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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Cette magistrature de parti-pris, qui n'attache aucune importance à la loi et à la justice

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Si vous avez un tout petit peu de sympathie pour mes écrits, de compassion pour ceux qui souffrent parce que persécutés par une justice entièrement au service de ses croyances, hermétique à la vérité des faits, qui accuse sans scrupule pour couvrir les errements des siens ou de ses protégés, faites moi plaisir, lisez ce jugement :  ICI le lien  La haine qui suinte de ce jugement est effrayante. Cette haine vise-t-elle précisément Henri Dumas ou tous les conducteurs de véhicule, sans distinction? Je l’ignore.

Maintenant la vérité

A quelques minutes près, il est 18H15 ce Samedi 7 Novembre 2015. Je rentre de mon bureau vers mon domicile. Je roule lentement, moins de 50Km/h. La nuit tombe. J’arrive sur une portion de boulevard qui longe la mer, qui est très mal éclairée. Il n’y a personne de visible dans mon champ de vision qui est entièrement absorbé par la nuit noire et profonde sur l’horizon de la mer.

J’arrive à 3 ou 4 mètres d’un passage piéton protégé, insuffisamment éclairé, sans percevoir qui que ce soit. Quand soudain surgissent, sur mon capot, deux piétons et un chien.

Je freine, et m’arrête sur le passe protégé. L’ABS me fait perdre un mètre cinquante, ce qui est suffisant pour que je bouscule un des piétons. Le deuxième piéton et le chien ne sont pas touchés, ils évitent facilement mon véhicule.

Le piéton bousculé se retrouve sur mon capot. Il n’arrive pas jusqu’à mon parebrise. Le choc a été léger. La voiture n’aura aucun dégât, mais le piéton retombera lourdement du capot sur le sol la tête la première, et là il se blessera.

Vous l’imaginez, je suis atterré, complètement déboussolé par cet accident et la présence soudaine de ces piétons masqués par la nuit. Je me précipite vers le blessé. Des passants appellent les pompiers. Soudain le blessé se lève et part. Je le suis et tente de le raisonner, il saigne de la tête, je l’implore d’attendre les pompiers. Il m’insulte et continue son chemin.

Nous sommes dans une rue parallèle à l’accident et à plusieurs centaines de mètres quand les pompiers, qui cherchent le blessé, arrivent.

Je laisse le blessé avec les pompiers et retourne à ma voiture.

Là, on me fait souffler légitimement dans un alcotest. Résultat parfaitement négatif.

A partir de là les choses vont partir en vrille, visant un seul objectif, me charger.

Dans un premier temps les agents de police sur place me disent que je peux rentrer chez moi.

Environ une demi-heure plus tard, cinq policiers, deux en uniforme et trois en civil, dans deux voitures, débarquent à mon domicile.

Ils m’informent qu’un photographe va venir photographier ma voiture, que je dois les suivre pour aller à l’hôpital refaire un alcotest. Cette dernière démarche est parfaitement illégale puisque j’ai déjà subi un alcotest qui s’est avéré négatif.

Je suis embarqué dans le véhicule des deux policiers en uniforme et, toute sirène hurlante, nous allons d’abord au commissariat. Là, je reste enfermé dans une salle d’attente une grosse demi-heure.

Puis, toujours toute sirène hurlante, nous allons à l’Hôpital. Là, les choses vont durer une bonne heure. Alcotest et test de stupéfiant, évidemment totalement négatifs.

Sirène à fond et plein pot, nous retournons au commissariat. Encore une bonne demi-heure enfermé dans la même salle d’attente, puis l’on me fait savoir que ma femme peut venir me chercher, alors qu’au départ les policiers avaient dit qu’ils me ramèneraient chez moi.

Pendant ce temps, le blessé a fait une crise de délirium dans la camionnette des pompiers. Il est chargé à mort, alcool et sans doute stupéfiants ou médicaments incompatibles.

Il n’a aucune fracture aux membres, ce qui prouve que le choc a eu lieu à vitesse réduite, par contre son choc à la tête est assez grave, même inquiétant.

Je m’en inquiète sans succès, l’hôpital où il a été évacué refusant de répondre à mes inquiétudes téléphoniques.

L’enquête de police

Je suis convoqué une première fois et inutilement au commissariat où l’officier de service m’informe de l’état alcoolique de la victime au moment des faits, mais il ne peut pas recueillir ma déposition, il n’a pas mes résultats du deuxième alcotest, dont il ne comprend pas la mise en œuvre.

Je suis une nouvelle fois convoqué, un peu plus tard, pour recueillir ma déposition.

Enfin je suis une troisième fois convoqué pour me signifier ma comparution devant le tribunal correctionnel.

Cette dernière fois, l’officier qui me reçoit, après avoir clos le dossier, m’ordonne de descendre au laboratoire photo où l’on me tire le portrait façon malfrat, de face et de profil, et où l’on prend mes empreintes digitales totales.

En vue de l’audience, je demande le dossier d’enquête.

Alors là, je suis surpris. La victime n’a fait l’objet d’aucun alcotest ou test de stupéfiant. Le rapport d’intervention des pompiers n’est pas au dossier.

Les photos prises de ma voiture, exempte de choc, ne sont pas au dossier, alors qu’un policier a passé plus d’une heure à les faire un Samedi à 20 H.

La fille de la victime qui était le deuxième piéton déclare sur les lieux, aux agents de police chargés du constat, que je roulais à vitesse normale. Puis, plus tard, dans sa déposition, que je roulais à une vitesse excessive.

L’enquête de police est totalement biaisée.

Il n’est pas fait état des conditions de visibilité, de la défaillance de l’éclairage public. La réalité du choc, l’absence de dégât sur la voiture, la position de la voiture au moment du choc ne sont pas notés.

Le rapport de l’intervention des pompiers n’est pas au dossier. L’état d’ébriété ou d’usage de stupéfiant n’a pas été recherché sur la victime.

Les photos anthropométriques dont j’ai été l’objet sont totalement illégales, j’en ai fait état sans succès auprès de la CNIL et du procureur de la République.

J’ai demandé au tribunal la nullité de l’enquête de police.

L’audience du tribunal

Le bilan médical de la victime est ésotérique. Acouphènes, vertiges, perte du goût et de l’odorat, rien de concret, de vérifiable.

Cependant, il me charge. Je me demande bien pourquoi, puisque, quoiqu’il en soit, la loi lui assure indemnités et dédommagements, quelle que soit sa responsabilité.

Quel intérêt a-t-il à me charger ?  A mentir et à faire mentir sa propre fille ?

Bon, passons.

Mais le Président du tribunal et le procureur, qui, à moins qu’ils n’aient pas lu le dossier, ce qui est possible, me chargent, occultent complètement la vérité, quel but poursuivent-ils ?

Bille en tête, peut-être ulcérés par mes arguments pourtant réels et simples, ne prêtant pas à confusion, ils me fustigent.

Est-ce pour masquer les carences de l’enquête, son parti-pris ?

Le Président n’hésite pas à me dire que j’aurais pu tuer la victime.  Oui, pourquoi pas, mais à moins de 50 Kms/h il aurait fallu de la malchance, et puis cela ne change rien au faits : pas de lumière, un piéton en état alcoolique, non maitre de ses décisions, qui ne perçoit pas que je suis un danger pour lui car il n’est pas visible, qui n’a pas à circuler dans cet état sur la voie publique.

Le Président me dit aussi que la voiture peut-être une arme par destination. Effectivement, mais cela n’implique pas que les conducteurs soient tous considérés comme coupables.

Je dirais que la justice aussi peut-être aussi une arme par destination, cela ne fait pas de tous les magistrats des coupables d’injustices.

Conclusion

On peut regarder cette affaire sous plusieurs angles.

Une conséquence de la terreur que la justice croit devoir répandre auprès des automobilistes pour limiter l’accidentologie. Ce qui justifierait la liberté prise avec les faits par le tribunal.

Une connivence avec les forces de l’ordre, dont les constats ou enquêtes ne pourraient pas être remis en cause quelque soient leurs carences. Cette hypothèse est étayée par mes condamnations dont fait état le magistrat, qui n’ont aucun rapport  avec l’accident, mais des rapports étroits avec les incuries des forces de police lorsqu’elles abusent de leur pouvoir, ce qui est hélas une constante.

J’ai fait appel

Je ne me fais aucune illusion.

Malgré un avis clair de la CADA dans le sens de la communication du procès-verbal, les pompiers refusent de me donner le procès verbal de leur intervention.

L’état alcoolique de la victime au moment des faits n’intéresse personne. Il parait que la vie privée de la victime serait en jeu, pendant que la mienne, avec un mois de prison et six mois de retrait de permis de conduire, ne le serait pas.

Le problème c’est quoi ?

Sans doute le prix à payer pour vivre debout dans ce pays, où il est fortement conseillé de rester couché.

Bien cordialement. H. Dumas
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