Henri Dumas
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Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
La démocratie, l'Islam, le collectivisme, et les autres...
Audience de l'article : 1576 lecturesMa tendance naturelle serait de ne pas m’occuper des affaires des autres. Hélas, beaucoup trop d’entre eux s’occupent activement des miennes. Je vis mal ce déséquilibre.
Ce matin, je me suis réveillé habité par une pensée simple, ordinaire, comme tous les matins. C’est dans la journée que ça se complique….
Je résume ma pensée du jour : “L’humanité se divise en deux camps : d’un coté les manipulateurs, de l’autre les manipulés”.
Immédiatement, les choses se compliquent à l’échelon individuel où nous sommes tous et chacun manipulateurs et manipulés à tour de rôle.
La sémantique elle-même ne va pas dans le sens de la simplification. Le mot manipulation, sans équivoque, désigne le fait d’orienter la pensée de quelqu’un à son insu. Bien qu’il n’y ait pas lieu d’affirmer que ce soit pour lui nuire, c’est un risque réel et c’est ainsi qu’est entendu ce mot.
En conséquence, pour essayer d’y voir plus clair, je propose de ne pas évoquer la manipulation individuelle et de ne pas inclure de vecteur moral en bien ou en mal dans la réflexion que je vous soumets.
La manipulation collective
Selon la définition, il s’agit d’orienter la pensée d’un groupe à l’insu de celui-ci. Peu importe le résultat bon ou mauvais et l’intention initiale des manipulateurs elle aussi bonne ou mauvaise.
La manipulation n’est possible qu’à certaines conditions pratiques. Notamment, il faut que les manipulés ne soient pas conscients de l’être.
Cela suppose :
– Que les manipulateurs cachent leurs intentions où les transfèrent en prétendant agir au nom d’une autre personne ou d’un concept.
– Que les manipulés soient le plus possible laissés dans une ignorance générale du sujet sur lequel ils vont être manipulés.
Les manipulateurs représenteraient 3% de la population. Suivez mon regard.
L’Islam
Cette religion pose comme préalable qu’il y a ceux qui savent et les autres. Les autres ne doivent pas se mêler d’essayer de savoir, ils doivent faire confiance à ceux qui savent : les imams.
Imam c’est une bonne pioche pour un manipulateur. L’imam n’a pas d’obligation de résultat puisque c’est au paradis que les choses sont ultérieurement jugées.
Le collectivisme
Cette posture sociale suppose que des responsables autorisés prennent en mains le destin de la collectivité.
Celle-ci ne serait pas une somme de destins individuels, mais le résultat des décisions éclairées de la minorité qui a le pouvoir, acquis de diverses façons mais toujours dans ce but.
Evidement la masse, appelée aussi “peuple”, n’est pas informée, voire est désinformée par une propagande ad hoc.
Là non plus pas d’obligation de résultat, le seul fait d’être intégré et accepté par le groupe doit être pour les gens ordinaires une source de joie et de fierté.
Le résultat viendra plus tard, à une date indéterminée toujours repoussée à cause de difficultés venant évidemment de l’extérieur du groupe.
Des points communs évidents apparaissent entre l’islam et le collectivisme. C’est le moins qu’on puisse dire. Même si, in fine, les objectifs étant différents une concurrence ne peut que s’installer. Mais, dans la conquête, au départ, une alliance objective est inévitable.
Elle existe sous nos yeux. Nous la constatons tous les jours.
Et la démocratie dans tout ça ?
Evidemment elle n’a pas sa place. Rappelons que la démocratie demande la transparence et des électeurs largement et véritablement informés.
La démocratie n’existe pas en terre d’Islam et elle est mise à mal en terre collectiviste.
Par essence la démocratie est libérale. L’économie libérale et la démocratie sont un tandem efficace, qui réussit partout où il est respecté, c’est-à-dire en fait nulle part, ou quasiment, tant il est bafoué.
Economie libérale et démocratie demandent pareillement de respecter l’autre en lui accordant le droit à la concurrence, donc à l’information puis au jugement.
Si les résultats ne sont pas au rendez-vous, la sanction est immédiate en économie et en démocratie. Le client ou l’électeur informé répondent en temps réel, la responsabilité est le fondement de ses deux types d’organisation sociale.
Elles sont insupportables aux manipulateurs qui n’y trouvent pas de place pour leur manie, laquelle ne peut prospérer qu’accompagnée de l’irresponsabilité.
Il ne faut donc pas nous étonner si les collectivistes et les dogmatiques, Islam en tête, tentent d’abuser, voire haïssent, la démocratie et l’économie libérale.
Il ne faut pas nous étonner non plus si ce combat les unit, d’une union contre-nature mais bien réelle. Tous deux manipulent ou rêvent de manipuler, bien leur en fasse.
La vraie question n’est pas là, elle est : mais pourquoi diable les gens se laissent-ils manipuler de la sorte ?
Là franchement je ne sais pas, bien plus je n’arrive même pas à imaginer comment cela peut se faire tant je trouve que c’est inconcevable.
Qu’espèrent-ils, les “peuples”, notre “peuple”, de ces manipulations et de ces manipulateurs ?
Bien cordialement. H. Dumas