Voici au moins le diagnostic, si ce n’est le remède.
Le premier virus.
Giscard D’Estaing était séropositif au virus du socialisme. Il fut l’agent transmetteur.
Il l’a affirmé publiquement en disant à Mitterrand : “Vous n’avez pas le monopole du cœur”.
Sous une apparence de bonté, Le socialisme est une maladie grave qui attaque le corps social en deux endroits :
- Il tend à détruire le capital qu’il transforme en consommation
- Il ronge la liberté au profit de l’égalité et de la fraternité en interprétant faussement la conquête sociale des français après des siècles de servitude : la liberté. En oubliant ceux qui sont morts pour conquérir cette liberté, qui était pour eux la mère de ses deux filles que sont, évidemment après elle, l’égalité et la fraternité.
En effet la liberté entravée au profit de l’égalité et de la fraternité détruit l’énergie issue de la compétence et de la concurrence, la richesse est alors partagée mais n’est plus créée.
Le socialisme qui ne peut pas générer de richesse ne peut que vivre sur une richesse préexistante.
Ainsi, au Venezuela, il s’épanouit avec le pétrole, celui-ci est dévalorisé, le Venezuela socialiste s’effondre.
L’Allemagne nationale socialiste pille ses juifs, ceux-ci ruinés elle se voit obligée de piller ses voisins.
Il n’est aucune exception à ce fonctionnement.
Aujourd’hui la France pille le capital des français. Cela fait elle devra piller ses voisins ou disparaître.
Le deuxième virus.
Mitterrand était séropositif à la corruption. Il fut l’agent transmetteur.
Il a conquis le pouvoir à l’aide de détournements de fonds massifs auxquels s’est livré le parti socialiste qu’il dirigeait. Cela a failli l’emporter corps et biens.
Sa naïveté sur ce point et son audace politique l’ont sauvé, mais elles l’amenèrent à institutionnaliser la corruption.
C’est ainsi que la décentralisation, point essentiel et légitime de ses mandats, se trouva hélas de ce fait réduite à néant, et bien plus…
En oubliant d’encadrer l’économie de la décentralisation, en laissant les cordons de la bourse de l’argent public aux élus de base, il a institutionnalisé l’achat de voix.
En trente ans c’est toute la chaîne politique qui s’est trouvée corrompue, ramenant l’acte politique à une équation réduite à l’achat des électeurs par la dépense publique dont c’est devenu l’unique justificatif.
Aucune société ne peut survivre à la corruption. Elle aussi s’attaque à la compétence et à la concurrence qu’elle détourne.
Cependant, contrairement au socialisme qui inclut sa propre fin, la corruption peut devenir endémique.
La société corrompue est malade, mais hélas bien que très affaiblie elle peut survivre longtemps.
Il est remarquable que les deux porteurs de virus aient été ceux qui paraissaient les plus sains par rapport aux virus qu’ils portaient.
Dans le cas contraire les français se seraient peut-être méfiés.
Quel remède contre ces deux virus ?
Aucun sans doute, je crains que l’amputation soit l’unique solution.
C’est évidemment l’Etat malade qu’il faut amputer. Presque plus d’Etat, le minimum possible. Je ne vois pas d’autre médication.
Bien cordialement. H. Dumas