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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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La guerre : ce démon de l'Europe

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En 1914, une aristocratie de noblions à la pensée décalée de la réalité soumettait la Serbie à un ultimatum inacceptable qui déclencha une boucherie en une guerre que personne ne pouvait alors concevoir aussi destructrice.

En 1939, des socialistes, nationalistes et populistes comme il se doit, désespérés par une dette abyssale, déclenchèrent à leur tour une guerre, dont eux non plus n’avaient pas très bien réalisé le carnage qu’elle occasionnerait.

Hier, Dimanche 12 Juillet 2015, l’Europe remet ça.

Analyse de la situation

La Grèce, tricheuse invétérée, a profité, avec un humour malheureusement mal apprécié, des largesses stupides d’une aristocratie technocratique qui se croit capable de gérer la vie des individus, de contenir leur aspiration vitale de liberté, de gérer leur potentialité de richesse “équitablement”.

Serfs de naissance, les européens du nord, par ailleurs dévorés par la jalousie qui leur sert de morale, ont accepté la domination de cette aristocratie de technocrates qui les abusent en leur faisant croire que leur soumission aura pour contrepartie la sécurité et l’égalité.

Ce marché de dupe les amène évidemment droit à la faillite. Mais, alors qu’elle est déjà en partie consommée, ils refusent de l’accepter.

Les grecs, farceurs et joyeux, leur ont fait un bras d’honneur la semaine dernière.

Il eut fallu alors, si ces techno-aristocrates avaient été surs d’eux et chevaleresques, effacer une partie de la dette, mettons 50%, et montrer la porte aux grecs facétieux, les laisser s’expliquer entre eux, leurs dettes et leur monnaie.

Au lieu de cela, aveuglés par leur déni de réalité, obsédés par leur logique interventionniste, réactionnaires affiliés à une idée socialiste étatique qui n’a plus cours, les techno-aristocrates ont cru devoir s’affirmer et soumettre la Grèce et les grecs.

A cela il y a deux raisons :

– Eux-mêmes n’ont pas les moyens des prêts qu’ils accordent. Est-il plus sot que de prêter un argent que l’on ne possède pas, ce qui vous mettra à terre en même temps que votre créancier si ce dernier fait défaut ? Non évidemment, et pourtant c’est le cas de nos prétentieux et incompétents techno-aristocrates.

– Leur prétention n’a aucune limite. Elle est adossée à la richesse de ceux qui ont donné leur vie à l’accumulation que les techno-aristocrates ont détournée à leur profit et perdue à la roulette de la démagogie politique, l’avouer serait pour eux physiquement dangereux. Pourtant il va bien le falloir…

Regardons les choses en face

L’humour grec va très rapidement se transformer en violence, c’est inéluctable.

Comment un peuple qui a voté à plus de 60% le refus de contraintes qui ne correspondent pas à sa façon de voir la vie pourrait-il rester impassible à l’annonce que ces contraintes vont finalement lui être imposées, amplifiées ?

Il est fatal qu’une partie des grecs transforment en violence l’incompréhension qu’ils vont ressentir de la situation. Pourra-t-on le leur reprocher ? Non.

Pourra-t-on l’accepter ? Non. La boucle est bouclée. Nos techno-aristocrates sont au bout du chemin.

Ils vont rencontrer leur destin : l’effondrement. L’inconvénient tient au fait que nous allons être engloutis avec eux.

Il y a ce qui est dit et ce qui n’est pas dit

En politique, comme l’a dit Bastiat pour l’économie, il faut prendre en compte ce qui ne se voit pas et qui sous-tend ce qui se voit.

La réalité que je viens de vous décrire serait un moindre mal si c’est elle qui s’exposait. Mais, ce n’est pas le cas.

Ce serait trop simple et peu conforme à la nature humaine qui se plait dans le non-dit et l’apparence, au point que la réalité finit par être invisible pour ceux qui ont d’autres chats à fouetter que d’éplucher déclarations et pas de danse des politiques et autres techno-aristocrates.

Alors ce qui nous est vendu :

– les méchants grecs boulottent nos économies (au lieu de : on leur a prêté votre fric pour rouler les mécaniques et nous gaver).

– Notre confiance a été trahie et du même coup la votre (au lieu de : ces salauds  avec qui on a partagé le bénéfice avant de l’avoir encaissé, ont rien branlé parce qu’il fait trop beau et trop chaud chez eux, on a perdu votre fric).

– Ce qu’ils font met en péril votre avenir économique (au lieu de : on a la pétoche de vous avouer que finalement c’est marginal, parce que vous pourriez comprendre que nos combines sont intégralement foireuses, ce n’est pas le défaut des grecs qui met en danger votre avenir financier, mais bien notre prétention et l’incurie de l’Etat, c’est-à-dire de nous-mêmes).

            – Mais ne vous inquiétez pas, nous sommes là et nous allons leur faire rendre gorge. (au lieu de : foutez-vous sur la gueule avec eux, pendant ce temps vous n’analyserez pas comment nous vous avons escroqué, vous continuerez à nous croire indispensable).

La suite sera implacable. La violence amène la violence.

Celle qui va se déchainer en Grèce, du fait de ces informations tronquées, va convaincre de sa nécessité d’autres “baisés” du système socialo-collectiviste inventé par nos techno-aristocrates.

Ainsi, au moment ou le reste du monde plonge dans la vraie liberté individuelle que nous promet internet, nos techno-aristocrates déclenchent la guerre de trop, la guerre ringarde, si ringarde que très vite plus personne ne saura pourquoi elle s’est installée, ce sont ces guerres là les plus dures à circonscrire.

Gémissons, gémissons, il n’y rien d’autre à faire.

Bien amicalement. H. Dumas
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