Henri Dumas
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Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
La Désobéissance Civile Fiscale
Audience de l'article : 2247 lecturesC’est le sujet des mois à venir, c’est lui et lui seul qui peut sauver ce qu’il reste à sauver de ce pays en faillite. Quelques compétences isolées, telle celle de Pascal Salin, s’élèvent pour faire la démonstration théorique de l’illégitimité de l’impôt. Pour démontrer que l’impôt en tuant le capital tue l’économie. L’économie ne peut pas exister sans capital. Sans économie, il ne peut y avoir ni société, ni évidemment progrès social.
Ceux qui se présentent comme progressistes, dont l’outil est l’impôt à outrance, particulièrement en direction du capital, sont des opportunistes affabulateurs qui porteront la responsabilité de la catastrophe qui nous attend, qu’ils soient de gauche ou de droite.
Nous, les rats du laboratoire fiscal, pris dans l’éprouvette de l’impôt, nous en connaissons la nature mortifère. Tous les jours nous constatons qu’il y a davantage de pauvres, davantage de malheureux, et que la répartition, au nom de laquelle nous sommes tondus et ruinés, n’apporte aucun réconfort à cette pauvreté, au contraire.
Sur le tas, nous percevons très clairement cette majorité qui se gave aux mamelles de l’impôt que l’on nous extorque. Nous la voyons démagogue et irresponsable, sans pitié pour les contribuables qu’elle ruine et projette dans la misère.
Une bureaucratie aveugle et insensible, comme toutes les bureaucraties, s’est mise au service des zélateurs de l’imposition absolue. Elle invente, jour après jour, des formes toujours renouvelées de transvasements des revenus de l’économie réelle vers les dépenses, nuisibles, inépuisables et irréalistes, d’achats de voix, chères à nos élus démocrates.
La désobéissance civile
“La désobéissance civile est le refus assumé et public de se soumettre à une loi, un règlement, une organisation ou un pouvoir jugé inique par ceux qui le contestent, tout en faisant de ce refus une arme de combat pacifique.” (Wikipédia)
En appliquant la DCF, nous serions très en retrait par rapport à cette définition. En effet l’impôt, tel qu’il est actuellement mis en œuvre, n’est pas “jugé inique” par nous, mais bien carrément illégal.
Je m’explique, pour être légal l’impôt doit correspondre à une dépense nécessaire, découlant de nos besoins communs. Comment les constructions pharaoniques de nos élus, leurs débauches d’assistances en tout genre, leurs interventionnismes urbanistiques, commerciaux ou industriels pourraient-ils être considérés comme des dépenses nécessaires à notre collectivité ? Alors qu’il s’agit, à n’en pas douter, de décisions qui ne regardent qu’eux et leurs thuriféraires.
Le piège démocratique
Un Dimanche comme les autres, vous votez pour un énergumène, juste plus prétentieux et ambitieux que les autres. Un fonctionnaire le plus souvent, nourrit au biberon d’un parti politique, dont l’unique passion est de serrer des mains, de parler en public et de se faire servir par une cohorte de serviles qui rêvent, sans en avoir le culot, de prendre sa place.
Notre candidat est mis en place démocratiquement, c’est à dire que vous avez voté pour lui, sans plus. Mais, pour lui et ses serviteurs, c’est beaucoup plus. Il considère que vous lui avez donné un blanc-seing pour tout, et tout particulièrement pour la gestion, à sa guise, de l’argent commun. Alors que ce n’est absolument pas le cas. Pour la bonne raison que, pendant sa campagne électorale, il a évité de vous dire comment il allait le gérer cet argent commun. La démocratie fait l’impasse totale sur le coût de son exercice, celui-ci n’est pas voté.
Conclusion : le budget de nos collectivités est illégal. Dans une démocratie toute décision prise sans l’avis de la population ne peut qu’être illégale. La fiscalité est un coup d’Etat permanent.
Essayez d’imaginer une copropriété dont le budget vous serait imposé par un président élu, sans aucun contrôle par vous. A l’inverse, à ceux qui disent que le budget collectif de la France, ou des collectivités territoriales, ne pourrait pas être géré s’il devait être préalablement soumis au contrôle de la démocratie, vous pouvez opposer celui des copropriétés qui fonctionne de la sorte et s’en porte bien.
A quelques semaines des élections municipales, la démocratie devrait imposer à chaque candidat le chiffrage de son projet, les moyens envisagés pour le financer. A la fin de son mandat, il serait responsable sur ses biens ou sur ceux de son parti, du résultat de son mandat. En attendant ces jours bénis, je vous propose la Désobéissance Civile Fiscale (DCF).
Sa mise en place va être difficile :
- D’abord le nombre, nous devrons être au moins un millier.
- Ensuite le courage, celui qu’il a fallu aux jeunes poilus pour refuser la guerre et finir au poteau d’exécution en guise de récompense.
On peut toujours essayer, faites tourner ce billet, on avisera en fonction des résultats.
Bien cordialement. H. Dumas