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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Le pouvoir peut-il se passer des esclaves ?

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Le monde occidental a fait semblant de croire que cette fable serait possible : “être un monde puissant sans esclave”.

A ce sujet, les américains et leur guerre de sécession ont abusé la planète. Il est probable qu’ils n’en ont pas eu complètement conscience, qu’une part de sincérité leur a dissimulé la lutte pour le pouvoir de cette guerre, dans laquelle l’esclavagisme n’était pas attaqué sur le fond mais exclusivement sur la forme.

En réalité, toute puissance s’établit au détriment d’esclaves. La supercherie occidentale fut, après avoir atteint les limites de l’importation de ceux-ci, de carrément exporter l’esclavagisme par le biais du colonialisme, d’abord physique ensuite — et toujours – économique. Cela a permis à l’homme occidental, après avoir ainsi caché l’esclavagisme sous le tapis, de se voir en bienfaiteur de lui-même et de l’humanité.

C’était oublier un peu vite que la puissance tirée du pouvoir, ou inversement, est le mal absolu. Sa compensation serait la compassion, mais elle coûte bien peu au puissant pour aucun résultat concernant l’esclave.

L’homme est face à ce dilemme qui lui fait rechercher le pouvoir pour lui-même ou pour y trouver protection et qui le met, in fine, inéluctablement face à l’esclavage.

Le pouvoir repose sur deux socles :

Les tenants du pouvoir, à la méchanceté visible ou dissimulée, globale ou ponctuelle, mais dans tous les cas incontournable. Pour eux, l’esclave — qu’ils peuvent appeler leurs brebis, leurs sujets, leur peuple, quand leur délire les entraine à se croire bons et indispensables, voire désignés par les dieux — est un objet, une chose dénuée de pensée propre. Ils n’ont qu’un but : éliminer leurs concurrents, à l’exclusion de toute autre activité. Cela leur prend la totalité de leur temps et de leur énergie. L’esclave, pour eux, n’est qu’un outil attaché à ce but.

Les zélotes du pouvoir, la plupart du temps lâches et hypocrites, ils dissimulent leur lâcheté sous une apparence révérencieuse envers leurs maîtres. Leur but est de profiter du pouvoir sans avoir à en connaître la conquête et ses risques liés. Pour faire la démonstration aux puissants de leur soumission et de leur utilité ils sont amenés à pourrir la vie des esclaves qui sont à leur portée.

Les esclaves, eux aussi, sont de deux sortes :

Les consentants, de loin les plus nombreux. Bien qu’insatisfaits de leur statut, ils sont incapables d’en déterminer l’origine. Le plus souvent, ils compensent leur soumission en soumettant à leur tour plus faible qu’eux. Le pouvoir est pour eux un espace abscons qu’ils ont la sottise d’imaginer à leur service, tant est si bien que plus ils sont placés en situation d’esclavage, plus ils réclament le renforcement du pouvoir qui les opprime. Ce paradoxe me stupéfait un peu plus chaque jour qui passe. Les esclaves consentants représentent la majorité de la population, c’est-à-dire 80 ou 90%.

Les révoltés, ils sont une minorité. Principalement parce qu’il s’agit d’une attitude porteuse de dangers extrêmes, qui les expose à la violence des hommes de pouvoir et au vice de leurs zélotes.

Les révoltés, dont la lucidité est désespérante pour eux, se recrutent la plupart du temps chez des hommes de pouvoir dont l’hypersensibilité a souffert de ce statut qu’ils ont volontairement abandonné, dont ils comprennent la cruauté.

Quelques très rares fois chez des penseurs purs, qui tiennent leur révolte uniquement de leur analyse, ceux-là sont des perles humaines, malheureusement pour eux et pour nous, totalement inaudibles. Quand je parle de minorité de révoltés, en chiffre cela se traduirait par des scores de 2 ou 3%, maximum.

Les révolutions

Voilà des périodes qui pourraient déclencher de franches rigolades si leurs conséquences n’étaient pas si douloureuses.

On y voit des esclaves consentants, associés à des zélotes et à des hommes de pouvoir frustrés, chasser par la violence les puissants en place en prétendant être les annonciateurs de jours meilleurs où tout le monde serait bon et gentil dans un proche avenir.

La suite, l’histoire la rabâche. Une fois changé de mains le pouvoir est exactement identique au précédent sur le fond, avec quelques variantes possibles sur la forme.

Alors qu’importe d’être à la veille ou au lendemain d’une révolution, pour qui est lucide sur l’inanité du pouvoir.

Seule une limitation drastique du pouvoir, voire sa suppression, serait en mesure de limiter l’esclavagisme et ses abominations, mais qui en veut ?

Le pouvoir d’aujourd’hui : la dette.

Nos élus ont établi par la dette un pouvoir démoniaque, qui s’accroit à notre détriment chaque jour un peu plus. Nous sommes de pauvres esclaves de la dette, réduits à une liberté minimum, pour ne pas dire complètement inexistante. D’ores et déjà nos enfants sont sous ce même statut.

Bercy est l’armée de ce pouvoir, son expression. Les zélotes de ce pouvoir sont les agents de Bercy et tous les participants au rituel qui les entoure et les protège, propagandistes et magistrats compris.

Personnellement, je peux mettre des noms sur certains de ces zélotes : Martino, Ziegler, Garcia, Blazy, mon statut moral d’esclave révolté me l’autorise, même si aujourd’hui leurs complices m’ont interdit de fournir les preuves que j’avais de leurs forfaitures.

La méthode est toujours la même : la fausse dette puis, intimidation, torture (ici fiscale), ruine et destruction pour l’exemple. Massacres inutiles, mensonges et meurtres économiques gratuits.

Peut-on sortir de cet esclavagisme ? La réponse est : pour quoi faire ? Pour entrer dans un autre ? Aussi sinistre ?

Sortir de cet esclavagisme ne pourrait se comprendre que pour accéder à la liberté, la vraie, celle qui s’accompagne de la responsabilité, de la sélection, de la récompense et de la sanction, qui la désire ?

Bien cordialement. H. Dumas
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