Henri Dumas
(Accéder à la liste de tous mes articles)
Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
M. Laurent GARNIER : petites conversations entre ennemis.
Audience de l'article : 1524 lecturesLe thème de la petite conversation entre ennemis est : Auswitch ou pas Auswitch, seul le hasard fut déterminant.
Au diable Godwin, à Auswitch le hasard fut déterminant, pour les victimes évidemment. Pas pour les bourreaux. Au contraire, pour ceux-ci rien n’était laissé au hasard, tout était planifié, régulé, organisé, froidement, pour tuer, pour éliminer.
L’Etat était à la manœuvre, police, justice, parlementaires, tous les hommes de l’Etat étaient en marche. La plupart se persuadaient d’accomplir une œuvre salutaire. Hitler lui-même attendait la reconnaissance de la planète entière pour sa folie. Il était persuadé de rendre un grand service à l’humanité, tous les allemands le croyaient aussi.
In fine, l’écrasante majorité des tortionnaires mourut tranquillement dans son lit.
L’énormité de l’horreur a fait que les victimes, jusqu’au dernier moment, ne pouvaient pas croire ce qui les attendait. Et pourtant, cela fut….
Irène Némirovsky et son époux Michel Epstein pensaient se jouer du hasard. Juifs très critiques de leur communauté, ils se croyaient protégés. Ils brulèrent tous les deux à Auswitch. Nul ne sait si, avant ce fâcheux « détail », ils pensaient que ceux qui les précédaient le méritaient.
Personne n’échappe à la folie des dictatures.
Contrairement à ce que croit le plus grand nombre, il y a bien une folle dictature fiscale en France aujourd’hui. Elle aussi tue au hasard. Il n’y a aucune recette pour lui échapper.
Comme les allemands en 1940, les français d’aujourd’hui sont les complices de cette dictature meurtrière. L’Etat d’abord évidemment, ses fonctionnaires, sa police fiscale, ses juges, ses parlementaires, mais aussi la presse et la plus grande majorité des français.
Celui qui ne comprend pas cela entretient, comme le faisait Irène Némirovsky pour les nazis, la bonne conscience des fous sanguinaires de Bercy.
Tous y passeront, sans exception, aussi malins ou égoïstes qu’ils puissent se croire ou être vraiment.
C’est cela qui m’amène à ne faire aucune concession à la combine, à la recherche du détail qui permettrait d’effacer les traces des agressions fiscales odieuses dont je suis l’objet.
Je sais que vous êtes dans le même cas, que vous l’avez été ou que vous le serez un jour.
Vous n’échapperez pas aux camps de concentration fiscaux, qui vous ruineront, vous affameront, vous rendront fou et malade, vous tueront, tout seul dans le coin où vous devrez vous remiser, sans que qui que ce soit n’ait un geste pour vous.
Seul le témoignage peut faire reculer les fous, leur faire prendre conscience de leur folie. Le témoignage et le raisonnement. Le jugement des autres, pas la combine.
Un qui en réchappe ne compense pas les dix qui meurent et n’arrête pas le maléfice. Nous devons tous lutter.
Exemple personnel de délire fiscal, d’escroquerie d’Etat.
Il y a vingt ans, au moment du décès de ma mère — comme vous le savez déjà — une folle furieuse, la mère Jourdes (c’est ainsi que nous l’appelons en famille), des services fiscaux de Sète, a pondu un redressement effarant, visant les droits de succession, à l’aide de faux.
Vingt ans plus tard, la procédure est toujours en cours, mes biens personnels sont toujours hypothéqués!!! Alors que la Cour de Cassation m’a donné raison, mais la Cour d’appel chargée de rejuger marche au ralenti …..
Au moment des faits, se trouvant en difficulté, la mère Jourdes a vu accourir à la rescousse tous ses chefs, jusqu’au directeur de Bercy, en ce temps là M. Villeroy de Galhaud.
A mon manque de discrétion de l’époque, à mes cris de cochon qui ne voulait pas mourir, avait répondu la toute puissance de Bercy, jusqu’au sommet.
C’est ainsi que deux bourreaux sans scrupule, Louis Martino et Garcia, ont pondu deux autres redressements mortels. Injustifiés tous les deux, j’en ai la preuve établie par le rapporteur public de la Cour d’Appel Administrative de Marseille.
Chance pour les tueurs, ma défense s’est pris les pieds dans le tapis des délais. Le Conseil d’Etat m’a été inaccessible. Avec le temps d’autres voies de recours s’ouvriront….
Qu’importe à nos despotes, ils ont pu bloquer toute ma trésorerie, paralyser d’hypothèques tous mes stocks, je devrais être mort ruiné depuis longtemps.
J’ai résisté, au-delà de la raison.
Cependant j’arrive à la limite. Mon porte-monnaie est squelettique, il ne pèse plus que quelques grammes. Demain je ne mange plus.
C’est dans ces conditions que j’ai dû me résoudre à vendre deux studios, je vous laisse maintenant lire mes échanges de mails avec les tortionnaires.
Il faut commencer la lecture par la fin où se situe le premier message.
From: Fisc (17)
Sent: Thursday, December 28, 2017 2:46 PM
To: Henri Dumas
Subject: Re: Main levée Cocraud, deux studios.
Re-Bonjour M. Dumas,
Je fais passer votre nouveau message à la direction.
Cordialement.
——– Message original ——–
Sujet : Re: Main levée Cocraud, deux studios.
De : Henri Dumas mailto: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Pour : Fisc
Date : 28/12/2017 14:22
Je fais suite à notre conversation à l’instant.
Je n’ai jamais rien dit parce que je pensais que l’intelligence primerait sur la bêtise des agressions fiscales que j’ai subies. Ce n’est hélas pas le cas.
Mais, vous ne pouvez pas l’ignorer, les hypothèques prises sur les biens le la SARL Cocraud sont superfétatoires, c’est un délit.
Je note, en contrepoint de ce délit, la volonté de tuer.
Car, quand bien même votre direction arriverait à procéder à une vente des biens de la société pour des sommes indues, rien ne l’empêche aujourd’hui, sauf le désir de nuire, de lever l’hypothèque sur la vente des deux studios.
D’autant plus qu’une partie de la vente sera employée à payer des dettes fiscales, elles bien réelles, non payées du fait de la paralysie illégale de tous les biens de la société par votre direction.
Pas très propre tout ça.
From: Henri Dumas
Sent: Thursday, December 28, 2017 1:10 PM
To: Fisc (17)
Subject: Re: Main levée Cocraud, deux studios.
C’est donc la guerre totale.
Le 28 déc. 2017 à 13:02, Fisc a écrit :
Bonjour M. Dumas,
Comme convenu, j’ai fait passer votre position à ma direction le 8 décembre dernier, suite à notre entrevue du même jour.
Ma direction ne partage pas votre point de vue, et m’a confirmé qu’une procédure de saisie immobilière était actuellement en cours contre votre société « Les Hauts de Cocraud ».
Je ne peux pas vous apporter de meilleure réponse.
Cordialement.
——– Message original ——–
Sujet : Main levée Cocraud, deux studios.
De : Henri Dumas mailto: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Pour : Fisc
Date : 26/12/2017 18:25
Cher Monsieur,
Je fais suite à notre conversation, en réduisant momentanément celle-ci au seul aspect qui vous concerne directement, c’est à dire mon contentieux rochelais.
Il est possible qu’une vision globale demande un peu plus de temps, hors le temps m’est compté.
Je vous joins le total de ce que je voudrais régler aux services fiscaux sur le montant de la vente de deux studios pour 200.000€ à Cocraud, sachant que la copropriété prélèvera 80.000€.
Sans cette vente, je suis en état de grande pauvreté, juste après la case faillite qui s’imposerait immédiatement.
Votre administration prendrait une grande responsabilité à créer une telle situation délibérément, tout en étant parfaitement au courant de la réalité.
Elle devrait en assumer toutes les conséquences.
Cela représente des sommes réellement dues, à l’exclusion de ce que votre administration me réclame à la suite de redressements parfaitement illégaux, même si la “justice” les a jusqu’alors malencontreusement validés.
Nous savons parfaitement, vous et moi, qu’ils ne sont pas dus.
J’espère obtenir justice à ce sujet, ne pas être mû par la simple naïveté.
Donc, je prévois que la notaire chargée de l’acte, avant le 15 Janvier 2018, adresse directement aux administrations concernées les sommes du document joint.
Ces sommes ne tiennent pas compte de pénalités de retard, dont évidemment je vous demande la remise, je ne peux pas être tenu pour responsable de la situation de dénuement dans laquelle le fisc m’a plongé depuis plus de quinze ans.
Comptant sur votre efficacité et votre équité.
Cordialement. H. Dumas
RÉSUMÉ ET CONCLUSIONS
Vol de 16.885 € de TVA la semaine dernière, Services Fiscaux de Paris.
Vol de 20.000€ de TVA, dans les mêmes conditions, en Mai 2013, factures fournies, procédures perdues, Services Fiscaux de l’Hérault.
Vol de TVA, au départ de 60.000€, Services Fiscaux de Niort, au final la perte d’un appartement de 100.000€, vendu aux enchères publiques.
Vol de 400.000 € de TVA dans le cadre de la livraison à soi-même d’un programme hôtelier.
Tout ça, c’est fait. Béni par la justice. N’oubliez pas que la TVA est de l’argent à nous, que nous avançons à l’Etat, qui doit nous le rendre ne percevant au final la taxe que sur la valeur ajoutée.
En cours, Vol d’environ 2.5 M€ sur des redressements totalement fantaisistes, des dossiers parait-il perdus par la poste et des délais dépassés pour le Conseil d’Etat, alors que l’avocat avait été saisi en temps et heure.
En résumé, cinquante ans de travail, de probité, de risques, accompagnés de bénévolat, d’engagement au service d’actions collectives, tout ça anéanti, à 75 ans la misère.
Je souhaiterais votre avis de lecteurs, de français et de contribuables.
Soyez gentil, oubliez le syndrome de la mini-jupe.
Celui qui pendant des années à fait dire aux flics :
– T’étais en mini-jupe Monique ?
– Ben oui
– Alors ne vient pas te plaindre, c’est normal que tu aies été violée.
Parce que si vous pensez que je me suis mal défendu, que le fisc peut parfaitement voler les naïfs, que mon argent chez eux, ma TVA, c’est la queue du Mickey, que je dois savoir sauter pour le récupérer, sinon pfft, piqué….. Nous ne sommes pas sur la même longueur d’onde.
Mais, si vous pensez que l’Etat doit prendre soin de ce qui nous appartient, être scrupuleux, faire en sorte que chacun paie ce qu’il doit, mais exclusivement ce qu’il doit. Si vous pensez que l’Etat est à notre service, que les fonctionnaires sont nos obligés, que nous n’avons aucune raison de devenir leurs esclaves, aucune raison d’être pillés par eux, alors vous m’intéressez.
Donnez-moi votre avis, merci.
Parce que : pas d’américain en vue pour nous sauver des cinglés de Bercy, il va falloir nous battre seuls.
Cordialement. H. Dumas