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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Cette convention qui nous lie

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Une fois admis le constat du fait que l’Etat n’existe pas, que ceux qui se clament ses représentants sont de pales escrocs tout à fait semblables à tous les escrocs prétendant représenter l’inexistant, tels que curés, imams, ou autres sorciers, il faut se pencher sur le contrat qui nous lie.

Car effectivement la vie en groupe suppose un contrat, une convention.

Aucun groupe n’échappe au fait que son organisation suppose une convention acceptée ou subie par tous.

Cette convention peut être à l’initiative d’un groupe restreint, puis imposée par la force. Elle peut être aussi l’émanation d’une réflexion collective, ce qui la rend plus ouverte, mais toujours imposable par la force.

Donc, pas de vie en groupe sans convention, pas de convention sans la force l’accompagnant pour sa mise en œuvre. C’est la problématique.

En ce qui nous concerne, nous français.

Pendant des siècles un groupe restreint de guerriers anoblis en association avec le clergé catholique a dicté nos conventions de vie commune, qu’ils ont imposées par la force.

Ce faisant ils ont introduit l’idée que cette convention n’était pas discutable, qu’elle était de droit divin, eux-mêmes en tant que représentants de Dieu étant habilités à l’écrire et à l’imposer au groupe.

En 1789 une initiative a été tentée pour définir en commun notre convention de vie de groupe, tout en affirmant en parallèle la liberté de vivre sa vie individuellement.

Cette noble entreprise a échoué dramatiquement. Des siècles de soumission et de croyance en l’Etat ont réduit la tentative à néant, propulsant un nouvel escroc à la manœuvre pour soi-disant établir et imposer la convention parfaite. Je parle, vous l’avez compris, du petit agité Napoléon.

Depuis tout est resté en l’état.

Aujourd’hui encore cette convention qui nous lie n’est pas discutée collectivement.

Les élections démocratiques que nous subissons intensivement n’ont jamais pour objectif de nous permettre de discuter en commun de la convention qui nous lie. Simplement de conserver ou de renvoyer les escrocs qui, se prétendant des « hommes de l’Etat », se disent autorisés par ces élections à nous imposer leurs vues de la convention qui nous lie.

Donc, rien de changé depuis deux mille ans. Nous sommes un groupe soumis, dépendant, sous tutelle, victime d’une convention qui régit nos rapports et sur laquelle nous n’avons pas notre mot à dire.

Cela suffit.

Il est urgent que la prise de conscience politique s’accompagne de la démystification de l’Etat derrière lequel des aigrefins abusent de nous.

Pour cela deux impératifs.

Le premier

Une refonte complète de la constitution, qui est la convention mère qui nous lie. Elle doit instaurer la démocratie directe, c’est-à-dire la négociation constante de sa propre réalité.

Cela dès le premier acte collectif nous concernant directement, donc dès l’échelle de la commune.

Puis de ceux, plus vastes, qui impliquent notre cadre global : la nation, en n’oubliant pas les intermédiaires que sont les départements ou les régions.

A tous ces niveaux, les conventions doivent être discutables et discutées en temps réel.

C’est ce que chacun appelle la démocratie directe, sans pour autant en bien comprendre les implications. Car, la plupart du temps, l’écran de fumée appelé Etat cache la simplicité nécessaire à nos rapports collectifs strictement conventionnels.

Le deuxième

La compréhension que ce qui nous regroupe n’est qu’une convention, que l’Etat n’existe pas, que cette convention s’impose à notre groupe, au besoin par la force, pose inévitablement la question : quelle est la nature de l’acte d’acceptation à cette convention ?

De quel droit peut-on imposer à un homme une convention qui va fatalement obérer ses libertés au profit du groupe lié par la convention ?

Certainement pas au motif, comme dirait Brassens, qu’il est né quelque part. C’est un viol de conscience de soumettre à une convention un homme du simple fait de son lieu de naissance.

L’acceptation d’une convention suppose une signature, un accord en toute connaissance de cause.

A partir de cette évidence, les frontières n’ont aucune légitimité.

Les conventions de groupe n’ont aucune raison d’échapper au marché, à la loi de l’offre et de la demande.

L’adhésion à un groupe et à ses conventions devrait être libre, puisque cette adhésion entraîne de facto l’idée que la force pourra être imposée dans le cadre de l’application des conventions auxquelles on a adhéré.

Conclusions

Les règles et habitudes qui nous gouvernent ne sont pas issues de la logique, de la simplicité, de la simple humanité, de l’échange libre et voulu, mais de la force.

Les hommes pourront-ils inverser cet état de fait, éradiquer la force qui empoisonne leur vie et les tue régulièrement, cela me parait plus important et plus immédiatement dangereux que l’écologie et la climatologie.

Bien à vous. H. Dumas
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