Contribuables Associés
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Créée en 1990, Contribuables Associés est une association de Loi 1901, sans but lucratif (J.O. du 7 mars 1990).
Contribuables Associés est une association qui agit pour VOUS !
Notre leitmotiv est la chasse aux gaspillages et la maîtrise de la dépense publique !
Nous luttons avec acharnement contre l'oppression fiscale, la gabegie de l'Etat, et pour une gestion économe de l'argent public, l'argent de nos impôts !
Des élus sous surveillance
Nous faisons en permanence pression sur le gouvernement, les parlementaires et les élus locaux sur le bon usage de l'argent public.
Sans nous il n'y aurait pas de contre-pouvoir et les dérives seraient pires...
Une gestion en bon père de famille
Nous sensibilisons les Français à la bonne gestion de l'argent public et encourageons un esprit d'économie dans les dépenses publiques.
Nous luttons contre la bureaucratie : pour une simplification administrative et des prélèvements obligatoires équitables, transparents et faciles à comprendre.
les privilèges mirobolants des hauts fonctionnaires
Audience de l'article : 2538 lecturesce sont les plus haut placés qui servent le moins » Georges Clemenceau
Chère Madame, Cher Monsieur,
Un conseil, restez calme en lisant ce qui vient...
La France périclite, mais savez-vous qui en est pour grande partie responsable ?
Le grand mal français, ce n'est pas seulement ses politiciens incompétents, c'est aussi en majeure partie ses hauts fonctionnaires omnipotents qui échappent à tout contrôle.
Vous ne les connaissez pas car ils savent se faire discrets, mais pourtant ils sont les véritables maîtres de la France...
Tapis dans l'ombre du pouvoir politique, 15 000 hauts fonctionnaires tiennent les manettes du pays.
Pas une loi, pas une réglementation, pas une mesure catastrophique
dont ils ne soient à l'origine.
La haute administration monopolise tous les postes clés de l'Etat. Et spécificité française, elle produit des hommes politiques qui, formatés par ce système, renoncent à le réformer quand ils sont élus.
Valéry Giscard d'Estaing, Jacques Chirac, François Hollande, Ségolène Royal, Dominique de Villepin, Michel Sapin (et tant d'autres...) sont tous des hauts fonctionnaires passés par l'ENA.
Ces hauts fonctionnaires, coupés des réalités mais payés par vos impôts, ont la dépense publique inscrite dans leurs gènes et savent puiser abondamment dans les caisses de la République !
Si, à leur arrivée au pouvoir en 2012, le Président « normal » et son Premier ministre de l'époque, ont baissé leur salaire de 30 %, les hauts fonctionnaires n'ont pas eu à faire les mêmes efforts ! Avec chacun un traitement de 14 910 euros bruts par mois, Hollande et Valls se situent « seulement » au 657e rang des rémunérations de l'Etat. Ils sont supplantés par toute une tribu de hauts fonctionnaires, employés pour une bonne part par le ministère des Affaires étrangères et celui des Finances.
Par exemple, les rémunérations des ambassadeurs peuvent frôler 38 000 euros par mois dans les capitales les plus prestigieuses ! Au Sénat, les deux secrétaires généraux de la Présidence et de la Questure gagnent ainsi plus de 20 000 euros nets par mois (contre environ 15 000 euros pour leurs homologues de l'Assemblée), et les 14 directeurs de service encaissent autour de 15 000 euros mensuels.
Ah, argent public, quand tu nous tiens...
Autre exemple atterrant d'un politicien haut fonctionnaire dilapidateur de l'argent de nos impôts : le cas de Dominique de Villepin, qui en dit long sur les privilèges de la haute administration.
Non contents de gagner jusqu'à trois fois plus d'argent que le chef de l'Etat, les hauts fonctionnaires sont également choyés lorsqu'ils entendent partir en préretraite. Ce fut notamment le cas au Quai d'Orsay entre 2011 et 2013, où, selon Le Monde, certains cadres supérieurs âgés de 58 à 62 ans ont pu quitter l'administration après avoir encaissé jusqu'à 100 000 euros de prime. On a donc vu le Premier ministre Villepin revenir « travailler » une journée au Quai d'Orsay, du 30 septembre au 1er octobre 2013, après 20 ans d'absence de son ministère de rattachement, pour toucher une « indemnité exceptionnelle de départ » de 88 787,72 euros. A quoi s'ajoutaient son traitement mensuel de 6 111,99 euros bruts (bien au-delà du plafond officiel) et une « indemnité exceptionnelle » de 4 493,94 euros, rémunérations qu'il aurait touchées jusqu'en mars 2014, selon Marianne.
Et que dire des cadeaux fiscaux accordés à ces privilégiés en matière de retraite, et qui feraient bondir tous les retraités qui ont du mal à boucler leurs fins de mois et à qui on demande en plus, de régler la facture !!
Car le pire, c'est que tous ces scandales sont financés avec VOTRE argent !
C'est pourquoi Contribuables Associés se bat depuis 25 ans pour mettre un terme à cette gabegie organisée financée par NOS impôts:
Notre association milite pour la suppression de l'ENA qui, depuis des décennies, forme des commis de l'Etat ultra politisés qui cadenassent le système.
Nous sensibilisons le plus grand nombre de Français sur les méfaits de cette élite de fonctionnaires qui a le culte de la dépense publique. Nous avons notamment récemmentpublié une enquête spéciale sur les hauts fonctionnaires
(« Les enfants gâtés de l'Etat », octobre-novembre 2014)
Nous nous nous sommes aussi mobilisés et avons collecté plus de 60 000 signatures sur un état de conflit d'intérêts trop souvent ignoré des Français : les parlementaires-fonctionnaires, qui sont à la fois juge et partie. Car comment un fonctionnaire, qui vit par définition de l'argent public, pourrait-il voter l'impôt en toute indépendance et se prononcer sur le budget de l'Etat ?
Bref, Contribuables Associés reste mobilisée et continue de se battre jour après jour en poursuivant la mobilisation de l'opinion publique et en maintenant la pression sur les élus mais aussi sur les hauts fonctionnaires :
« Moins de dépenses publiques, c'est moins d'impôts ! »
Mais toutes ses actions que nous menons pour restaurer un peu de justice sociale et en finir avec la taxation à outrance des Français, nous ne pouvons les mener que grâce à vous, grâce à votre soutien.
- les privilèges mirobolants des hauts fonctionnaires
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- La destruction de l’esprit d’entreprise en France
3 commentaires
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lundi, 09 février 2015 12:06
Posté par
hftrade
l'ENA est l'ecole de la langue de bois et du conformisme, et c'est ca qui est sensé diriger la France. meme des anciens de l'ENA le dénoncent dans certains ouvrages (en se grillant au passage) ca veut tout dire !
http://tempsreel.nouvelobs.com/education/20121025.OBS7128/l-ena-facteur-de-declin-francais.html
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samedi, 07 février 2015 16:58
Posté par
tartemolle
Mon père ancien préfet a été chef de cabinet dans un ministère. Il m'a toujours dit que l'état d'esprit dans la haute fonction publique était vis à vis des ministres, du président et de l'ensemble du gouvernement: " cause toujours, on sait que tu es là pour 2 ou 3 ans maximum donc on va faire semblant de faire ce que tu dis et à la fin on fera ce qu'on a nous même décidé de faire, parce que nous on est là pour très longtemps..." J'ajoute que mon père lui-même était scandalisé par les privilèges qui lui étaient accordés: par exemple sur des missions à l'ONU, salaire doublé et non imposable...
Une anecdote absolument authentique sur l'ENA: Michel Debré fondateur de l'ENA sur un aéroport de la corne de l'Afrique. Pendant qu'ils marchaient sur le tarmac Debré demanda à mon père ce qu'il pensait des 2 stagiaires de l'ENA qu'il lui avait envoyés 3 mois plus tôt. A la vue de la moue de mon père Debré s'exclama "je vais te dire, la plus grande connerie que j'ai faite de toute ma carrière est la création de l'ENA".