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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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L'irréalité d'une deuxième vague ne serait pas un complot

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Imaginons que nos hommes de l’Etat, administratifs et élus réunis, soient perturbés par leur échec largement dénoncé face au COVID, humiliés de voir leur image de bon berger entamée par l’hécatombe des personnes fragiles dont la protection leur sert de prétexte pour vivre confortablement à nos crochets.

Le complexe ainsi déclenché générerait des réactions de leur part qui pourraient donner l’impression d’un complot, alors qu’il ne s’agirait que de la réponse instinctive et non maîtrisée de ce groupe dominant face à l’image d’échec ressentie, qui met leur situation en danger.

Ainsi, en s’auto-persuadant d’une terrible deuxième vague, en annonçant des mesures à la hauteur de ce cataclysme, sa non survenance pourrait s’interpréter comme une réussite des mesures décidées.

Un retour politique favorable, une reconnaissance du troupeau, seraient espérés par eux, et d’ailleurs largement probables.

Évidemment, dès que les hommes de l’Etat décident quoique ce soit, Bercy leur église entre en jeu, elle aussi de façon réflexe, pas fatalement cynique.

Ainsi les bars, les restaurateurs et les billetteries en tout genre, qui sont les seules activités qui échappent encore pour partie au scanner financier de Bercy, se trouvent payer le plus lourd tribut aux mesures spectaculaires mises en œuvre pour cette deuxième vague peut-être fantasmée. Alors que ce ne sont pas les lieux de rassemblement susceptibles de répandre l’épidémie les plus denses.

Cette hypothèse est admissible si la raison l’emporte sur la croyance, et si la mesure de l’abstraction de l’Etat et de l’affligeant ordinaire de ceux qui prétendent le représenter sont pris en compte.

Malheureusement, ce ne sera pas le cas. On peut même avancer que l’hypothèse que j’émets sur ce sujet va, comme d’autres, m’attirer non seulement une nouvelle haine des corps constitués, mais la condescendance hautaine du groupe.

En lisant le magnifique ouvrage “Le siècle des dictateurs”, que je le permets de vous conseiller, on s’aperçoit que la réponse du groupe aux faux-pas de ses maîtres n’est pas la prise de conscience de leur vacuité et l’accès aux libertés individuelles, mais au contraire la recherche effrénée d’un maître plus violent qui soumettra plus durement le groupe.

Qui plus est, le dictateur, ainsi né de la volonté du groupe, après avoir martyrisé et tué finira le plus souvent de sa belle mort, laissant derrière lui des adeptes inconsolables.

Les hommes me surprennent chaque jour d’avantage.

Bien à vous.
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