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Jolicoeur

Jolicoeur

J'ai totalement déconnecté de nos élites auto-proclamées et consanguines, de leurs ministères de la Vérité (médias, éducation nationale, divertissement et arts), de la Paix (guerre), de l'Amour (loi et ordre) et de l'Abondance (économie… non économe).

Je crois au Bon, au Vrai, au Juste et au Beau.

Discours de notre président !

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Visiblement, il nous a compris !… Extraits. 

Avec mon gouvernement, j’ai décidé de remettre les affaires en ordre réellement et profondément. Le budget en est l'occasion, peut-être ultime, très bonne en tout cas. Nous avons pris un ensemble de mesures financières, économiques et sociales propres à placer la nation sur une base de vérité et de sévérité, la seule sur laquelle elle puisse bâtir sa prospérité. Je ne cache pas que notre pays va se trouver quelque temps à l’épreuve, mais le rétablissement visé est tel qu’il peut nous payer de tout. […]

En ce qui concerne les charges publiques, rien ne doit être accepté qui conduise à l'inflation. Au contraire, tout doit être fait non seulement pour poursuivre mais pour accroître les investissements qui commandent notre avenir. […]
Toutes ces obligations jointes aux dépenses normales de l'État nous mèneraient, si nous laissions les choses aller, à un un déficit de quelques 1200 milliards soit 2 fois plus que l'épargne n'est susceptible de nous fournir. À moins de recourir à la ruineuse inflation ou de faillir à la France, nous devons absolument réduire de moitié cette impasse menaçante. C'est ce que nous avons décidé. […]
Dans le monde d'aujourd'hui, rien ne vaut que par comparaison. Or, vis-à-vis de l'extérieur, notre situation économique est franchement diminuée. Empêchée d'importer et d'exporter suffisamment, endettée, privée de crédit, nous sommes loin d'atteindre à ce large niveau d'échange qui développerait notre activité. […]
Pour nos échanges avec l'étranger, nous avons décidé de libérer à 90%, ouvrant les vannes au courant et replaçant décidément la France dans le domaine économique à son rang international. […]
Cet ensemble de mesures qui se complète est grave et essentiel. Sans l’effort de mise en ordre, avec les sacrifices qu’il requiert et avec les espoirs qu'il suscite, nous resterions un pays à la traîne, oscillant perpétuellement entre le drame et la médiocrité. […]

Et non !… Ces mots ne sont pas ceux de Hollande mais de Gaulle, le 29 décembre 1958. Avant son arrivée, se sont succédés 27 ans de déficit budgétaire et une cascade de crises politiques.
Il confie alors à l’économiste Jacques Rueff, libéral proche de l'école autrichienne (ou "atypique" comme le qualifie honteusement Libération), le soin de conduire un plan radical de redressement, qui bouleverse nombre d’habitudes et de clientèles électorales, taille sauvagement dans d’abondantes niches fiscales, consolide la monnaie et remet le pays sur les rails en un temps record.

Si ça peut donner des idées…

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