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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Ils exigent le droit de piller

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Libération le 13/12/2014 nous fait savoir que, écharpes tricolores en bandoulière, les élus de Seine Saint Denis sont si surs de leur bon droit à dépenser sans compter, à assister sans contrepartie, qu’ils sont scandalisés que leur soit un tant soi peu coupé le robinet. Pour bien nous faire comprendre leur position, ils défilent.

A quoi pensent-ils lorsqu’ils engagent leurs électeurs à marcher sur l’Assemblée Nationale ? Quel est le message ?

Ils font savoir ouvertement qu’ils ne sauraient dépenser moins. Ils engagent ceux qui profitent – ou croient profiter – de leurs dépenses à s’exprimer à travers une manifestation de rue.

Le message est clair : “Peu nous importe tout, ce que nous voulons c’est continuer à dépenser sans restriction d’aucune sorte. Nous sommes dans la rue, prêts à l’usage de la force, pour continuer à obtenir le budget de nos dépenses.”

Donc nous y sommes. Si par une démonstration de force, dans la rue, une société exige les sommes dont elle considère qu’elle a besoin, dont elle pense devoir être bénéficiaire de la part des autres, c’est qu’elle n’envisage en aucune manière de gagner ces sommes autrement que par la dotation.

Je veux dire qu’à aucun moment ces élus et leurs électeurs ne se posent la question de savoir comment ils pourraient gagner par eux-mêmes l’argent dont ils prétendent avoir besoin.

Nous y arrivons : ils exigent que soient prises à d’autres les sommes dont ils affirment avoir besoin, sans restriction.

Convenons que ce genre de disposition ne peut avoir qu’une conclusion : le pillage.

Les élus de Seine Saint Denis ne pensent pas différemment des autres, leur différence tient au fait qu’ils ont, peut-être, des troupes plus aptes à défiler.

Aujourd’hui, une partie non négligeable de la France est prête à se lever, à employer la force, pour ne pas voir ses dépenses amputées du moindre centime.

Ils sont à des années lumières de la réalité économique, ils sont socialistes. Le socialisme est le vers qui ronge le lien social.

A l’inverse du libéralisme qui respecte l’homme, sa liberté et l’économie, le socialisme, sous couvert d’égalité, donne à croire aux plus naïfs qu’il serait en mesure de gérer de façon homogène et égalitaire les revenus et les dépenses des hommes et de leur société.

Evidemment il échoue. Alors il laisse supposer que par la force il réalisera cette harmonie économique à laquelle la vie ordinaire, de bon sens, ne permet pas d’accéder.

C’est là que le socialiste, rarement violent, plus charitable que méchant, fait le lit du National Socialisme, dont chacun connait la terrible part d’ombre.

Nous tournons en rond et revenons toujours au même point : la pauvreté est révoltante. Pour autant, est-il possible de la résorber autrement que par un accroissement général des richesses, qui lui-même entraine une augmentation des écarts entre richesse et pauvreté ?

Cette question est prégnante. Au préalable, évacuons de la problématique toute intrusion de la force, de la contrainte, que nous reprochons justement au socialisme.

Dans un système libéral réel, où la force est proscrite, où l’économe est totalement libre, où la concurrence est présente, il est impossible d’éradiquer la pauvreté, cela doit être admis.

Mais, dans ce même système, l’équilibre naturel des intérêts individuels doit atténuer l’extrême pauvreté, du fait de sa négativité. L’extrême pauvreté est nuisible à un système libéral, il ne peut donc pas la tolérer. Par contre, il peut effectivement s’accommoder d’un écart important des richesses, d’une échelle dont la valeur minimale peut être frustrante pour ceux qui ont à la vivre.

C’est ici que le socialisme prend sa source.

Mais hélas, petit filet d’aigreur initial, il va devenir un large fleuve d’exigences qui emportera le lien social, la liberté individuelle, l’économie naturelle, au profit de promesses égalitaires qu’il ne pourra pas satisfaire.

Au départ, le socialisme n’est qu’une contrainte que le libéralisme peut absorber jusqu’à un certain point. Certes, cette absorption a un coût et assez rapidement ce coût va diminuer les performances du libéralisme. Alors, la contrainte ne suffira plus pour satisfaire les besoins socialistes.

D’où le défilé des élus et électeurs de la Seine Saint Denis, leur exigence du socialisme, l’appel solennel à sa continuation quel qu’en soit le prix à payer pour les autres. Les autres étant les libéraux traités, au passage et péjorativement, de capitalistes.

Le pillage n’est plus loin.

Le socialisme va muter. Il va devenir national-socialisme. Ses valeurs seront toujours l’égalité, mais accompagnées d’un repli nationaliste et surtout d’un emploi sans complexe de la force. Le pillage va pouvoir commencer.

Les riches devront casquer, qui va s’y opposer ? Qui, après des décennies de propagande socialiste, se rappelle que le riche est indispensable à la société, que la liberté est indispensable à l’économe, que la pauvreté n’est pas une tare, que seul son seuil mortel est inacceptable, que l’argent n’est pas une fin en soi, qu’il n’est qu’un outil économique ? Personne.

Là est le drame. Personne n’est capable aujourd’hui d’empêcher le national-socialisme, sous sa nouvelle appellation de Front National, de s’installer dans le lit intellectuel que lui a façonné le socialisme.

Avec lui la violence va envahir notre société, le lien social est d’ores et déjà rompu, la jalousie et la haine de l’autre sont à la une de tous les journaux.

Cette violence va décupler l’injustice. Face à la force le faible est bien plus démuni qu’il ne l’est face à la simple pauvreté. Tous s’en mordront les doigts, mais le chemin sera long pour retrouver la liberté et la justice.

Le mirage de l’égalité se paie cash, le désert de la vie sans la liberté individuelle est bien pire que la contrainte, qui n’est que psychologique, des écarts de richesse dans l’oasis du libéralisme,

Bien cordialement. H. Dumas
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