour s’aligner sur celui de la presse écrite. Un écart de l’ordre de 15%, de plusieurs millions d’Euros.

Sa montée rapide en puissance lui a permis de faire voter une loi faisant de sa fraude la règle, battant ainsi sur le poteau ce pauvre Cahuzac qui malgré des efforts louables entrepris ne put jamais faire en sorte que les planteurs de cheveux puissent avoir légalement un compte à Singapour.

Né de la fraude Mediapart en est devenu le pourfendeur, un vilain petit côté chasteté proclamée du célibat ecclésiastique.

Devenu le mur des cons national de la haine fiscale Mediapart dézingue à tout va.

La nouvelle mouture fiscale d’une administration aux abois qui fait de l’optimisation fiscale un délit lorsqu’elle est pratiquée par le contribuable à son profit et un acte civique lorsqu’elle est pratiquée par un contrôleur fiscal au profit de l’administration…

— Ah oui parce que ne perdons pas de vue que le maquis juridique de la fiscalité française, et un peu mondiale, permet de trafiquer légalement la réalité comptable d’une entreprise au profit de l’entrepreneur ou au profit du fisc, au choix. Au profit de l’entrepreneur c’est mal, au profit du fisc c’est bien, mais dans les deux cas cela ne correspond à aucune réalité économique et comptable —

…Je disais donc que la nouvelle mouture législative concernant l’assimilation de l’optimisation fiscale à une fraude fait le miel de Mediapart, en plein dans son fonds de commerce de feuille de chou à scandale.

La victime du jour est Dany Boon.

L’histoire de cet acteur passionne Mediapart, enfin pas vraiment son histoire plus précisément celle qu’invente Mediapart.

Les faits sont les suivants

Porté par cette foi étrange qui habite artistes et créateurs Dany Boon a bossé comme un forçat pour un résultat mitigé au départ.

La ténacité aidant il a fini par rencontrer le succès et même le haut de l’affiche avec un film : les Ch’tis.

Film dont les conséquences furent que des millions de personnes dépensèrent chacune un peu d’argent pour aller rire un bon coup sans regret en sortant de la projection, incitant même familles et relations à en faire autant.

Ainsi Dany Boon devint très riche.

Traduction par Mediapart

Les spectateurs de ce film ne doivent rien à M. Dany Boon, c’est lui qui est leur débiteur du fait qu’ils aient bien voulu aller rire dans la salle de cinéma qui projetait son film plutôt que dans une autre.

Ainsi l’argent récupéré par ce film n’est pas la propriété de M. Dany Boon, mais bien celle des spectateurs, M. Boon doit donc rendre cet argent, non pas aux spectateurs qui eux l’ont bel et bien perdu — heureusement qu’ils ont rigolé — mais au fisc qui — on se demande bien pourquoi — les représente et leur rendra à sa façon, c’est à dire jamais.

L’histoire qu’aimerait raconter Mediapart

Dany Boon est un extraterrestre que le hasard a gâté en le gratifiant d’un énorme succès qui ne lui doit rien. Évidemment les gains de ce succès sont appelés à se dissoudre dans l’éther mystérieux de l’économie et M. Dany Boon doit retomber dans l’oubli et la misère statutaire de tout artiste qui se respecte, en dehors de certains politiquement corrects.

La vérité n’est pas celle-là

En fait M. Dany Boon est bien placé pour connaître l’énorme engagement que demande la quête du succès et les incertitudes du résultat. Il connaît aussi les difficultés à obtenir un capital pour mettre en œuvre des idées. À partir de ces constats il gère au mieux son capital avec la conscience de sa fragilité. Pour pouvoir vivre et continuer à créer, sans pour autant en arriver à traficoter avec la TVA, il reste dans le cadre de la loi qu’il optimise.

Il a juste un tort, il ne défend pas publiquement sa position mais abonde dans l’idée qu’il est le débiteur de ceux qu’il fait rire, dommage.

Quoiqu’il en soit il n’est pas dans la logique de M. Plenel dont on ne connaît ni le salaire, ni le capital personnel, mais uniquement la moustache. Celui-ci à l’inverse du richissime Canard Enchaîné trouve sa gloire et sa légitimité dans la misère ordinaire, au moins apparente.

Bien à vous.
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