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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Ces petites choses qui s'additionnent, dont les transports en commun

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Préambule :
Un lien vesr un billet que je n'ai pas su transférer sur Objectif Eco : https://www.temoignagefiscal.com/un-soupcon-de-verite/
Merci

Au moment où l’OMS alerte sur la survenance d’un virus hivernal atypique et dangereux surgissant en Chine, nos politiques ont l’esprit entièrement occupé par leur propre survie : les élections municipales.


Evidemment, si l’on croit en l’abstraction : “Etat”, on a du mal à voir la réalité en face, à voir tout cet amas de petites choses que sont les hommes.

Pour remettre tout en perspective un mantra : l’Etat n’existe pas.

Donc, je reprends, les hommes de l’Etat sont aussi limités que vous est moi dans leur faculté d’appréhender globalement notre société sectorisée, constituée de spécialistes constamment en lutte d’influence, donc en lutte d’hypothèses.

Les hommes de l’Etat sont à 99% incapables de résoudre la complexité posée par les arcanes de nos sociétés dites développées.

Mais — comme en fait nous le leur demandons — ils font semblant d’en être capables. C’est à ce moment précis qu’ils sont malhonnêtes et deviennent dangereux.

Ergo, ils ont, au moment de la survenance du coronavirus, l’esprit entièrement occupé par les élections municipales, en quelque sorte par leur terrain de compétence, par leur raison de vivre. Ils n’ont pas le temps de réfléchir à l’alerte lancée par l’OMS.

Ici, personnellement, je ne leur jetterais pas la pierre.

Il va s’avérer que l’armée de la santé, dédiée à notre protection, composée de compétences réelles, est malheureusement totalement désorganisée, incapable de faire face à la pandémie qui déboule.

Ici, je leur jette la pierre, voire un rocher. Car ils sont complètement responsables de cette situation.

Ce sont eux, les hommes de l’Etat, qui ont la prétention d’organiser l’armée de la santé, eux qui en exigent le monopole, eux qui ferment les yeux depuis fort longtemps sur ses dérives, eux qui prétendent que le monde entier nous envie leur façon de faire, eux, eux, eux…

Ils ne paieront jamais assez cher ces dysfonctionnements qui tuent et vont tuer encore.

Car leur incompétence et leur incohérence, liées à leur prétention et à leur acceptation de se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas, pour des surhommes éclairés par “l’Etat”, vont les amener à accumuler les décisions incohérentes, qui se traduiront par des morts.

D’abord, les élections municipales, où il faut le reconnaître ils vont payer cash pour certains qui attraperont la maladie dans les meetings ou les bureaux de vote. Ces élections étaient un non-sens qui n’a pas lieu d’être oublié.

Ensuite, évidemment le mensonge sur l’impréparation du système de santé, qui expose les professionnels, système dont ils ont monopolisé le fonctionnement sans en avoir les compétences.

Puis, les mesures de confinement, actes de la dernière chance.

Alors là, le pompon. Obnubilés par leurs croyances découlant de leurs carences à organiser notre espace, ils ont sanctifié les transports en commun.

Or, les transports en commun sont le lieu préférentiel de la transmission de tout virus ou microbes.

L’air pollué et la proximité, spécialités incontestées des transports en commun, en font le vecteur de dissémination le plus sûr et le plus efficace de toute maladie contagieuse.

Mais pouvaient-ils, nos hommes de l’Etat si ordinaires, brûler soudain ce qu’ils adorent depuis si longtemps ? Pouvaient-ils souligner la vraie misère des transports en commun ? Non évidemment. Mais cela ne diminue par leur responsabilité, au contraire.

Protégé chez soi et exposé dehors, tel est le sort du citoyen. C’est-à-dire la situation la plus égoïste qui soit, résultante d’une société qui se prétend la plus altruiste qui soit. Pas mal….

Et le pompon, c’est l’artiste Hulot qui, en bon autiste de l’écologie, n’hésite pas à déclarer devant les caméras : “C’est la nature qui se venge”

Là c’est un bon de vingt siècles en arrière, un billet de première classe vers l’obscurantisme, bravo M. Hulot, bonnes vacances…. profitez-en pour aller vous recueillir devant cette tombe où le de cujus a fait mettre la fameuse épitaphe : “Ci-gît la médecine vaincue par la nature”.

De tout cela nous sortirons, pas tous – une pensée pour les victimes passées et à venir – mais suffisamment peut-être pour exiger des hommes de l’Etat deux attitudes : la modestie et la vérité.

Bien à vous. H. Dumas
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