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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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La grâce présidentielle

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Chaque jour qui passe voit ma désespérance s’accentuer. Plus notre blog gagne en audience, plus les drames qui s’y affichent sont poignants.

La rubrique « Vos témoignages » — à laquelle il faut ajouter ceux qui nous contactent directement par le lien prévu à cet effet, ceux qui hésitent à s’exposer — explose.

Créé au départ pour les gros contrôles, pour les acteurs économiques significatifs entravés par le sur-impôt qu’est, sans vergogne, le contrôle fiscal, notre blog abrite aujourd’hui une misère fiscale qui touche les plus humbles.

Ce sont des familles entières qui sont persécutées à vie pour des fautes fiscales imaginaires ou involontaires qui ne méritent en aucun cas les sanctions qu’elles génèrent.

Bercy est fou. La terreur fiscale n’a plus de limite.

Nous savons exactement où se situe le point d’entrée de cette folie. C’est l’espace de non-droit que nous dénonçons. L’absence de juge et d’audience publique d’un tribunal libre entre l’enquête fiscale et la sanction fiscale. C’est le fait que ce soit la police fiscale qui décide la sanction fiscale, au mépris de toute règle démocratique de justice. C’est le système des lettres de cachet qui perdure à Bercy. Des siècles d’obscurantisme juridique encore en vigueur dans cette officine meurtrière.

Comment se battre pour rétablir le droit en matière fiscale, tout comme il existe ailleurs ?

Plus personne ne peut imaginer une police nationale qui ferait les enquêtes et prononcerait les sanctions en s’affranchissant de la justice, des tribunaux et des magistrats. Même si certains flics particulièrement enthousiastes le réclament à demi-mots.

Pourquoi cela est-il possible pour le fisc ? Pourquoi personne ne dit rien ? Pourquoi, face à ce non-droit, les français ne descendent-ils pas dans la rue ?

Une propagande abjecte.

Il ne se passe pas de jour sans que les « riches » soient dénoncés. Une confusion est volontairement entretenue entre le capital économique et les revenus, deux choses bien distinctes, qui n’ont aucun point commun. Leurs signes extérieurs apparemment identiques sont exploités pour valider cette confusion.

C’est à partir de cette image falsifiée que Bercy prétend rétablir l’équité par l’impôt sur le revenu.

Or les prélèvement de l’Etat sont en France d’environ 800 Mds d’€, à l’intérieur desquels l’impôt sur le revenu représente moins de 10%, payé par moins de la moitié des français.

C’est dire que le poids fiscal excessif de l’Etat porte bien sur tous les français, y compris les plus humbles. Et, lorsque Bercy met en avant, dans sa propagande, le seul impôt sur le revenu, il ment de façon cynique et toxique.

En réalité, lorsque Bercy accentue sa répression, aveugle et sans contrôle, il s’en prend plus aux gens modestes qui paient majoritairement la charge fiscale, qu’aux seuls « riches » qui lui servent d’excuse.

C’est ce marché de dupe qu’il est très difficile de dénoncer.

Une organisation opaque

Tout le système fiscal est organisé pour que les véritables donneurs d’ordre que sont les députés, qui votent l’impôt, ne puissent pas percevoir ses conséquences désastreuses. Les effets de la torture fiscale ne remontent pas jusqu’à eux.

Tout est fait pour que le français torturé soit inaudible. L’organisation contentieuse se fait hors de la vue du pays. Comme toute torture, la torture fiscale ne peut se faire que dans le secret. Pour le secret, la discrétion du contentieux fiscal, Bercy est un champion toutes catégories confondues. Seul, peut-être, le tribunal des armées pourrait concourir avec lui, et encore, ce n’est pas sûr.

La grâce présidentielle

Une jeune femme dont, dans un prochain billet, je raconterai l’histoire, se trouve harcelée pour une faute fiscale bégnine de son époux, avant leur rencontre.

Leur maison commune est hypothéquée par le fisc, les ATD et menaces pleuvent pour au moins dix ou vingt ans. Ils sont torturés, comme d’habitude.

Impuissant face à cette horreur qui détruit des jeunes gens avec des enfants, travailleurs et socialement parfaitement intégrés, j’ai conseillé à cette jeune femme d’écrire au Président de La République pour lui demander sa grâce présidentielle.

Elle a fait un courrier clair et simple, que je publierai.

La révélation

A la suite de cette affaire, je me suis dit :

 – Et si tous les français victimes du fisc adressaient une lettre de demande de grâce au Président de La République ?

Cela ne coûte rien, qu’un timbre.

L’adresse est la suivante :

Monsieur Le Président de La République

Palais de l’Elysée

55 rue du Faubourg Saint Honoré

75008 PARIS

Il suffit d’écrire la réalité des faits, peu importe le style, les fautes d’orthographe. Ce n’est pas un exercice de français. C’est un cri de douleur, d’incompréhension, d’injustice.

Si tous ceux qui sont harcelés par le fisc, torturés, lui écrivent, ce sont des milliers de lettres que recevra le Président de La République.

Bercy alors ne pourra plus prétendre qu’il participe, par ses contrôles fiscaux, à une plus juste répartition de la fortune. Tout le monde verra que les dépenses non maitrisées de l’Etat impactent en premier les plus humbles d’entre nous, les moins armés, ceux qui portent déjà la plus grande charge de l’impôt.

Il vous suffit d’un timbre et de quelques minutes pour raconter vos malheurs fiscaux et changer peut-être la face des choses, faire échec à la propagande, faire apparaître l’horreur de la réalité fiscale.

Courage, écrivez tous au Président de La République demandez-lui sa grâce fiscale pour votre dossier. Je suis pour ma part de tout cœur avec vous.

Si vous le faites, mon blog et mon engagement auront alors servi à quelque chose.

H.Dumas
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