Henri Dumas
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Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
Fortes perturbations
Audience de l'article : 1734 lecturesCe que je constate et vois me parait extrêmement simple.
Pourtant, l’opinion publique, ses suiveurs, les hommes de l’Etat, la presse, paraissent voir l’exact inverse de ce que je vois. Les réseaux sociaux me donnent l’impression de ne rien voir du tout, d’être aveuglés par des querelles d’égos ou de croyances que je pensais dépassées.
Il y a un loup quelque part. J’en ai le souffle coupé.
La société me donne l’impression de s’adapter à l’inaction, à l’irresponsabilité. Rien ne bouge. Ai-je la berlue ?
Ce que je crois voir :
– Un délire financier dans lequel plus personne ne compte plus rien.
– Un pillage fiscal indécent, qui parait naturel.
– Une peur de tout, sans panique, mais tenace.
– Une inversion des valeurs, une prime à la médiocrité, une aversion générale à la prise de risque, à l’action.
– Un irrespect pour les plus vieux et pour les plus jeunes tout en affichant l’inverse, et pareillement pour les minorités.
– Une délation, un espionnage et une censure au-delà de l’imaginable, même dans les pires ouvrages anciens d’anticipation.
– Une perte régulière des libertés individuelles philosophiques et matérielles qui parait ne choquer personne.
– Une sacralisation du mensonge, de la frime, de l’apparence.
– Une intuition collective défaillante.
En clair une vision morbide de la vie, accompagnée d’un repli total sur soi, chacun étant l’ennemi affiché de l’autre. Le tout dans une indifférence absolue les uns pour les autres, masquée par une avalanche de fausses affirmations contraires.
Est-ce moi qui ai le melon, la grosse tête ?
Quelle raison objective pourrait faire que je vois ce que les informateurs autorisés ou dissidents ne verraient pas ? Aucune. Donc je me trompe sans doute.
Mais alors suis-je le seul à ne pas comprendre où l’on va, ou à trop le comprendre ?
Sommes-nous dans un de ces moments où l’opinion publique et ses tribuns, ses profiteurs, ses faux prophètes, partent en vrille si intensément que plus tard l’histoire se demande vainement ce qui a bien pu se passer ?
Sommes-nous à la veille d’un de ces délires de l’opinion publique, lorsqu’elle se donne à la folie de la destruction, du meurtre de masse, avec délectation ?
Que se passe-t-il quand Martinez, la caricature de la CGT, vieux roublard du foutage de bordel bureaucratique, champion de l’avantage acquis, se fait casser la gueule par plus agressif que lui ? Est-ce lui qui écope un vaisseau moribond, dépassé, que ses agresseurs veulent couler car ils pensent que la liberté est en vue, ou veulent-ils juste plus de bordel, plus fort, plus radical, encore plus bureaucratique, encore plus étouffant, encore plus inique, corporatiste, aveuglément croyant ?
L’intelligence, le mérite, l’individu et sa personnalité, vont-ils être victimes d’une tentative d’éradication ou au contraire vont-ils passer au premier plan ?
Je ne vous mens pas quand je vous dis que tout cela me perturbe.
L’énigme est si complète pour moi que je n’arrive plus à structurer mes combats tant l’ennemi est dissimulé dans cette ambiance chaotique.
Où en sont le fisc et l’URSSAF ? Existent-ils encore ?
Vont-ils fermer boutique, mourir de leur excès, être pendus haut et court ? Où au contraire vont-ils sortir renforcés de cette chienlit et nous tuer en nous dépossédant intégralement, jusqu’au moindre centime ?
C’est la première fois de ma vie que je n’ai aucune visibilité de l’avenir, aussi bien de celui de notre pays que du mien propre. Ce brouillard nuit évidemment à l’établissement de stratégies, de projets. Peut-on vivre sans eux ?
Il est temps de laisser un peu filer le temps.
Covid va nous quitter, tant mieux. La vérité verra-t-elle le jour à son sujet ? Peu probable là aussi. Le vaccin : miracle ou pipo ? L’hôpital : responsable de l’échec ou de sa limitation ? Nos figurants politiques : héros ou comiques troupiers ? Raoult : visionnaire ou rebouteux ?
Ce n’est pas demain que le chemin vers l’avenir va nous paraître stabilisé et sûr.
Bien à vous. H. Dumas