Henri Dumas
(Accéder à la liste de tous mes articles)
Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
Julien DRAY
Audience de l'article : 1599 lecturesIl a le goût du risque, il voudrait devenir le nouveau Premier secrétaire du défunt Parti socialiste. Où ça va se nicher l’ambition ?
Il se dit qu’une médaille au concours pourrait l’aider. Après avoir raté celle du plus beau charolais au salon de l’agriculture, il pense qu’ici il a ses chances.
Ce ne va pas être facile, il aura fort à faire.
N’oublions pas Hamon qui se proposait aux dernières présidentielles d’acheter sans vergogne les électeurs en leur refilant un salaire direct avec l’argent public. Le Code électoral interdit la manœuvre, d’ailleurs à l’époque nous avons déposé une plainte, dont nous n’avons jamais entendu parler depuis.
Aussi Marine Le Pen dans sa complainte : « Papa, je peux sortir de table ? ». Ben non, elle peut pas, faudra attendre que le vieux ait fini son gueuleton.
Ou encore le Bussereau et son extraordinaire garde-robe de vestes et manteaux réversibles.
Du lourd tout ça.
Enfin, regardons la proposition de Dray, elle ne manque pas de panache pour le concours de » plus nul que ça tu meurs »
D’abord, Dray : il n’aime pas internet.
Il est resté très Traban et Minitel. D’ailleurs chez lui, entre le bureau et la cuisine, il y a un circuit Minitel qui lui permet de converser avec son épouse pendant qu’il prépare le pot au feu.
Alors vous imaginez, si ça ne tenait qu’à lui les « gafa » auraient intérêt à faire gaffe.
Ne nous égarons pas.
La proposition de Dray pour le concours c’est : 50.000 balles à tous les français le jour de leurs 18 ans, à la place de l’impôt sur le bénéfice des « gafa ».
C’est pas mal.
Si son plan avait été en place à l’époque, j’aurais été dispensé d’impôt pour les 18 ans de mes enfants quand je leur ai acheté une bagnole.
Je me dis que nos grands distributeurs regroupés, les « Calcui » ( l’ont-ils?), vont peut-être choisir cette solution plutôt que leurs impôts. D’une part ils sauront où passe leur argent, d’autre part pour les gamins nous en serions alors à 100.000€ pour leur 18 ans, ça commence à être pas mal.
Où ça se complique c’est sur les motivations.
Il nous dit : « ils ramassent des informations sur nous, donc ils doivent nous verser un petit machin », enfin pas à nous mais aux gamins pour leur 18 ans.
Je ne saisis pas très bien pourquoi la valorisation de mes informations personnelles irait récompenser un gamin que je ne connais pas, mais bon, pourquoi pas.
Le truc que je ne comprends pas non plus c’est que tous les sites internet récupèrent nos informations personnelles. S’ils sont tous taxés de la sorte, à 18 ans tous nos gamins seront riches.
Et puis, je ne vois pas la différence entre nous et les « gafa » et nous et n’importe quel commerçant. Si mes souvenirs sont exacts, nous sommes les chalands et, de tout temps, les commerçants ont vendu ou loué leur chalandise, elle fait partie de leur fond de commerce. Mon boulanger me devrait-il un petit quelque chose parce qu’il connaît mon prénom ?
Je me demande si son truc est bien ficelé au Dray.
En fait, c’est peut-être une fake News son truc ?
Juste une bulle médiatique pour avoir l’air intelligent et devenir le plus intelligent des socialistes. Si c’est ça, effectivement, ça devrait largement suffire.
Il n’en reste pas moins que ce coup de monnayer nos informations personnelles, ça fait réfléchir.
Parce que, le champion toutes catégories confondues de la récolte de nos données personnelles c’est Bercy.
Si elles sont valorisées comme le souhaite Dray, on va ramasser un sacré paquet de pognon chez Monsieur Bercy.
Sans compter que : plus les données rapportent plus évidemment elles valent chers.
Les gros contribuables percevront donc plus que les petits lors de cette valorisation.
Pas si con le Dray. Enfin un peu de justice.
Lors de mon prochain voyage à Paris, je passerai par Bercy pour discuter de la valeur des informations qu’ils collectent sur moi.
Cordialement. H. Dumas