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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Il fut un temps où être de gauche conférait un certain panache.

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Après que Marx eut commis l’erreur historique de croire que la plus-value  économique était entièrement et exclusivement incluse dans le travail, oubliant entre autre au passage l’innovation et le marché, des hommes prétendirent qu’il suffisait aux travailleurs de s’emparer de l’outil de production pour se partager la plus-value et maîtriser le capital.

Ainsi naquit l’expérience communiste.

Elle avait une certaine gueule, du courage. Georges Marchais pouvait déclamer d’une voie claquante la mort programmée du grand capital et l’avènement du paradis sur terre grâce au communisme.

Malheureusement, l’alchimie qui crée et fait prospérer le capital et l’économie est plus complexe que cela. Elle n’est accessible qu’à quelques champions à la personnalité unique et irremplaçable qui ne peuvent s’épanouir que dans le capitalisme, d’où son nom.

Les expériences communistes tournèrent court sur toute la terre.

Un soulagement intense envahit alors les hommes et les femmes de bonne volonté, les libéraux. Quelle naïveté.

Ils avaient sans doute mal compris la base réelle du communisme. Ils avaient cru à la fable mise en avant par ses concepteurs : le partage.

Ils s’estimaient plus performants à ce sujet, se sentant capables de partager correctement tout en accumulant du capital sans lequel aucune économie n’est possible.

Ils se trompaient lourdement, le moteur des communistes n’était pas le partage mais l’envie et sa forme concrète la cupidité.

Ainsi, le communisme englouti, la cupidité bien qu’orpheline restait présente, qui plus est dangereuse puisque frustrée, vengeresse.

De chevaleresque et entreprenante qu’elle avait cru pouvoir être en se déclarant communiste, la cupidité est retombée à son niveau naturel, le pillage, le vol, l’escroquerie au détriment des possédants, de tous les possédants, du plus riche au plus modeste.

Elle s’est fait appeler la redistribution, l’égalité.

Aujourd’hui la cupidité est ouvertement à la manœuvre, sans complexe, arrogante, sûre d’elle.

Elle pille allègrement, semant injustice et souffrance sur son passage, entraînant le monde dans une spirale infernale de vol et de violence.

Il faut  la voir pour la croire l’arrogance des cupides, leur suffisance.

Ces socialistes — c’est ainsi qu’ils s’appellent –, qui pérorent du matin au soir pensant en caquetant dissimuler leurs exactions cupides, sont inouïs.

Jouent-ils un rôle ou ont-ils fini par y croire ? Sont-ils lucides et cyniques ou aveugles et irresponsables ?

L’histoire jugera, ils sont trop nombreux et trop agressifs dans leur rôle de charognards pour que leurs pillages cessent autrement que par la mort de nos sociétés. C’est pourquoi l’analyse et le jugement ne pourront être rendus que par l’histoire.

André Malraux disait que “le XXIème siècle serait religieux ou ne serait pas”, il voulait sans doute dire “serait cupide ou ne serait pas”.

Quoique… à en juger par leurs richesses, les religions ne sont-elles pas la forme la plus aboutie de la cupidité.

Bien cordialement.  H. Dumas
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