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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Il faut être deux pour donner la vie, on est seul pour mourir.

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Ce constat pose la problématique qui empoisonne notre société : quelle part accorder à l’individu ? Quelle part accorder au groupe ?

La société idéale est celle qui trouve l’équilibre entre ces deux tendances : le pouvoir du groupe, le pouvoir de l’individu. Ou, comment concilier les deux.

Comme pour tout, le souhait est issu de la résultante entre les contraintes et les aspirations. Quant à la réalité, elle doit énormément au hasard. Donc, trois paramètres.

Dans le détail.

Les guerres, par exemple, sont des décisions de groupes qui ne trouvant plus les moyens de concilier leurs intérêts achèvent leur désaccord dans la violence. Mais, pour finir, il ne reste toujours que deux hommes face à face, celui qui arme le fusil et celui qui reçoit la balle.

L’abus

La mystification consiste à ne présenter les faits que de façon statistique, donc globale en dissimulant la réalité individuelle.

C’est le collectivisme, la technocratie, l’usurpation du pouvoir par les hommes de l’Etat.

Cela n’est possible que parce que, du plus profond des âges, l’homme a toujours eu le besoin ponctuel du groupe. Sans lequel il ne peut soulever des poids physiques ou moraux au-dessus de ses capacités individuelles. Or, c’est en soulevant ces poids qu’il est devenu “l’humanité”, largement au-dessus de tous les autres systèmes vivants.

Mais, en le ramenant individuellement au niveau de l’objet du groupe, les hommes de l’Etat inversent, à leur strict profit personnel, l’ordre des choses.

Alors que la nécessité de l’intervention du groupe au service de l’individu ne peut être qu’un souhait ponctuel d’individus réunis, les hommes de l’Etat s’octroient le droit de soumettre l’individu au service d’un groupe qui dans leur esprit devient pérenne.

Mais, cette pérennité n’existant pas dans la réalité, ils sont obligés de l’inculquer par la croyance, laquelle prend racine dans la peur.

Conclusion

Les hommes de l’Etat, uniquement guidés par leur amour immodéré du pouvoir, instillent une peur sur laquelle ils vont greffer une croyance, à partir de celle-ci ils vont justifier une prééminence du groupe sur l’individu. In fine, ils se déclarent, ou se font déclarer, les chefs du groupe. Le tour est joué. C’est toujours la même représentation qui nous est servie.

L’individu est broyé. Il ne peut s’en sortir qu’en reproduisant le même modèle à partir d’une nouvelle croyance, c’est désespérant….

Internet est-il l’outil qui va ouvrir les yeux aux individualités et amener l’harmonie entre eux et le groupe ???

Une petite prière — vers qui vous voulez — ne sera pas de trop….



Bien à vous. H. Dumas
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