Henri Dumas
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Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
L'opinion publique cette maitresse dangereuse
Audience de l'article : 1713 lecturesMon expérience politique, solide, liée à mes fréquentations amicales, professionnelles, et à ma pratique personnelle du sujet, est théorique et pratique. Ce qui me permet d’être formel dans mon désintérêt du pouvoir, en réalité plus aliénant que gratifiant pour un honnête homme.
Je suis arrivé à la conclusion que c’est l’opinion publique qui manipule les dirigeants et non l’inverse. C’est ce qui explique que je ne crois jamais au complot.
L’opinion publique est, comme le marché, insaisissable parce que dépendante de milliards de connections que personne ne peut appréhender globalement. Qui plus est, elle ne s’exprime jamais, ce qu’elle pense est toujours en non-dit.
Elle existe donc, quel que soit le régime politique, démocratie ou dictature, et elle pèse de tout son poids sur les évènements, y compris lorsque son silence fait croire qu’elle est manipulée pendant quelle manipule.
Il arrive, d’ailleurs assez souvent, que l’opinion publique soit en accord avec ceux qui disent la manipuler, ils peuvent alors faire croire qu’effectivement ils la manipule. On remarquera que, dans ce cas, si l’opinion publique s’est trompée, elle laisse porter le chapeau, sans rien dire, à ceux qui ont prétendu la manipuler, d’ailleurs elle crie alors comme un seul homme à la manipulation.
L’exemple le plus parlant est le nazisme, débile philosophie de pillage à laquelle les Allemands ont majoritairement adhéré, pendant qu’une bande de pieds nickelés pensaient être des champions de la manipulation en s’appropriant le nazisme, ce qui les a perdus. Ils ont fini pendus quand l’opinion publique s’est trouvée acculée. Elle n’a rien avoué. Depuis elle prétend toujours avoir été manipulée.
Autre exemple, le procès expéditif des Ceausescu, dictateurs déchus par l’opinion publique, mais fusillés par des opportunistes.
Revenons sur COVID
Mon ressenti est le suivant.
Lassé d’une société de compétition évaluée sous l’angle de la consommation, la masse humaine ne savaient pas comment arrêter ce processus sociétal, alors qu’elle avait impérativement besoin d’un temps mort. Elle a amplifié la venue d’une grippe difficile, benoitement signalée par les alarmes ordinaires de la santé publique. L’opinion publique s’est calfeutrée avant même que cela lui soit imposé.
Lassée aussi de la camaraderie obligée, la même opinion publique a été ravie de mettre de la distance, de limiter l’entassement, elle a adopté immédiatement les fameux gestes barrières et les masques faciaux que précédemment elle interdisait aux femmes musulmanes, certes pour d’autres motifs mais pour des résultats semblables quant au vivre ensemble.
Paniquée par la gabegie publique, l’opinion publique souhaitait aussi arrêter la pression fiscale. Non seulement celle-ci a été bloquée, mais le même fisc pillard a distribué de la fausse monnaie comme au Monopoly à ses anciens souffre-douleur.
Ce sont toutes ces choses, et sans doute bien d’autres encore, qui ont enclenché l’idée d’une pandémie et sa mise en musique.
Ce n’est qu’ensuite que les opportunistes, élus, administrations, industriels, etc… sont entrés dans la danse, plus ou moins vite selon leur réactivité et leurs caractères.
Tout ce qui a suivi, les falsifications de chiffres ou de soins, de remède ou de vaccin, toutes les vérités et contre-vérités assénées, ne sont que l’écume de rameurs qui tentent de faire croire qu’ils sont importants, alors qu’ils ne sont que les obligés de l’opinion publique.
Et celle-ci, machiavélique, taiseuse, accepte de faire semblant de croire que ces beaux-parleurs, hommes de paille juste présomptueux, l’ont manipulé. Ainsi ce sont eux qui paieront la facture lorsque l’opinion publique aura changé de pulsion.
Et soudain
Les premiers signes nous arrivent du retournement de l’opinion publique, les interdits de circonstance sont de plus en plus rejetés.
Les masques sont portés négligemment, ils vont être jetés sous peu, les doses de vaccin ne vont plus trouver preneurs, le couvre-feu est largement contesté la police se ridiculise à vouloir l’imposer.
Les suiveurs pseudos-manipulateurs ont du souci à se faire. Ils vont être broyés.
L’opinion publique va les manger tout cru, tout en les accusant de l’avoir manipulée, alors que c’est bien l’inverse auquel nous avons assisté.
Le pire
Ce que nous avons vu sera tellement renié par l’opinion publique que nous serons obligés, d’accepter l’idée saugrenue que nous n’avons rien vu, de déclarer qu’elle a été manipulée par ceux qu’elle va accuser alors que c’est l’inverse qui s’est passé, sans quoi nous serons diabolisés par elle.
Oui, l’opinion publique est manipulatrice, elle n’est pas fiable, mais elle est et doit être respectée. Elle est nous. Il n’y a rien entre elle est nous. Elle fait partie de nous comme nous faisons partie d’elle.
C’est elle qui commande et manipule, nul ne peut l’asservir, la saisir, elle existe au-delà des individus, elle existe encore même lorsqu’ils sont asservis individuellement, détruits sans pouvoir s’exprimer, elle se tait souvent mais elle est toujours là.
C’est elle l’œil dans la tombe de Cain.
Bien à vous. H. Dumas