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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Le pouvoir est aux insolvables

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La démocratie est formidable, nul n’imagine, en tout cas pas moi, dire le contraire. Ceci posé, force est de constater un léger défaut : la misère y fait plus recette que la prospérité. C’est un peu gênant et pas très encourageant pour l’économie.

Toutes catégories confondues, nos hommes politiques tentent de séduire les miséreux, les calamiteux, en leur proposant l’accès – le plus souvent symboliquement, conceptuellement, pas vraiment dans les faits – à la richesse, au confort, tout cela avec l’argent des autres, donc des non miséreux, de ceux qui possèdent.

Ce schéma est prégnant, il conditionne complètement la vie politique. Tant est si bien que cet ordre des choses : “chacun doit donner ce qu’il a gagné à ceux qui n’ont rien gagné”,parait parfaitement naturel au plus grand nombre.

Sauf que cela est complètement irréalisable pour de vrai. C’est tout con, peut-être injuste, mais c’est ainsi. C’est une abstraction, spécialité récurrente de nos hommes de l’Etat.

Doit-on condamner la démocratie ?

Evidemment que non. Il faut simplement comprendre que courir le cent mètres avec des palmes et un tuba n’est pas la meilleure solution pour passer au dessous de la mythique barre des dix secondes. C’est là que réside le problème.

La démocratie n’est pas faite pour gérer l’économie. Elle est faite pour gérer les libertés politiques et morales.

Quelle idée bizarre de l’avoir entrainée dans la régulation de l’économie !!!

Pourquoi les hommes politiques s’évertuent-ils à se prétendre compétents dans un domaine où il est clair qu’ils ne le sont pas ? Réponse : parce qu’ils sont faibles.

Ils sont comme ces parents dont les enfants attendent évidemment des exploits, qui se ridiculisent à leur faire croire qu’ils en sont capables. Ils perdent leur prestige, l’estime et l’avenir de leurs enfants. Combien sont-ils à être humbles devant l’admiration naturelle des enfants, à leur expliquer qu’eux-mêmes ne sont que des enfants vieux avec toujours les mêmes limites, les même craintes, les mêmes incompréhensions face à la vie et à la mort ? Pas beaucoup et pourtant tous devraient être ainsi.

La situation est identique pour les hommes politiques qui nous prennent pour leurs enfants et que la plupart d’entre nous prennent pour leurs parents.

Nos braves élus roulent donc les mécaniques et affirment “nous allons vous rendre tous égaux”. Cela est peut-être possible politiquement, humainement, moralement, parce que les règles sociales sont des règles créées par l’homme, dans un périmètre déterminé et sans interférence sur les autres périmètres, sur lesquelles l’homme a donc une influence majeure. Il peut sur ces sujets envisager une planification,  encore que … Est-ce bien là l’idée de liberté qui porte la démocratie ?

Par contre, les règles de l’économie sont universelles, n’ont aucun périmètre. Ce sont elles qui s’imposent à l’homme, pas l’inverse. Aucune planification ne peut les contraindre, les faire prospérer artificiellement.

Les politiques n’ont aucune légitimité à organiser l’économie. Elle n’est tout simplement pas organisable.

La lecture des économistes actuels vous en convaincra si vous en doutiez. Ils ont des compétences certaines à analyser le passé à l’aide de courbes et de tableaux très sophistiqués, mais dès qu’ils prétendent parler de l’avenir : c’est le drame.

Sauf pour ceux qui se limitent, telle l’école autrichienne, à expliquer que nul ne peut maitriser les intérêts individuels sans lesquels il n’y a pas d’économie, dont le foisonnement, qui doit être favorisé, crée seul l’économie mais est imprévisible.

Nous en revenons aux fondamentaux : Liberté, propriété privée et capital, concurrence.

La bouchée du bon Dieu : l’immobilier.

Tout est dit et écrit à son sujet. Or tout est simple. Il n’y a plus de marché immobilier parce que d’un côté n’y a plus de client solvable pour les projets proposés et de l’autre plus de projet en adéquation avec les clients solvables.

C’est le miracle de la planification et de l’intervention de l’Etat.

Nos politiques ont deux objectifs : loger les impécunieux et épater la galerie avec leurs réalisations urbanistiques. Les insolvables applaudissent des deux mains.

Les solvables se foutent de l’exploit architectural, ils veulent être bien chez eux et si possible ne pas partager leur palier avec un insolvable dont le coût est reporté sur leur propre achat, on peut les comprendre.

Moralité : Les projets en cours, multiples et identiques, ne trouvent plus preneurs, mais les banques les ont financés, d’où la panique actuelle des gouvernants.

Qui le premier des hommes de l’Etat ou des opérateurs prendra les décisions nécessaires pour que le marché de l’immobilier renaisse, le temps presse.

Sans quoi nos banques ont de grande chance de se bomber une bonne crise de l’immobilier, comme aux USA ou en Espagne… avec toutes les conséquences que l’on peut imaginer.

Hélas, je crois que ça va être très dur d’y échapper.

Cordialement. H. Dumas
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