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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Etat policier à demeure

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Prétextant notre sécurité le pouvoir nous espionne.

En URSS les dirigeants passaient d’abord par le KGB, chez nous les premiers ministres font leurs gammes au ministère de l’intérieur.

L’immense liberté que nous apporte le web déstabilise les hommes politiques.

Ils tiraient leur pouvoir de la maîtrise de l’information, elle leur échappe, c’est la panique à bord. Leur réflexe est l’espionnage. Les rôles sont inversés, ce sont eux qui cherchent à savoir ce que nous pensons, ce que nous décidons ou allons décider. C’est l’exact contraire du passé.

Je me rappelle bien de Mai 68, surtout de la période qui l’a précédé.

La barbouzerie et La flicaillerie servaient De Gaulle, pour lui cela était naturel, dans l’ordre des choses. Il n’en faisait pas lui même un mauvais usage.

À cette époque, Mitterrand s’insurgeait contre cette situation avec intelligence et un sens aigu de la liberté de penser, du respect de l’autre.

Tout ça pour ça.

Pour arriver aujourd’hui, conforté par ceux qui se réclament de Mitterrand, à une nouvelle emprise d’un Etat policier, exactement ce qu’il dénonçait, ce pourquoi il agissait, se battait.

Mais il y a une différence de taille.

Les barbouzes de De Gaulle étaient tous d’anciens résistants, officiels dans la police, officieux au SAC. Ils avaient tous fait la guerre contre le socialisme qui se faisait alors appeler le “national-socialisme”.  Ils avaient lutté et risqué leur vie pour être des hommes libres.

Le socialisme égalitariste, dans sa version aboutie, s’appelait alors “le communisme”.C’était leur ennemi.

Quelque part, objectivement, l’Etat policier de De Gaulle défendait la liberté individuelle, c’était un peu schizophrène, mais bon, c’était supportable.

Il en est tout autrement aujourd’hui, la situation est complètement inversée.

La police est socialiste, au service des socialistes égalitaristes. Elle traque les pensées et les actes individualistes. La police et les barbouzes sont plus proches du KGB que des effectifs gaullistes.

Étroitement lié aux Services Fiscaux le système répressif n’enferme plus, ne torture plus, il ruine au prétexte de l’égalité, en réalité uniquement au profit du pouvoir politique, de la nomenclature.

Les dégâts sont redoutables individuellement et collectivement.

Mais les choses sont irréversibles, le futur sera pire, le pouvoir des Etats ne supporte pas la liberté individuelle, elle est son contraire absolu.

Face à l’espace de liberté procuré par le web, le pouvoir politique ne peut qu’instaurer une oppression de force au moins égale, plus probablement supérieure.Ce sera terrible.

Le pire étant que la majorité souhaite qu’il en soit ainsi tant la liberté lui fait peur.

Nous touchons là au problème de la liberté, elle inspire une peur panique à la majorité des humains.

Il est vrai que dans sa dimension la plus totale la liberté s’appelle La mort. Ceci expliquant cela.

Bien cordialement. H. Dumas
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