Henri Dumas
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Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
La démesure de la dette
Audience de l'article : 1206 lecturesSi vous avez un doute à ce sujet achetez le “Guinness world records” et il sera levé.
La démesure peut paraître amusante, faire effectivement l’objet d’un répertoire, mais, plus prosaïquement, elle soumet son environnement à des contraintes inutiles et difficiles à vivre.
Aujourd’hui, la dette de la France est entrée dans la démesure, si ce n’est encore dans le Guinness.
Dépassant, en instantané, 2.000 milliards d’Euros, elle n’inclut pas les engagements pris qui ne peuvent être dédits, comme la retraite des fonctionnaires, les participations mondiales, les cautions, etc…
En 2020, la France pour vivre a emprunté un montant équivalant aux impôts prélevés, soit, pour parler en chiffres ronds, 250 milliards d’Euros.
Donc, conclusion :
Les impôts, rien que pour payer le train de vie actuel de la France, devraient être le double de ce qu’ils sont, et pour rattraper le retard : le triple, voire plus selon la cadence.
Vous ne trouvez pas que cela mérite d’y réfléchir ?
Première question :
Avez-vous l’impression d’avoir donné l’autorisation à quelqu’un de souscrire de tels emprunts ? Dont vous êtes la caution.
Vous aurez sans doute à vous exécuter, je crains que vous ayez de grandes difficultés à vous procurer les conditions prévues lors de votre acte de caution, qui pourrait n’être que le vote auquel vous n’avez peut-être pas pas adhéré, voire pas participé.
Un peu léger pour une telle caution.
Deuxième question :
Qu’avez-vous personnellement retiré de ces emprunts ? En quoi ont-ils changé votre vie ?
Difficile sans doute à définir sans répéter bêtement les phrases toutes faites de ceux qui ont emprunté en notre nom, et espérer que le voisin en a profité, parce que vous probablement pas…
Troisième question :
Savez-vous qui sont les emprunteurs ? Connaissez-vous ceux à qui ils empruntent et sous quelles conditions ?
Savez-vous que vous faites partie des préteurs par le biais de votre assureur, qu’une partie importante de vos primes d’assurances ne sert pas vos risques mais les emprunts de l’Etat, à hauteur de 18% de la créance : soit 45 milliards d’€.
Alors, qu’est ce qu’on fait ?
On ne peut pas continuer comme ça, comme si de rien n’était.
Il y a deux angles d’attaque, avec pour l’acte d’accusation : escroquerie en bande organisée, sur personnes vulnérables.
On peut faire citer à comparaître deux responsables emblématiques, d’un côté le DG de Bercy, de l’autre la DG de la BCE.
L’un répondra symboliquement de l’emprunt, l’autre tout aussi symboliquement du prêt.
Comme chacun le sait, le taux maximum autorisé d’emprunt par rapport aux revenus est de 30%.
La France dont les revenus annuels sont de 250 milliards d’€, n’est éligible à l’emprunt que pour 75 milliards d’€.
Le supplément de 175 milliards d’€ est délictuel, les responsables doivent être recherchés et sanctionnés.
Nul français, en votant, ne peut imaginer qu’une bande d’escroc va abuser de sa confiance et emprunter sans limite, avec pour objectif unique l’intérêt direct ou indirect de la bande en question.
Donc, ces emprunteurs et leurs complices préteurs doivent être appelés à la barre de la Cour Européenne, et sanctionnés.
La constitution doit être révisée, tout emprunt dépassant les fameux 30% des revenus ne pourra, à l’avenir, n’être mis en place qu’après référendum.
Si nous ne faisons pas cela, nous connaissons la suite.
Les français refuseront de payer la facture, mais ils devront alors, comme les allemands en 1930, confier la soutenance de cette défaillance à des voyous, à des individus sans vergogne, sans parole.
Une fois au pouvoir, on sait aussi ce qu’iIs en font, car ils n’ont pas plus de morale pour gouverner que pour effacer des dettes certaines.
Tout cela est très grave.
Comme il faut bien que quelqu’un s’y colle. Nous allons, dans les jours qui viennent, déposer une plainte devant la Cour Européenne, nous vous la mettrons en copie.
Qu’importe si, dans l’instant, elle n’obtient pas de résultat, nous travaillons pour l’avenir.
Bien à vous. H. Dumas