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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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La caverne de Platon, version 2015

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Platon avait imagé, dans son allégorie de la caverne, la difficulté extrême qu’il y a à s’extraire de son environnement pour accéder à l’universel.

Les occupants de sa caverne ne pouvaient imaginer le soleil et la vie extérieure. Si par cas l’un d’entre eux sortait, il lui était très difficile de regarder et de croire à ce qu’il voyait. Bien plus, s’il revenait informer les occupants de la caverne, non seulement il n’était pas cru mais il était sanctionné pour ses dires, jusqu’à la mort.

La folie fiscale, dans laquelle est plongé tout l’occident, est une véritable caverne de Platon.

Globalement, la démocratie est passée de l’étape où elle était un rempart contre le pouvoir absolu en émiettant le dit pouvoir et en le rapprochant des individus, à son statut actuel qui est un nouveau pouvoir absolu, assis sur l’achat des voies par la corruption visant à séduire le plus grand nombre au détriment des plus actifs.

C’est-à-dire qu’une majorité est enfermée dans la caverne de l’interventionnisme et de l’assistanat au point de ne pas voir qu’il ne s’agit que d’une illusion, de croire que cette illusion serait une loi universelle.

Non seulement tout l’occident croit à cette fable, mais il guerroie contre le reste de la planète dans le but d’imposer sa “caverne fiscale”.

La démocratie, après avoir initié la liberté, enfante aujourd’hui un monstre, un tueur d’énergie et de richesse, qui ne peut apporter que misère et malheur à tous, tout particulièrement aux plus faibles, en prétendant réguler les richesses et soumettre les plus forts.

Aucune victoire, aucun progrès, jamais, ne s’est fait en privilégiant les faibles et en méprisant les forts. Ce sont les forts et non les faibles qui ont porté l’homme des grottes aux gratte-ciels.

Hors la “caverne fiscale” il y a la liberté d’entreprendre, le respect du capital, les paradis fiscaux, le secret bancaire, la limitation de l’Etat, autant de choses universelles, naturelles, que ceux que l’on enferme dans la “caverne fiscale” doivent ignorer.

Ceux qui leur refusent le droit de voir hors la caverne les menacent des pires maux s’ils venaient à sortir. Plus particulièrement, de l’injustice, de la loi du plus fort, de l’oppression par l’argent, de l’inégalité des richesses, de la misère.

Moyennant quoi ils les exposent à l’injustice administrative, à la loi du bureaucrate, à l’oppression par l’idéologie, à l’inégalité des statuts sociaux, et tout pareillement à la misère mais ici sans limite.

Bercy, les chiens de garde

Une armée “stasienne” a la charge de la propagande liée à l’objectif de la “caverne fiscale” et la coercition qui l’impose.

L’armée

Les agents des services fiscaux composent cette armée. J’entends bien les réactions par-ci par-là, plus particulièrement au sein de cette corporation, dénonçant de ma part une accusation infondée, une sorte de diffamation, tout particulièrement dans l’assimilation globale de ces agents à la Stasi.

Je vais donc vous apporter les preuves de ce que j’avance, que vous ne pouvez pas voir du fait qu’ils vous maintiennent dans la “caverne fiscale”.

La Direction Générale des Finances Publiques, plus communément appelée Bercy, comprend 115.000 fonctionnaires.

45% de ces fonctionnaires sont syndiqués, soit 51.750.

Le syndicat qui les regroupe s’appelle : “Solidarité Finances Publiques”. Le titre est clair. Ce n’est pas un syndicat des employés des finances publiques, c’est le lien de solidarité des finances publiques, de la globalité des finances publiques. Il n’est qu’un seul “syndicat” pour tous.

Ils se sont accaparés le nom même de leur administration, elle et eux ne font qu’un.

Si ce nom est explicite, les activités le sont encore plus.

Il vous suffit d’aller sur le site de ce “syndicat” pour constater de visu que, si une partie de ses activités peut être assimilée à la défense classique des salariés d’une entreprise, la plus grande part de ses activités se compose d’une incantation à la lutte contre la “fraude fiscale”, considérée comme l’objectif unique de cette administration.

Ce syndicat s’approprie cette lutte, il en fait la justification de l’existence même des finances publiques, son but primordial.

A aucun moment vous ne verrez ce syndicat proposer une vision objective de la société, de l’économie, du rôle dans celle-ci de l’entrepreneur et de l’entreprise.

L’entrepreneur n’est pas vu ici comme un élément clef de l’organisation sociale, comme un membre essentiel de notre communauté qu’il serait bon de protéger et d’encourager pour qu’il produise richesses et initiatives économiques.

Non, il est le fraudeur, celui que l’idéal exclusif en charge des finances publiques vues par ce “syndicat” — la répartition des richesses — devrait raboter à un niveau inconnu, imaginé au jour le jour par ce groupe uni, qui se prévaut d’être solidairement nos finances publiques.

La coercition

Solidairement, sans faille, comme un seul homme, les finances publiques traquent la brebis galeuse, le fraudeur fiscal qui sommeillerait en chacun de nous.

Ils nous fichent, nous espionnent, détruisant sans vergogne l’intimité nécessaire à l’éclosion de l’économie, chassant le secret bancaire, exposant aux yeux de tous le capital de chacun pour s’allier la jalousie chronique des hommes au service de leur méfait, de leur obscurantisme, de leur “caverne fiscale”.

La coercition n’est donc pas l’œuvre des seuls contrôleurs fiscaux, la lecture de la prose du syndicat unique de l’administration des finances vous apportera la preuve que les 115.000 individus qui la compose sont unanimement favorables à la “caverne fiscale”, à sa propagande, à sa violence, aux désespérances qu’elle entraine, à l’exclusion de la vraie vie qu’elle prône pour tous.

Demain la misère va augmenter, l’interdiction de sortir de la “caverne fiscale” sera physique, ceux qui seront dehors seront dénoncés et chassés. De beaux jours nous attendent.

Bien cordialement. H. Dumas
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