Henri Dumas
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Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
Crime contre l'humanité
Audience de l'article : 1981 lecturesJ’aurais pu dire pour les cons, la formule eut été plus lapidaire, plus grand public, mais ce mot est si galvaudé que chacun de nous est le con d’un autre, et ce n’est pas cela que je vise.
J’aurais pu aussi cibler les abrutis, mais je ne suis pas sûr qu’ils existent vraiment. Je crois que l’intelligence, même réduite, est toujours présente chez l’homme alors que, dans certaines circonstances, tout un chacun peut se retrouver en fragilité de raisonnement.
C’est ce moment et les personnes qui en souffrent dont je veux vous parler. Sachant que pour certains ce ou ces moments sont brefs, pour d’autres ils peuvent durer toute une vie.
La situation des “fragiles du raisonnement” n’est pas nouvelle, mais l’informatique —aussi appelée intelligence artificielle — a été un formidable accélérateur pour ceux qui raisonnent juste et a augmenté la distance entre eux et les fragiles qui sont aujourd’hui complètement largués.
Depuis toujours des ambitieux sans scrupule prennent en otage les “fragiles du raisonnement” et, les manœuvrant, s’abritant derrière eux, les réunissant en masse, attaquent ceux qui par leur qualité propre et leur intelligence ont capté richesse et pouvoir.
Ces ambitieux n’ont habituellement pas réussi à atteindre eux-mêmes richesse et pouvoir à la loyale, selon les règles que le groupe auquel ils appartiennent s’est donné. C’est alors qu’ils phagocytent les “fragiles du raisonnement” par la ruse et les utilisent en les envoyant au casse pipe.
Je suppose que l’humanité fonctionne ainsi depuis ses premiers temps, dès que plusieurs bipèdes se sont réunis en groupe.
Récemment, et à grande échelle, nous pouvons donner pour exemple le christianisme qui visait à déposséder les romains de leur puissance, qui a réussi pour ensuite ne pas faire beaucoup mieux, les nazis et autres fascistes qui ont échoué, les communistes qui eux aussi ont momentanément échoué.
Avec les mêmes méthodes arrivent aujourd’hui certains musulmans du moyen orient.
Tout cela n’est pas sans conséquence.
Chaque fois le résultat se compte d’abord en millions de morts, évidemment toutes injustes. Existe-t-il des morts justes ?
Puis, que le but soit ou non atteint, dans tous les cas le changement de main du pouvoir n’apporte strictement rien aux “fragiles du raisonnement”, qui le restent et continuent à ne pas comprendre pourquoi ils le restent et le resteront toujours. De la sorte ils sont prêts à recommencer peu de temps plus tard, si ce n’est immédiatement.
Mais avec chaque fois la même conclusion : des millions de morts injustes.
Cela pose la question de la responsabilité de ceux qui utilisent les “fragiles du raisonnement”. La réponse est claire : elle est totale, quelles que soient les conséquences en nombre de morts.
Les nazis ont été poursuivis pour crime contre l’humanité, tous ceux qui abusent des fragiles devraient l’être.
Tout particulièrement aujourd’hui ceux des musulmans qui incitent les “fragiles du raisonnement” à sacrifier leur vie en accompagnant ce sacrifice d’un maximum d’autres morts dont le seul tort est de ne pas reconnaitre les commanditaires pour supérieurs en leur abandonnant richesse et pouvoir.
Répétons-le, la responsabilité de ceux qui abusent des “fragiles du raisonnement”pour en faire les soldats et la chair à pâté de leur propres ambitions est totale.
Quand je vous dis totale, je veux dire totale.
C’est-à-dire pas uniquement quand elle est évidente comme c’est aujourd’hui le cas à Nice, mais aussi quand elle se présente sous sa forme primaire, quasi discrète, comme sait si bien le faire notre presse nationale pour dresser les “fragiles du raisonnement”contre les “possédants”.
Il n’est aucune excuse pour ceux qui agitent les fragiles en leur faisant croire que leur fragilité dépend des autres.
Alors que la “fragilité de raisonnement” est un problème personnel, que seul le fragile peut solutionner et exclusivement par lui-même. La seule chose que l’on puisse faire pour le fragile c’est d’abord de ne pas l’humilier, ensuite de lui faire comprendre que la solution à sa fragilité ne peut venir que de lui.
Notons au passage que ce n’est pas vraiment le discours de nos responsables politiques. Puisque nous en venons inévitablement à eux, il n’est pas inutile de faire remarquer que nos élus ne manquent aucune occasion d’humilier les “fragiles du raisonnement” ou encore de les utiliser lorsqu’ils partent à l’assaut du pouvoir et de la richesse.
Alors que paradoxalement notre société respecte d’autres fragilités telles que le handicap, la maladie, le genre lorsqu’il est décalé, etc… elle abuse des “fragiles du raisonnement”.
La particularité de ce type de fragilité est de déboucher systématiquement sur la violence. A Nice, l’auteur de cette folie faisait partie de ces “fragiles du raisonnement”qui, en butée, deviennent violents. Ils sont tous ainsi.
Chez nous ou ailleurs ceux qui humilient les fragiles doivent s’attendre à la violence en retour, en cela Bercy et la magistrature sont bien imprudents et nous entrainent par leur attitude humiliante vers la violence.
Avec un paradoxe, c’est que ce sont justement les “fragiles du raisonnement” qui demandent une justice plus intransigeante et une fiscalité plus forte, donc plus d’humiliation à venir pour eux.
Sont-ils conscients de réclamer eux-mêmes le poison qui va les massacrer ?
Comprendront-ils un jour que ceux qui en abusant d’eux les entrainent inexorablement vers une très probable guerre civile devraient être poursuivis, dès aujourd’hui, pour crime contre l’humanité, avant qu’il ne soit trop tard ?
Restons sur cette question.
Bien cordialement. H. Dumas