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Thibault Doidy de Kerguelen

Thibault Doidy de Kerguelen

Je suis président de la Compagnie Financière et Patrimoniale de Normandie. Vous pouvez me suivre sur mon site http://maviemonargent.info/

Comment la France veut promouvoir la « French Tech » aux Etats-Unis

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Fleur Pellerin et Pierre Gattaz sont venus à Las Vegas pour convaincre des bienfaits de l’écosystème français. La France est de plus en plus concurrencée par l’Allemagne. 

Convaincre les Américains qu’il existe une « French Touch » dans le numérique, et que la France est un pays où il faut investir, telle est la double mission que se sont fixé Fleur Pellerin et Pierre Gattaz venus pour la première fois au Consumer Electronics Showde Las Vegas. Visites de start-up françaises à succès, comme Netatmo et Withings , spécialisées dans les objets connectés , ou Sculpteo (imprimantes 3D), rendez-vous avec des dirigeants américains, comme Chris Copposela (Microsoft), Reed Hastings (Netflix ), John Chambers (Cisco), ou des représentants de l’administration Obama, la ministre du numérique et le président du Medef, mettant de côté leurs habituelles divergences, ont multiplié les occasions de porter la bonne parole.« Je dis aux entreprises étrangères tout l’intérêt qu’elles ont de choisir la France, qui permet d’avoir un accès stratégique à l’Afrique et au Maghreb. Les interrogations qui reviennent souvent concernent la flexibilité du travail, l’intervention de l’Etat dans l’économie ou la taxe à 75%. Je leur explique la réalité des finances publiques, et leur montre tous les avantageux dispositifs que nous avons aussi », assure la ministre. 

Signaux contradictoires

De son côté, Pierre Gattaz, qui a rencontré Chandra Brown du secrétariat d’Etat au Commerce américain, a aussi fait son possible pour tordre le cou aux idées reçues. « J’ai insisté sur les voeux du président de la République , qui a montré une inflexion vers le social libéralisme. Car il nous faut des investissements américains », a insisté le patron des patrons. « On peine parfois à convaincre peut-être parce que parfois nous envoyons des signaux contradictoires », a admis la ministre. Pas toujours facile de porter la voix de la France quand, en Europe, la concurrence s’exacerbe pour attirer les capitaux américains. « Contrairement aux Anglais, les Américains n’ont pas d’a priori négatif sur la France en termes de business. Malgré tout ce qu’ils entendent sur la France (taxe, fiscalité...), ils regardent quand même. Le vrai point noir, c’est la flexibilité du travail, et la difficulté de licencier. Même ceux qui le font reconnaissent que c’est plus difficile qu’ailleurs et que cela coûte cher », explique Philippe Yvergniaux, président Amérique du Nord de l’Agence française pour les investissements internationaux (Afii).

D’autres Xavier Niel

L’Afii démarche 1.600 entreprises américaines chaque année pour les convaincre de faire le choix de la France. En tout, avec ou sans l’aide de l’agence gouvernementale, l’Hexagone accueille 150 nouveaux projets d’investissement par an, un chiffre qui a plutôt tendance à progresser. Problème : la France se retrouve face à un concurrent de poids, l’Allemagne, qui capte désormais autant d’investissements que la France, grâce à un démarchage pro-actif. De fait, les investisseurs étrangers sont sensibles à son droit du travail, beaucoup plus souple que le nôtre.La réglementation n’est pas l’unique problème. Pour attirer, encore faut-il se faire connaître. Et la France, malgré un foisonnement de projets, manque encore « d’un étendard visible comme on en voit à Londres avec Tech-City, mais aussi à Séoul ou à Las Vegas. On a un bel écosystème mais on n’a pas de machine de guerre en termes de communication », regrette la ministre du numérique, qui rêve de voir se multiplier les Xavier Niel, promouvant les start-up françaises. A l’image d’un Jeff Bezos aux Etats-Unis, le fondateur de Free investit pour faire de la Halle Freyssinet dans le 13ème arrondissement un lieu accueillant 1.000 start up. 

See on www.lesechos.fr

Thibault Doidy de Kerguelen‘s insight:Ah ça, les ballades à Las Vegas, les grandes envolées lyriques, les déclarations péremptoires, ils savent faire, nos zélus… Par contre, se dire que les anglo saxons se foutent de savoir qu’il existe une "French Touch" de l’informatique, ce qu’ils savent déjà vu le nombre de Français qui émigrent aux USA et qui réussissent, mais qu’en bons pragmatiques ils n’investiront en France que lorsque les perspectives de ROI seront au moins égales à celles des USA… Là, c’est trop leur demander, ce n’est pas "politiquement correct", c’est idéologiquement ultra libéral, bref c’est flirter avec le goulag…. 


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