Henri Dumas
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Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
L'écologie, cette secte suicidaire mondiale
Audience de l'article : 1543 lecturesCette menace s’exprime contre la masse, au profit de l’élite initiée. Rien de bien nouveau.
Cette pensé citadine présuppose la perfection de la nature mise en péril par l’homme. Elle est contraire à la réalité connue de ceux qui vivent dans ou près de la nature qui, eux, l’identifient comme la contrainte qu’il faut dominer pour vivre.
Le petit rien qu’oublient les écologistes est que : si la lune existe pour la terre, la terre n’existe pas pour la lune.
N’existe que ce qui est regardé, le reste n’est que néant. C’est donc le regard qui crée la vie.
L’univers n’existe que parce que nous le regardons, plus nous le regardons plus il existe.
Réduire la trace de l’homme c’est à dire sa capacité à regarder, c’est réduire l’existant et augmenter l’immensité du néant. C’est favoriser l’obscurantisme, chemin vers le néant.
Quoiqu’il arrive, l’homme ne peut pas être l’ennemi de la vie puisqu’il est l’exception du néant, sans son regard la vie n’existe pas.
Jusqu’à ce jour, l’homme qui regarde l’univers où il ne perçoit nulle vie regarde donc l’inexistant, le néant pour lequel lui même, le "regardant", n’existe pas.
Le manque de curiosité des écologistes pour ce que nous sommes capables de regarder et pour l’espoir de ce que nous serons capables de regarder demain par nos progrès est affligeant, est contraire à la vie qu’ils prétendent défendre.
Le progrès consiste à regarder toujours plus, que ce soit vers le plus grand ou vers le plus petit. Le regard étant la vie, il est suicidaire de s’opposer au progrès, l’engouement pour lui est naturel.
C’est donc le regard, la perception de la vie qui donne la vie. La particularité du regard de l’homme c’est son association au souvenir qui lui permet de capitaliser son regard, d’en augmenter la portée, donc d’augmenter la vie.
L’erreur fondamentale des écologistes est de croire que l’homme capitalisant est l’ennemi de la vie, alors même que justement il est la vie.
L’apparent réalisme de leur théorie tient aux erreurs qui accompagnent le progrès. Ne savent-ils pas que justement toute progression se nourrit de ses erreurs, de la capacité à les analyser, à les réduire pour ne garder que le juste ?
Les écologistes, castrateurs de plus de progrès, de plus de vision, sont les vecteurs du néant dont ils prétendent nous protéger.
Bien à vous.