Henri Dumas
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Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
Macron au Liban c'est Tintin au Congo, l'humour en moins.
Audience de l'article : 1833 lecturesEvidemment, le drame qui vient de s’y dérouler, dont on ne connaîtra probablement jamais l’origine, qui va faire l’objet de théories toutes plus fumeuses les unes que les autres, est un désastre. D’abord pour ceux qui y ont perdu la vie, puis pour ceux qui ont vu leurs biens détruits.
En revanche ce sera — comme toujours dans le terrible manège de la vie — une aubaine pour d’autres.
Le petit Macron veut en être.
Voilà un garçon — dont le modèle social qu’il porte vient de tuer plusieurs milliers de personne à l’occasion d’une pandémie gérée en dépit du bon sens — qui arrive au Liban, soi-disant pour aider et qui, pas plus tôt sur le sol de ce pays, se met à allumer un feu politique, à vendre son système de faux-culs qui ne marche nulle part … C’est gonflé…
Si encore il pouvait afficher des performances économiques, on pourrait comprendre. Mais, en dehors de faire la manche, on ne lui connait aucune prédisposition particulière en gestion et en économie.
C’est peut-être en tant que professionnel spécialiste de la manche d’Etat qu’il intervient au Liban.
S’il avait pris une pioche et un balai et qu’il ait sacrifié ses vacances pour aller déblayer au Liban, son intervention aurait eu un sens. Mais là, pénard au bord de la méditerranée, à l’abri de la foule, dans sa piscine, aller foutre le bordel au Liban, qui manque de tout sauf de bordel, ce n’est pas sérieux.
Jusqu’à quand et jusqu’où allons-nous devoir subir ces touristes qui prétendent représenter l’Etat, qui nous empêchent de vivre ?
Alors qu’une vie d’homme est si courte. Tout ce qu’ils nous prennent est perdu. Quand ils nous volent, quand ils nous font chier pour rien, c’est notre vie qu’ils pillent. Et nous n’en avons qu’une. Y en a marre.
Je vous explique leur combine
Ceux qui chassent ou pêchent, ou ont pratiqué ces deux activités, savent que l’animal dans la nature n’a que deux attitudes : l’envie et la peur.
Il est constamment sollicité par ces deux émotions, elles dictent tous ses comportements. C’est en jouant sur ces deux pulsions que l’on chasse ou pêche, que l’on prend la liberté de l’animal, qu’on lui vole la vie.
Eh bien figurez vous que, même s’ils se croient supérieur ce qui est faux, les hommes répondent eux aussi exclusivement à ces deux sollicitations d’une effarante simplicité.
Tout le jeu de la civilisation consiste à introduire dans le comportement des êtres à civiliser un troisième larron, l’éducation, dont le rôle consiste à mettre un filtre avant le déclenchement de ces deux tares.
Alors quand des hommes, prétendant représenter l’Etat, ôtent ce filtre et attisent les deux tares évoquées pour capter le pouvoir et soumettre la vie des autres à leur bon vouloir, ils portent une énorme responsabilité des dégâts que cela va générer, du retour à l’état sauvage inévitable qui va s’en suivre.
Au début a été l’envie
Dans une société qui s’est collectivisée du fait de l’industrialisation, le communisme a glorifié l’envie et éradiqué l’éducation. L’envie est ce parasite dont l’accomplissement ultime est d’empêcher les autres de posséder ce que l’on ne peut pas posséder soi-même, alors qu’on le désire. La pensée communiste a pris le pouvoir et enfanté l’égalitarisme, poison occidental qui a détruit la charité, l’amour de l’autre.
Ensuite la peur
L’envie a fini par marquer le pas, du fait de l’incroyable richesse produite par l’industrialisation et des progrès accomplis en parallèle. Alors les chasseurs de l’Etat ont introduit la peur.
Les écologistes, qui sont les fachos de demain, sont les spécialistes de l’introduction de la peur qui extermine le peu d’éducation qui nous restait.
Aujourd’hui, derrière son masque, c’est chacun pour sa peau. La civilisation a totalement disparu, tout est prêt pour une soumission totale du pays aux hommes de l’Etat.
C’est cette ambiance qui donne des ailes au petit Macron, qui lui laisse supposer qu’il peut cavaler dans le monde entier répandre ses combines d’accès au pouvoir absolu en excitant l’envie et la peur.
Il pourrait tomber sur un bec. Il reste peut-être, ce n’est pas sûr, des pays civilisés.
Où en est le Liban ? Ses voisins barbares l’ont-ils dépecé au point qu’il va effectivement basculer dans l’écolo-égalitarisme, oublier l’amour des autres et la charité. Nous allons voir…
Bien à vous. H. Dumas