La création monétaire continue dans la zone euro :
M1 augmente pour atteindre un total de 5 233 milliards d’euros fin avril, soit 55 % du PIB annuel de 9 513 milliards,Document 1 :
A titre de comparaison, M1 ne représente que 15 % du PIB aux Etats-Unis. Il y a donc 3 800 milliards d’euros en trop, fruit de la création monétaire provenant de la distribution massive d’argent non gagné, essentiellement dans ces cochons de pays du Club Med.
Si les heureux euro-zonards ont de l’argent non gagné plein leurs comptes bancaires, les trésoreries des entreprises sont exsangues : 708 milliards d’euros seulement en M3-M2, presque au même niveau qu’au début des années 90, en euros… courants, ce qui signifie qu’elles se sont considérablement appauvries depuis la convergence des monnaies de la zone,
Document 2 :
M3-M2 ne représente plus que 7 % du PIB annuel.
Pour l’instant, la crise est larvée, mineure. Le pire est à venir.
Un petit rappel : l’argent sain est le premier pilier des Reaganomics.
Tout est simple.
Jean Pierre Chevallier