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Henri Dumas

Henri Dumas

Libéral convaincu,  je tire des expériences de ma vie une philosophie et des propositions.
Le tout sans prétention de vérité.
Mon blog : www.temoignagefiscal.com

 
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Au fond du trou, inaudible, le journal Le Monde délire encore

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Ainsi donc Le Monde (lien) aurait ouï-dire que 15.000 scientifiques, représentant 184 pays, s’inquiètent pour la planète. Ils ont peur.

Notez, on les comprend. Cette planète entourée d’astres morts, dans un vide sidéral, c’est un peu « viens passer la nuit au cimetière ». Un film d’horreur.

Parce que, les photos de la planète bleue vue de la station orbitale, c’est très beau mais ça craint un peu pour ceux et celles qui ont l’angoisse facile, ou qui se prennent pour le nombril du monde.

De là à ce qu’une bande d’escrocs nous la rejouent « faites ce qu’on vous dit, flagellez-vous, souffrez et haïssez vous les uns les autres, nous jouirons à votre place ». Non merci, on a déjà donné.

Voyons donc les choses de plus près.

15000 scientifiques pour 184 pays cela ne fait que 81,5 scientifiques par pays…. peuchère.

Heureusement, il reste des millions de scientifiques dans le monde qui n’ont pas signé cette harangue à la manipulation sociologique, aux relents « facho-collectivistes » du type « laissez-moi fabriquer l’homme idéal »

Dans son interminable glissade vers le fond, Le Monde lâche les conclusions de la réflexion de ces scientifiques, sans nous dire dans quel bar ils les ont écrites et après combien de pastis.

Globalement c’est plutôt marrant, l’article 4 à lui seul vaut le détour.

Le voici  » 4. ré-ensauvager des régions abritant des espèces endémiques, en particulier des super-prédateurs, afin de rétablir les dynamiques et processus écologiques »

Zut, j’aurais dû avertir les porteurs de dentier du risque de l’avaler par violent éclat de rire.

Si j’analyse bien l’article 4, il faudrait, pour que les lois écologiques de la nature fonctionnent à plein régime — je suppose qu’il s’agit de celles que l’on appelle la sélection naturelle — que, dans les régions où les abrutis s’épanouissent, les « super-prédateurs » soient insérés ou protégés pour bouffer les abrutis et redonner du tonus à l’ensemble.

Ré-ensauvager voulant dire déciviliser — on a déjà ça en magasin —

Et ben dis-donc, putains de scientifiques, ils n’y vont pas avec le dos de la cuillère.

Ah mais, suis-je bête, ça c’est pour les animaux et, comme chacun le sait, l’homme n’est pas un animal. Enfin, quand il est scientifique, parce qu’autrement…. à y bien réfléchir … Ne laissent-ils pas entendre qu’il se reproduirait comme les lapins ?

J’espère que l’aspect « facho-collectif » de l’opération ne vous a pas échappé.

On installe une peur, on prétend être porteur d’une solution, on réclame la soumission totale à cette solution et le tour est joué. L’individu disparaît au profit des organisateurs de la combine. Il devient leur obligé, toute tentative d’exister se transforme pour lui en délit.

Ces collectivistes sont affligeants.

Voici une anecdote qui les ridiculise. Elle est liée à la fameuse approche des problèmes, réels ou imaginaires, politiquement correcte qui oublie dans sa fougue — ou sa turpitude — tout simplement le consommateur final.

D’où, déplaisir pour tous et connerie illimitée puisque l’utilisateur n’est jamais pris en compte et que seul compte le gain politique espéré.

Les vélib’

Poussés par la folie écologique, les élus parisiens décident de mettre la population au vélo. Objectif totalement irréalisable pour des raisons de capacité physique, de circulation, de météo, de dénivelés, mais bon.

Qu’à cela ne tienne, une bonne propagande, un max de tune et un pouvoir absolu transforment rapidement de nombreuses places précieuses de stationnement en nids à vélib’.

Sorti du chapeau, un industriel de complaisance rentre dans le trip, adhère au projet débile — entre nous celui qui veut faire du vélo peut en acheter un ce n’est pas un objet couteux –, décide de jouer la partie au service des élus.

Donc, vélos bien visibles, lourds et énormes, camionnettes qui sillonnent la ville pour alimenter en vélib’ les stations, stations gigantesques et facture à l’avenant pour les impôts des parisiens.

En réalité, une colossale faillite, payée par l’impôt, que j’avais annoncée dès les premiers jours du bidule.

Notons que dans cette affaire tout est parti du politique collectiviste. Juste, l’avis du  potentiel cycliste et ses besoins ont été oubliés.

Face à l’échec, notre industriel est viré, un autre, ami d’amis, prend le bébé pour légèrement moins cher mais affligé des mêmes tares.

Et pendant ce temps là, un troisième larron s’intéresse au problème.

Mais lui, de façon libérale. C’est-à-dire à partir du besoin du consommateur et non des fantasmes de conquêtes électorales du politique.

Il invente un joli vélo vert, plus léger, sans station de regroupement.

Car, ce vélo possède dans son antivol une puce qui, par GPS, le situe dès qu’il est à l’arrêt. Génial non ?

Donc, vous avez une carte d’abonnement, au moment où vous avez besoin d’un vélo votre téléphone vous indique le plus près, vous partez avec et vous le laissez où vous voulez. Les pneus sont pleins, pas de crevaison. Pas mal et pas con, non ?

Plus de places de stationnement sacrifiées. Plus de frais de figuration politique, de poudre aux yeux. Que du bonheur.

Mais alors ? Comment les élus écolos vont-ils gérer leur échec ? Un des premiers vraiment visible, incontestable.

Leur nouveau complice ne peut pas, avec son cahier des charges incluant un cinéma de propagande politique, s’en sortir économiquement.

Nous allons donc avoir, d’un côté une solution libérale discrète de petits vélos verts qui rapporte et offre le service voulu, de l’autre une solution « politico-collectiviste »qui coûte une fortune mais sert de propagande aux élus tout en enrichissant la connivence.

On parie que les petits vélos verts vont être interdits ?

C’est de cette vanité politique, machine à obtenir les votes des naïfs entraînés jour après jour à la haine des autres, de ceux qui proposent des solutions simples mais sans intervention politique, que notre pays meurt, lentement mais surement.

Cherchez l’erreur.

Cordialement. H. Dumas
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