Vous n'êtes pas membre (devenir membre) ou pas connecté (se connecter)
Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail


 
What do you want to do ?
New mail

Capitalisme d'Etat, centralisme et misère

Audience de l'article : 1796 lectures
Nombre de commentaires : 0 réactions
Tout se bouscule. Émeutes un peu partout. Délires sectaires, fausses utopies. Difficile de prendre juste un peu de plaisir à vivre.

L’angoisse est en expansion, la violence qui est sa résultante se propage. L’idée que tout pourrait ou devrait exploser fait son chemin.

Face à cette pagaille, posons quelques bases de réflexion.

Premièrement, toute activité humaine ne peut exister qu’autant qu’elle est économiquement réalisable, que son coût est couvert par elle-même ou par des apports économiques extérieurs à elle.

Deuxièmement, il n’est que deux façons d’organiser les activités humaines, la centralisation ou son contraire la décentralisation. L’économie n’échappe pas à ces deux paradigmes.

Ces constats établis, il saute aux yeux que la centralisation ne peut pas respecter les personnes, puisqu’elle est justement l’opposée de la personnalisation ou décentralisation. Or chacun souhaite être respecté, quand bien même il ne ferait pas l’effort de respecter les autres. Le groupe et l’individu sont donc naturellement en conflit ouvert ou latent.

Toutes ces bases simples n’ont pas droit de cité, elles sont justement trop simples et mettraient chacun face à ses responsabilités, situation considérée comme inhumaine pour beaucoup, qui préfèrent se rêver que se connaître.

Retournons à l’économie.

Elle peut donc, comme toute chose organisée par l’homme, être centralisée ou au contraire décentralisée.

Dans le premier cas, c’est l’Etat — enfin ceux qui prétendent le représenter — qui centralisent l’économie, mais aussi les monopoles pourtant souvent issus d’une organisation initialement décentralisée.

Mais, et il est utile de le répéter, tout est avant tout économie, inévitablement.

Staline se pensait en grand économiste. Il croyait, peut-être sincèrement, que la centralisation lui permettrait des résultats spectaculaires. Macron n’est pas différent. Mark Zuckerberg non plus.

Leur particularité commune est de vouloir faire croire aux autres, chacun pour de bonnes raisons, que leur moteur serait autre que l’économie, ce qui est un « mendacium horribile ».

Ce mensonge est en général dissimulé derrière l’idée qu’en lieu et place d’économie ils répandraient le bien sur la planète. Les « gogos » le croient et la plupart du temps en redemandent, font du zèle.

Pourtant, la centralisation n’a que des inconvénients par rapport à la liberté personnelle, notamment en économie ne serait-ce que parce qu’elle ne permet pas de détecter et de donner vie aux opportunités. Cela est rédhibitoire, tant l’économie ne peut que coller à la réalité ou s’étioler.

Il n’est pas utile de lister tous les travers de la centralisation en économie, celui-là seul suffit à discréditer définitivement le centralisme, à comprendre qu’entre le centralisme et les opportunités économiques le gouffre est sidéral, vertigineux, mortel.

La conséquence inéluctable est la misère. Le capitalisme d’Etat et les monopoles, outils terribles de la centralisation, ne peuvent que générer la misère, au-delà même de leur nocivité sur le lien social.

Toute philosophie sociétale qui prétend avoir besoin d’une centralisation fondatrice ne peut être qu’un échec économique cinglant, donc une escroquerie. Evidemment je pense aux « écolos », derniers avatars de la combine.

Dans le deuxième cas, ce sont les décisions personnelles des individus qui créent l’économie, de façon libérale, par les milliards de connections qui se cumulent librement pour la faire vivre.

Un minimum d’organisation sera nécessaire, naturelle ou encadrée, ce n’est pas l’essentiel.

Lorsque des centaines de milliers d’individus recherchent des opportunités économiques, c’est-à-dire la rencontre entre un produit, un service, et un consommateur, leurs chances d’aboutir sont autrement plus concrètes que lorsqu’un individu et quelques complices poursuivent seuls le même but. Dans les deux cas, l’organisation est secondaire. L’histoire de l’économie est là pour apporter la preuve de ce théorème ordinaire, accessible à tous.

La chute de l’URSS et l’écrasante richesse de l’Occident n’en sont que la résultante. Au-delà des apparents problèmes de société, dont on nous abreuve à longueur de propagande, qui sont bien peu de chose par rapport à une crise économique hélas en devenir chez nous, le centralisme est le cancer économique de la France.

Evidemment, Bercy est le bras armé, le virus responsable de cette maladie mortelle.

Bien à vous. H. Dumas
Poster un commentaire