La semaine dernière notre président nous a indiqué que la crise financière serait terminée et que la reprise économique est désormais en marche :
Nous savons bien, qu’il faut bien dire des choses qui font plaisir, pour que le peuple conserve ses convictions électorales encore un petit moment.
De toute façon Monsieur et Madame tout le monde ne vérifiera jamais si ce qui est dit tient la route ou pas.
Les gens ont tendance à subir et à suivre ce qu’on leur dit de faire….c’est assez inquiétant, mais c’est ainsi.
Il parait que les français ont un niveau de culture économique plus que mauvais.
Le JT serait la principale source d’information de 73% des français (source « Codice » Novembre 2010).
Et si, la seule fois véritable de s’intéresser à « l’Economie » n’a lieu que tous les 5 ans….il ne faut pas s’étonner si le monde dans lequel on vit paraît….comment dire……flou !
Bref, s’il est vrai que la crise financière a réussi à être mise entre parenthèse grâce aux injections de la B.C.E., je continue à me demander combien de temps l’illusion va perdurer.
Ce matin en lisant cet excellent article de Guy Wagner http://www.objectifeco.com/economie/anticipations-tendances/article/guy-wagner-une-hausse-ephemere j’ai eu envie de vous faire partager ces quelques graphes.
Certes on pourra me dire qu’en 2009 il en était de même aux USA, et que la reprise boursière a pourtant pris forme.
OUI ! Mais l’Europe, ce n’est pas l’Amérique, et 2009 c’était il y a 3 ans.
Taux de chômage en Zone Euro :
Taux de chômage chez les moins de 25 ans :
Indice PMI :
Si les marchés conservent encore leur calme apparent, rien n’indique que reprise économique il y a.
Et j’ai beau me rapprocher de l’écran, mais je ne vois rien en ce sens.
Car qui dit reprise économique, dit une réduction du taux de chômage et une amélioration de la production industrielle : « Croissance » donc !
Un mot qui va bientôt faire office de vestige d’un autre âge si ça continue.
Le temps presse, et mis à part le fait de créer encore et toujours de nouveaux impôts (en matière d’innovation fiscale, nos politiques sont experts en la matière), je ne vois personne se bousculer au portillon pour apporter un bol d’air frais pouvant faciliter la création de richesse, donner l’envie d’entreprendre sans avoir peur de se faire engloutir par la lourdeur administrative et par des charges sociales à ne plus en finir.
Peut-être attendons-nous d’avoir les deux pieds dans le vide pour réagir ?
Patience, la réponse pourrait ne plus être très loin !
Cordialement,
Joseph Pietri