Henri Dumas
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Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
le trafic de monnaie
Audience de l'article : 2616 lecturesOn peut dire crument qu’elle a pris beaucoup d’argent à ses adhérents et a dépensé beaucoup d’énergie pour pas grand-chose.
Alors qu’elle s’est battue pendant toutes ces années contre les excès de la dépense publique le résultat n’est pas là, c’est le moins que l’on puisse dire.
Il reste que nous partageons ses ambitions de sagesse et respectons ses efforts. Aujourd’hui la faillite visible de l’Etat Français requinque Contribuables Associés et rend audible sa critique de la dépense publique, tant mieux.
Tout cela me parait quand même un peu distant de la réalité.
L’Etat Français – et il n’est pas le seul — est un malfrat qui se rend coupable du délit de fausse monnaie, en gros c’est un trafiquant de monnaie.
Face au trafic il est, en règle générale, deux solutions :
– Arrêter le trafic à sa base. Assécher les conditions d’élaboration du trafic, son opportunité — par exemple arrêter la prohibition de l’alcool supprime les trafiquants — C’est la meilleure méthode, mais elle suppose d’en avoir les moyens et d’avoir détecté la base du trafic.
– En cas d’impuissance à ce sujet, l’autre méthode consiste à s’attaquer à la richesse des trafiquants. Cette deuxième méthode handicape le trafic mais ne l’éradique pas. Même affaiblis, les trafiquants continuent à trafiquer. Au contraire ils s’organisent pour trafiquer davantage et résorber ainsi la gêne produite par les entraves à leur trafic.
La base du trafic de monnaie de l’Etat Français est la recette fiscale, plus précisément la terreur fiscale qui accompagne la recette. Ce ne sont pas les dépenses qui, elles, découlent du trafic.
La réalité de la recette fiscale est dissimulée derrière l’idée égalitaire d’un transfert des gains des actifs responsables vers des inactifs irresponsables qui justifierait des prélèvements indus. En réalité, ces prélèvements indus servent exclusivement à crédibiliser une propagande dont le but unique est d’acheter des voix pour que perdure la situation.
S’attaquer à l’usage des fruits du trafic, ici la propagande, n’a aucun intérêt et passe simplement pour une contre-propagande. C’est ainsi que Contribuables associés est assimilée à un parti politique, ce qui est stupide car lutter contre un trafic n’est pas une action politique mais une action de police, de justice.
Il est donc nécessaire de s’attaquer aux moyens mis en œuvre pour le trafic, c’est-à-dire à la collecte de la monnaie et non au résultat sa dépense.
Car cette collecte abusive de vraie monnaie réellement produite par les Français est la base du trafic qui la suit. C’est sur la base de sa capacité à collecter que l’Etat se procure la monnaie qui va alimenter ses dépenses. Cette dernière ne correspond ni à la richesse présente du pays ni à sa richesse future, c’est en cela qu’elle est de la fausse monnaie.
Chaque français doit comprendre qu’il est l’otage d’un Etat voyou, tenu par des hommes de l’Etat sans scrupule.
Ces hommes de l’Etat sont des trafiquants de monnaie. Ils harcèlent et volent les Français pour obtenir — à partir de leur capacité de pillage — de la fausse monnaie qui ne correspond pas à la richesse du pays mais à la puissance de leurs exactions.
Le jour où la population responsable de ce pays – elle est beaucoup plus nombreuse qu’elle ne le croit elle-même – comprendra que les problèmes que rencontre la France ne sont pas des problèmes économiques mais les conséquences d’un racket mis en place par les hommes de l’Etat pour accéder à la fausse monnaie avec laquelle ils mènent grand train, nous aurons fait un grand pas en avant.
Ce ne sont pas les dépenses qui tuent la France, c’est l’organisation crapuleuse des recettes.
Si Contribuables Associés prenait ce virage intellectuel, ce serait bon signe.
Bien à vous. H. Dumas