Henri Dumas
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Libéral convaincu, je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com
BERCY et l'incitation à la haine
Audience de l'article : 1443 lecturesIls y sont arrivés, une petite semaine.
Ils nous reprochent d’expliquer des faits vrais, qui les concernent, et de donner leurs noms. Ils ne remettent pas en cause les faits que nous dénonçons, ils ne nous traitent pas de menteurs, ils exigent simplement l’anonymat pour ces faits de torture avérés.
Dans le même temps tout le monde peut constater que nous ne nous cachons pas, que nous n’agissons pas anonymement.
Tout cela est énorme et mérite une analyse à la recherche de la vérité, puisque l’issue sera le tribunal judiciaire – mais aussi populaire –.
Bercy, puisque c’est Bercy qui paie les procédures engagées par ses petits soldats, est, nous le savons tous, le champion toutes catégories confondues du détournement de finalité.
Ceux qui ont eu un contrôle fiscal un peu vif savent que Bercy arrive même à détourner de leur finalité ses propres lois, son gigantesque Code Fiscal.
Ici Bercy détourne un texte qui vise à protéger la liberté d’être et de penser, qui tente de juguler la haine raciale, d’origine ou de pensée.
A partir de ce texte — La loi pour la confiance dans l’économie numérique du 26 Juin 2004 — Bercy s’adresse directement au tribunal pour faire ordonner aux hébergeurs la suppression des propos qui le dérangent, sans que leurs auteurs soient entendus, sans que ces propos soient préalablement analysés librement et contradictoirement devant une juridiction libre et publique.
En droit cela s’appelle une lettre de cachet.
Lettre de cachet dont Bercy a l’habitude puisque ce pillard procède systématiquement de la sorte. Bercy ne connait pas la constitution et traite ses pseudos délinquants, qu’il fabrique à la pelle et nomme “fraudeurs fiscaux,” à coup de lettres de cachet. Les recours judiciaires étant postérieurs à ses pillages et obligatoirement engagés devant les tribunaux administratifs dont la vocation est de servir l’Etat, donc Bercy.
Qu’en est-il vraiment ?
L’incitation à la haine, à la violence ou à la discrimination raciale est définie ainsi : c’est le fait de pousser par son attitude des tiers à maltraiter certaines personnes, en raison de leur couleur de peau, de leur origine ou de leur religion.
Le mot religion pourrait paraître restrictif. Ce n’est pas le cas, puisque la religion est, elle, définie comme un système de pratiques et de croyances en usage dans un groupe ou une communauté.
La présence de Dieu n’est pas formelle, il est donc possible dans ces conditions d’affirmer que l’égalitarisme, dont Bercy est le bras armé, est une religion.
La vérité
L’égalitarisme n’a aucune réalité universelle, ce n’est qu’une excuse au pillage — Bercy étant le pillard effectif –. Il s’agit d’une croyance forte pouvant être qualifiée de religion.
Cette religion est totalitaire, elle ne supporte aucune contestation et surtout pas l’appel à la raison et à la liberté de penser qu’est le libéralisme.
L’égalitarisme c’est la haine de l’autre, toujours considéré comme privilégié en quelque chose qui manque à l’égalitariste, frustré impénitent.
L’égalitarisme et Bercy distillent la haine à longueur de journée, dans tous leurs propos.
Ils ressassent que tout irait bien si l’on pendait haut et court les “fraudeurs fiscaux”, sans que l’on sache ce que recouvre exactement l’idée de fraude fiscale.
Disons que globalement, aujourd’hui, toute personne qui gagne bien sa vie et fait mine d’en profiter est pour la population — fanatisée par Bercy et croyante en l’égalitarisme — probablement un “fraudeur fiscal” qu’il serait bon de dépouiller.
Ainsi l’incitateur majeur à la haine dans notre pays est Bercy.
Il suffit pour s’en convaincre d’assister à une émission évoquant les impôts pour voir se pavaner, en juge impitoyable, un représentant de Bercy qui va accuser à tour de bras.
C’est cet incitateur de haine qui obtient la fermeture de notre blog. C’est le monde à l’envers.
Pour moi l’image de la mauvaise foi c’est le défenseur des loups qui prêche pour leur liberté et qui, à ce titre, n’hésite pas à voir la destruction des brebis comme normale. Comme si les brebis n’avaient pour destin que d’être sacrifiées pour que les loups soient libres.
J’ai l’impression d’être la brebis sacrifiée sur l’autel de Bercy et de l’égalitarisme, alors que je ne fais que brouter dans mon pré carré, en emmerdant les autres le moins possible.
La prédation n’est pas de mon côté, elle est du côté des égalitaristes, dont la croyance n’existe qu’accompagnée du pillage.
Ces vérités ne sont pas bonnes à dire. Mais au fond, qu’importe, qui les entend ?
Bien à vous. H. Dumas